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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

ÉLECTRO-ACRYLIQUE + ORBITS

Publié le 7 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

ÉLECTRO-ACRYLIQUE + ORBITS

PROGRAMME DOUBLE IMMERSIF
Lancé par Électro-Acrylique, une performance immersive électro-acoustique alliant l’art pictural et numérique avec captation et création sonore en temps réel. Suivi par Orbits, une exploration audiovisuelle 360° des concepts de rythme, de période et de cycle : du chemin régulier et répétitif d'une orbite aux interactions complexes de nombreux corps qui s'influencent mutuellement.

4, 5, 6, 9, 10, 12 et 13 mai 2017
Billet régulier : 24.25$ - Achetez en ligne ici (et à la SAT)
Électro-Acrylique : 19h à 19h40
Orbits : 20h30 à 21h15

    
ÉLECTRO-ACRYLIQUE
Électro-Acrylique est une performance immersive électro-acoustique alliant art visuel organique et numérique avec captation et création sonore en temps réel. Ce travail de création picturale et sonore en direct se forge par l'interaction de trois médiums reliés physiquement par des capteurs et des récepteurs.

 

LES ARTISTES

Depuis maintenant près de 20 ans, Fréderic Laurier alias DJ Pfreud est actif en tant que DJ dans la scène de musique électronique à Montréal. Pfreud se démarque par sa versatilité et son habilité technique ce qui lui permet de mixer avec aisance les nouvelles sonorités avec des sons plus classiques.

Né à Genève, fils de la peintre Ceska, Alec Stephani est multidisciplinaire, un touche-à-tout du visuel et du formel. La peinture est son mode d'expression le plus exploratoire et le plus libérateur.

Fred Trétout a fait ses études en jeux vidéo / réalité virtuelle. Il s’est installé à Montréal en 2009 où il s’est spécialisé en motion design et mapping. Il connait très bien le pipeline de production en jeux vidéo, VFX et scènographique et enseigne l’art numérique.

    
ORBITS
Écrit comme un album audiovisuel immersif, chaque piste de l’oeuvre jette un regard unique sur le concept d'orbite. Les éléments de la musique et des visuels 360° explorent le rythme, la période et le cycle du cheminement d'une orbite aux interactions complexes des nombreux corps qui s’y influencent. Cette performance en direct combine des sonorités « synth electronica » à un quatuor à cordes qui utilise un procédé de son surround multipoint pour créer une expérience immersive riche.

 

L'ARTISTE

David Gardener, alias Dems, est un musicien londonien du label Ninja Tune et designer interactif et d’installation à son compte. Après avoir obtenu ses diplômes, il a travaillé pour United Visual Artists et D3 Technologies.

Il a collaboré avec de nombreuses compagnies dont la BBC, United Visual Artists, English National Ballet, Ballet Rambert, Barbican et Channel 4. Il a également travaillé sur la programmation du spectacle de lumière du plus haut bâtiment de Londres, "The Shard". Enfin, il a créé des spectacles audiovisuels live pour Dems, Emmy the Great et Max cooper.

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CRÉATION IMMERSIVE

Publié le 6 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

 CRÉATION IMMERSIVE

Date limite de dépôt :1er juin 2017

Le présent appel s’adresse aux artistes de toutes disciplines, ayant complété une formation théorique et pratique en création immersive à la SAT (audio spatialisé et/ou visuels immersifs) ou chez un partenaire reconnu, ou ayant déjà réalisé une ou des œuvres immersives pour la Satosphère ou pour tout autre environnement en 360 de type dôme numérique.

Sont encouragées, les candidatures d’équipes de création, démontrant parmi leurs membres des expériences complémentaires, une autonomie dans la réalisation d’œuvres similaires et une polyvalence en rapport avec la création d’oeuvre proposée. L’équipe doit présenter un portfolio conjoint démontrant sa capacité à réaliser le projet de création.

LES TYPES DE PROJET ADMISSIBLES
Toutes les approches artistiques visant à définir ou à redéfinir la création de contenus immersifs sont éligibles au présent appel de projet.

Les projets recherchés visent la création d’œuvres immersives dédiées à la Satosphère de la SAT et doivent exploiter en partie ou en globalité les particularités de ce dispositif, soit :

Une expérience audiovisuelle immersive originale pour le spectateur ;
L’espace virtuel environnemental ou de scénographie augmentée ;
Le système de spatialisation sonore omnidirectionnel et tridimensionnel en temps réél ;
La gestion en direct des contenus audiovisuels et de l’espace interactif ;
La modularité de l’espace tridimensionnel et de l’écran sphérique ;
Les œuvres explorant la singularité et l'innovation dans le cadre des recherches mises en place par la SAT sur l'expérience immersive seront privilégiées :

Utilisation et contrôle de grande quantité de sources sonores tridimensionnelle via Supercollider*, SATIE (a high-density 3D audio scene rendering environment for large multi-channel loudspeaker configurations) ;
Utilisation de senseurs, caméras, pointeurs, outils de positionnement ou de capture de mouvement a des fins d'interactivité, de gestion performative ou d'édition en temps réél de scénes 3D immersives ;
Utilisation de caméras sphériques 360, de micros ambisoniques ou autre méthodes de captation A/V immersives ;
Utilisation originale de méthodes de mapping/cartographie performative temps réél.
Sont aussi valorisés, les projets bonifiant, par une intégration particulière à la création, un ou plusieurs éléments enrichissant l'expérience immersive publique mettant en lumière les particularités de ce médium. Les oeuvres finales doivent être d'une durée de 25 à 40 minutes.

LA CRÉATION D'OEUVRE
Les projets retenus ont pour objectif la création d'une oeuvre immersive qui pourra être diffusée dans la « Satosphère ». La période de création visée par le présent appel se situe aux alentours de l'hiver 2017 et du printemps 2018 pour une diffusion dans le cadre de la saison 2018/2019 (horaire sujet à changement sans préavis).

La SAT offrira en soutien aux artistes dont les projets seront sélectionnés, un accès à son laboratoire de création immersive, ainsi qu’au dispositif de la Satosphère. Un budget détaillé et un échéancier de production sont à fournir en annexe avec le formulaire de candidature.

NOTE

La SAT se réserve le droit de mettre un terme à la création ou à la diffusion d’une œuvre suite à sa sélection, à toute étape de sa production et de refuser la présentation d’un projet jugé incomplet, insuffisant, éthiquement non conforme à ses politiques. Dans un tel cas, la SAT pourra le retirer entièrement de sa programmation, et ce, à tout moment et sans préavis.

DATES À RETENIR
Date limite pour l'appel à projet: Jeudi 1er juin 2017

Analyse des dossiers et réponses aux artistes: fin juin 2017;
Rencontre avec les artistes et les équipes sélectionnées : Été 2017 (Juillet / Août);
Évaluation finale des projets par la SAT: automne 2017 ;
Début de la période de production : à compter de hiver 2017/ printemps 2018 ;
Diffusion de la création : Diffusion de la création d'oeuvre : saison 2018/ 2019.


CRITÈRES D'ADMISSIBILITÉ
1- Innovation : Le projet de création doit faire preuve d’une avancée artistique ou technologique dans le secteur de l'expérience immersive et se distinguer par son approche dans l'exploration qu'il propose.

2- Authenticité : L’oeuvre produite doit être originale et exempte d'extraits, d'échantillonnages ou de contenus qui ne sont pas libre de droit ou issus d'une création précédente de l’artiste ou de tierces personnes.

3- Autonomie : Les artistes doivent démontrer une autonomie sur les principaux aspects techniques et de création du projet. Seuls les artistes ayant reçu une formation théorique et pratique, validée par l'équipe d’immersion, pour la production d'imagerie et de son immersifs sont éligibles. Pour tous les autres aspects de la création liés au projet (interactivité, mouvement, robotique, performance, scénographie, etc.) l’artiste ou les membres de son équipe doivent posséder les compétences requises.

 

COPRODUCTION
La SAT évaluera la forme de son support en bien et services incluant une contribution monétaire sous forme de cachet après une évaluation des projets retenus lors de rencontres de production avec l'équipe d'immersion. En fonction du type de projet, de son budget de production et des ressources disponibles la SAT peut contribuer à un cachet maximum de 10K $CAD par projet sélectionné en plus des autres ressources dédiées (Satosphère, labodôme, équipements spécialisés et expertise technique en immersion.

Sauf exception et en conformité avec une recommandation du comité artistique, la SAT ne défraie pas les frais de déplacement ni de Per diem pour les artistes sélectionnés et leurs collaborateurs;
Les frais de production doivent faire l’objet d’un budget détaillé fourni spécifiant ce que l'artiste attend de la SAT et ce qu'il prévoit investir dans son projet;
La SAT peut rédiger une lettre d’intention pour faciliter la recherche de financement ou de subventions;
La SAT offre le soutien de son département de communication pour la diffusion, l'archivage audiovisuel et les communications reliées au projet dans ses réseaux et sur son site web ;
Une entente de création spécifiant les modalités de production et de diffusion de chaque création retenue est rédigée en collaboration avec l'artiste.

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SOFT LOVE

Publié le 5 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans spectacle

SOFT LOVE

Le vendredi 12 mai 17
20h30 - Réservation en ligne
Tarif : Gratuit avec Pass Cube / 5€
Public : Tout public

Softlove relate 24h de la vie d’une femme à travers le regard avisé et éperdu de son assistant numérique. Un système intelligent connaît tout de la personne dont il a la charge exclusive, l’accompagnant à chaque instant de son quotidien. À toute heure du jour ou de la nuit, cette entité invisible et omnisciente est programmée pour anticiper ses désirs. Or, cette machine est douée d’affect et tombe secrètement amoureuse...

Publié en 2014, le texte d’Eric Sadin Softlove franchit une nouvelle étape avec cette adaptation théâtrale, ou plutôt une forme plus (con)textuelle, dans un format un peu particulier : le monologue d’une Intelligence Artificielle.

Dans un présent anticipé, ou un futur proche, à l’heure du big data, des systèmes prédictifs, des smartphones et tablettes, des objets connectés, bracelets biométriques, deep learning et des applications diverses, une inversion critique est franchie : nos ordinateurs nous coachent désormais dans tout notre quotidien et nous leur déléguons massivement de nouvelles tâches de notre travail, de notre corps, de notre cerveau... Mais pour quels enjeux ?

 

Texte Éric Sadin
Mise en scène Frédéric Deslias
Avec Cécile Fišera et M.A.T.I (une Intelligence Artificielle)
Création 3D Hugo Arcier
Composition audio et visuelle Léopold Frey
Design Stéphanie Marin
Plasticiens Elisabeth Bikond Nkoma & Rafaël Guivarc’h
Développement Ben Kuper
Anthropomorphe Arnaud Chéron
Voix synthétiques Voxygen©
Lumière Melchior Delaunay
Scénographie Frédéric Deslias, Aurélie Lemaignen
Régie plateau Pierre-André Goursolas
Construction Ateliers AKELNOM
Domotique TimeSquAir ©Digital Airways
Partenariat technologique INSA de Rouen Résidence Arts-Science 2015
Dramaturgie / Adaptation Frédéric Deslias & Cathy Blisson
Administration Véronique Rougier

Co-productions et partenaires : Région Basse-Normandie, DRAC de Basse-Normandie, Le CNC / Dicréam, Comédie de Caen - Centre Dramatique National (CDN), ARCADI, Le Quai des Arts -Argentan, Ville de Caen, Conseil Général du Calvados, INSA de Rouen et la DRAC Haute-Normandie - Programme de résidence ART/SCIENCE 2015, AADN - Lyon, Les Ateliers Intermédiaires – Caen, Le Cube.

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MAPPING FESTIVAL 2017 - GENÈVE

Publié le 4 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals

MAPPING FESTIVAL 2017 - GENÈVE

Du 11 au 28 mai 2017, tous les passionnés de culture numérique se réunissent dans plusieurs lieux de la ville, entre ambiance clubbing et échanges d'idées.

Il s'agit sans doute du festival le plus à la pointe de la technologie. Un peu plus de deux semaines d'explorations numériques en tout genre, divisées en 3 volets distincts : Mapping EXPO, Mapping LAB et Mapping LIVE. De quoi ravir les mordus d'innovation de tous bords !

D'un esprit résolument novateur, le festival s'associe à plusieurs espaces citadins pour déployer performances audiovisuelles, musiques clubbing, mapping architectural mais également workshops et conférences.


Le programme 2017 n'est pas encore dévoilé mais le mystère sera rapidement levé. Tenez-vous au courant en aimant notre page facebook, où vous retrouverez toutes les actualités culturelles en Suisse romande.

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Robot Sex, Social and Ethical Implications

Publié le 3 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Robot Sex, Social and Ethical Implications

Les sexbots arrivent. Étant donné le rythme des progrès technologiques, il est inévitable que des robots réalistes spécialement conçus pour la satisfaction sexuelle des gens se développent dans un avenir pas trop lointain. Malgré la fascination de la culture populaire avec le sujet et l'émergence de la campagne très médiatisée contre les robots sexuels, il y a eu peu de recherches universitaires sur les implications sociales, philosophiques, morales et juridiques du sexe robot. Ce livre comble l'écart, offrant des perspectives de la philosophie, de la psychologie, des études religieuses, de l'économie et de la loi sur l'avenir possible des relations sexuelles robot-humain. 

Les contributeurs discutent de ce qu'est un robot sexuel, s'ils existent, pourquoi nous devrions prendre le problème au sérieux, et ce que cela signifie pour «avoir des rapports sexuels» avec un robot. Ils font le cas pour développer des robots sexuels, Plaidant pour leur nature bénéfique, et l'affaire contre elle, pour des raisons religieuses et morales; Ils considèrent le sujet du point de vue du robot, abordant des problèmes tels que le consentement et l'agence; Et ils demandent s'il est possible qu'un humain forme une relation amoureuse mutuellement satisfaisante avec un robot. Enfin, ils spéculent sur l'avenir de l'interaction sexuelle humain-robot, compte tenu de l'acceptabilité sociale des robots sexuels et de l'effet possible sur la société. 

 

John Danaher et Neil McArthur, 2017, Robot Sex, Social and Ethical Implications, The MIT Press.

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(in)tact

Publié le 2 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans exposit

(in)tact

Du mardi 09 mai au samedi 27 mai 17
Tarif : Entrée libre
Public : Tout public

(in)tact est une installation interactive lumineuse et sonore, composée d’un sol et d’un ciel interactifs.

Cette surface céleste de cellulose est animée par différentes représentations lumineuses abstraites du climat, appuyées par des illustrations sonores spatialisées. Comme un rituel, les visiteurs sont priés de se déchausser avant de fouler le tapis de ouate de l’installation. Deux guides‐danseurs invitent les participants à s’étirer et tendre leur main pour caresser les nuages électroniques.

En créant un contact par leur corps entre le sol et ciel, l’état climatique local de la zone touchée s’excite ; les brises légères laissent place au vent, à la pluie puis, à la tempête. Ces altérations locales répondent également à des règles combinatoires. Ainsi, les averses proches tendent à se propager rapidement tandis qu’un orage général provoquera un crash du système. De ces dynamiques combinatoires émerge une expérience ludique entre les visiteurs et les performeurs.

Artiste numérique spécialisée dans la conception d’expériences ludiques, Tatiana Vilela dos Santos se distingue par son approche qui applique des méthodologies issues du game design à différents champs artistiques.

Danseur et chorégraphe formé auprès de Merce Cunningham, Jean-Marc Matos s’intéresse aux projets chorégraphiques mettant en lumière la confrontation entre le corps et les technologies numériques.

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L'imaginaire (Revue Alkemie, n°20)

Publié le 1 Mai 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

L'imaginaire (Revue Alkemie, n°20)

L'imaginaire
Appel à contribution pour le numéro 20 d’Alkemie
Revue de littérature et philosophie
 
Dans un de ses Fragments verticaux, le poète argentin Roberto Juarroz écrit : « La prétention de vouloir atteindre la raison détourne la pensée et la transmue en une rigide statuaire mentale. Se retenir au-dessous de la raison permet peut-être par contre d’entrevoir des territoires plus libres de la création humaine, tels que la poésie ou certains paysages inespérés de l’imagination. Un peu moins de raison peut nous conduire à un peu plus de raison. » Ainsi, l’imaginaire relèverait-il davantage d’une raison déraisonnée, déraisonnante que d’une raison déraisonnable. L’imaginaire est un élargissement du territoire du réel, un déploiement hercynien de nos sens. Il convoque une sorte de mémoire collective, originelle, creuset des mythologies, des religions, de toute œuvre d’art, et même de certaines découvertes scientifiques. En mathématiques, pour résoudre certaines équations, certains problèmes insolubles avec les nombres réels, un savant suisse, Leonhard Euler, eut l’idée géniale d’inventer un nombre imaginaire i, tel que i² = -1, démultipliant indéfiniment les possibilités de calcul et de raisonnement.


L’imaginaire, donc, comme secours, recours au réel. Il n’en propose pas une herméneutique, mais en est plutôt le prolongement transgressif, parfois rédempteur. Husserl définissait l’image comme une intuition participant de ce qu’il appelle la pensée flottante des choses en soi, « entre être et non-être », qui convoque une porosité sensorielle d’ordre fluente, esquissée et réfléchie, au sens où l’image procède du miroir, de la réflexion radicalement subversive de la perception du réel.


    Pour Cornelius Castoriadis, l’imaginaire est l’expression de notre puissance de création. Une sorte de démiurgie de la réalité à dimension humaine, qu’il pourrait être tentant de ramener à la Weltanschauung schopenhauerienne, malgré les indénombrables passerelles existant entre réel, rationnel et imaginaire, ces points cardinaux de notre présence au monde. Ainsi, l’imaginaire serait au réel l’équivalent du rêve du papillon pour le philosophe dans la célèbre fable de Tchouang-Tseu : une permutation, transmutation indéfinie, sans élucidation possible.


Thierry Gillyboeuf
Les contributions, inédites et en langue française, sont à envoyer jusqu’au 1er juin 2017. Les textes doivent être transmis au comité de rédaction, à l'adresse mihaela_g_enache@yahoo.com (en format Word, 30 000 signes maximum, espaces compris). Nous vous prions d'accompagner votre article d’une courte présentation bio-bibliographique (400 signes) en français, d'un résumé (300 signes) et de cinq mots-clefs en anglais et en français.


Date limite :


Site de la revue Alkemie : http://www.revue-alkemie.com
Directrice : Mihaela-Genţiana STĂNIŞOR (mihaela_g_enache@yahoo.com)

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Vérités et mensonges de nos émotions

Publié le 30 Avril 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Vérités et mensonges de nos émotions

Les émotions apparaissent souvent comme un ultime refuge. La culture de l'authenticité basée sur les émotions se développe de plus en plus. Il faut faire ce que l'on "ressent", il est toujours conseillé de "ressentir" ce que l'on fait… Et si les émotions nous trompaient ? Les émotions que nous éprouvons sont loin d'être toujours le reflet de nos expériences intimes du monde. Il y en a que nous nous cachons à nous-mêmes et d'autres que nous nous interdisons d'éprouver. Ce livre nous engage à identifier nos différentes émotions, car c'est en les cernant qu'on peut arriver à s'en dégager et à les maîtriser.

 
Serge Tisseron, 2011, Vérités et mensonges de nos émotions, Le Livre de Poche: Vie pratique, 224 pages, 6,10 euros
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Dedoublements

Publié le 29 Avril 2017 par Anaïs BERNARD dans exposit

Dedoublements

Exposition DEDOUBLEMENTS
Du 4 au 21 mai 2017
Vernissage le 4 mai à partir de 18H30
60ADADA, 60 rue Gabriel Péri 93200 Saint-Denis

 

LES ARTISTES : Sergey Balovin / Claudia Beccato / Françoise Bonthe-Diallo / Laurent Choquel / Pierre Clisson / Sylvie Decugis / Marie-Astrid Fedon / Tristan Felix / Simon Lambrey / Dijana Melvan / Sathy Ngouane / Zaven Paré / Thomas Petit / Jean-Nicolas Reinert / Soizic Sanson / Claire Sistach

 

La notion du dédoublement a toujours fasciné, quelle que soit l’époque ou la culture. Et la figure du double renvoie à des questions aussi diverses que centrales dans notre manière de concevoir le soi et l’altérité. C’est la question du double, de l’image spéculaire de soi, qui est traitée dans les innombrables autoportraits peints à travers les siècles. Cette même question sous-tend les croyances populaires concernant les sosies et les débats éthiques autour du clonage. Et c’est encore le trouble de la duplicité qui marque l’esprit de qui se retrouve au contact d’un couple de jumeaux ou de siamois. Sont-ils un seul ou plusieurs ? Quelle frontière, quelle continuité entre ces deux êtres-là ? Le doute parfois s’insinue. Cette sensation de dédoublement fait vaciller notre notion de la personne, de l’individu indivisible. Le thème du double est aussi souvent associé à la « folie ». Un seul corps peut-il être habité par plusieurs personnes ? Qu’est-ce qu’être possédé ? Que nous racontent Dr Jekyll et Mr Hyde ? Quid de l’épidémie de personnalités multiples aux Etats-Unis dans les années 80? La mort, question s’il en est, a également sa place dans cette histoire, avec l’idée selon laquelle elle consisterait en un abandon du corps physique par un corps astral, doubles l’un de l’autre selon des théories parapsychologiques. Enfin, le double est cette partie de nous-mêmes que nous projetons mentalement dans le passé de nos souvenirs ou le futur de ce que nous serons, et aujourd’hui, à l’ère technologique, dans divers mondes virtuels, doubles mondes, par le biais d’avatars numériques.
Dans le cadre de l’exposition « DEDOUBLEMENTS », quinze artistes ont été invités à donner leur lecture personnelle de cette problématique à travers des médias très divers : dessins, peintures, sculptures, mais aussi performances, installations acoustico- poétiques et dispositifs d’immersion en réalité virtuelle. DEDOUBLEMENTS, sans souci d’exhaustivité tant le domaine est vaste, propose un point de vue forcément subjectif sur la duplicité et ses avatars, fait de multiples perspectives et cheminements. L’exposition incite au questionnement et donne à vivre des expériences sans chercher à répondre à quoique ce soit. Ou si quelque chose... peut- être essaie-t-elle simplement de dire que cette question du double, pourtant aussi ancienne que l’humanité, n’a jamais été aussi pertinente qu’aujourd’hui.

 

AUTOUR DE L'EXPOSITION

Le 3 mai à Mains d’œuvres
12H00 – 15H00
Performance de Sergey Balovin et Claudia Beccato : In Kind Exchange / Troquer avec les artistes son propre « trans-morphing »
Mains d’œuvres, 1 rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen
M° Garibaldi (ligne 13) ou Porte de Clignancourt (ligne 4)
https://www.facebook.com/events/247342475674157/

Le 2 mai au 6b
13H00 – 15H00
Performance de Sergey Balovin et Claudia Beccato :
In Kind Exchange / Troquer avec les artistes son propre « trans-morphing »
Le 6b, 6-10 quai de Seine, 93200 Saint-Denis
Tramway n°1 : station Gare de de St Denis

Le 11 mai au 6b
20H30
Projection de Tophie et Somas et de Double double ? de Thomas Petit, projection-performance Umbellifera de Tristan Felix, présentation du projet DualCorps par Soizic Sanson et Claire Sistach
Le 6b, 6-10 quai de Seine, 93200 Saint-Denis
Tramway n°1 : station Gare de de St Denis

Dedoublements
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IN - OUT / PARADIS ARTIFICIELS 2017

Publié le 28 Avril 2017 par Anaïs BERNARD dans artiste

IN - OUT / PARADIS ARTIFICIELS 2017

"IN - OUT / Paradis Artificiels" est une oeuvre / installation multisensorielle inédite de Miguel Chevalier imaginée pour le parc du Domaine de Chaumont-sur-Loire et accompagnée par une musique générative originale de Jacopo Baboni Schilingi.

Une architecture demi-sphérique en bois, recouverte de films holographiques, s'irise au soleil, tel un scarabée géant de 12 mètres de diamètre. Selon la luminosité, cette architecture embrasse toutes les couleurs du spectre lumineux et attire le visiteur. Invité à pénétrer dans ce dôme géodésique, le visiteur découvre à l'intérieur d'un second dôme de 8 mètres de diamètre un jardin virtuel projetée sur les parois à 360°. Il quitte la réalité et profite de cette expérience d’immersion unique où tous ses sens sont mis en éveil. Ce jardin virtuel explore avec poésie la question du lien entre nature et artifice. Selon une démarche initiée à la fin des années 90, cette oeuvre prend appui sur l’observation du règne végétal et sa transposition imaginaire dans l’univers numérique.

Cette nature virtuelle s'inspire des arborescences, mêle différentes espèces d’arbustes, de feuillages, de fleurs qui rappellent la végétation des sous-bois. Cette nature aux formes parfois réalistes, parfois abstraites, se génère à l’infini. Les plantes naissent aléatoirement, s’épanouissent, avant de disparaître sous les yeux du visiteur. Le jardin se renouvelle et se métamorphose en permanence, enrichi par la musique de Jacopo Baboni Schilingi.

Par cette immersion au cœur de cette architecture demi-sphérique enveloppante, ce monde virtuel reconfigure notre vision du lointain et du proche, ouvre sur l’infini. Les plantes tournoient et s’entrelacent en un mystérieux ballet végétal. La légèreté de leur danse trace les contours d’un jardin, qui comme un microcosme, semble résumer l’évanescence de la beauté et de la vie.

L’installation “In / Out – Paradis Artificiels” est réalisée en co-production avec le Domaine de Chaumont-sur-Loire,
Grâce au soutien de Claire et François Durand-Ruel, Danièle Kapel-Marcovici / Présidente de la Fondation Villa Datris, Brigitte Lescure et Emmanuel d’André, Antoine Wargny / Wargny Assurances, Lélia Mordoch / Galerie Lélia Mordoch – Paris / Miami, Nicolas Gaudelet / Voxels Productions.

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