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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses

Publié le 31 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Rebecca Horn, Die sanfte Gefangene [La douce prisonnière], 1978

Rebecca Horn, Die sanfte Gefangene [La douce prisonnière], 1978

Exposition: Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses
Du 8 juin 2019 au 13 janvier 2020
Lieu(x) : Centre Pompidou-Metz , Galerie 2

L’exposition Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses au Centre Pompidou-Metz met en lumière le riche éventail de formes d’expression déployées par l’artiste. Suite à une maladie pulmonaire, Rebecca Horn fait du corps le matériau privilégié de son œuvre. À travers son goût pour les associations paradoxales, elle met inlassablement en scène les antagonismes qui sous-tendent nos vies : sujet et objet, corps et machine, humain et animal, désir et violence, force et infirmité, harmonie et désordre. Le vivant et l’inerte apparaissent transfigurés, l'objet est doué d'âme, l'individu est caractérisé par sa fragilité physique et sa capacité à se réinventer. De là naît l’inquiétante étrangeté de son œuvre.

Rebecca Horn perpétue de manière unique des thèmes légués par la mythologie et les contes, tels que la métamorphose en créature mythique ou hybride, la vie secrète du monde des objets, les secrets de l’alchimie ou les fantasmes de corps-automates. Elle fait résonner ces thèmes fondateurs, qui ont peuplé de nombreux courants de l’histoire de l’art tels que le maniérisme ou le surréalisme avec l’histoire contemporaine. L’exposition souligne l’apport des pairs spirituels de l’artiste qui ont nourri son imaginaire : Man Ray, Marcel Duchamp, Meret Oppenheim, ou Constantin Brâncuși. Ses films sont sous-tendus par une énergie libératrice et anarchique où la poésie et l’humour désamorcent souvent la violence latente. Ils s’attachent d’abord à documenter ses performances intimistes et corporelles, puis s’affranchissent progressivement pour devenir l’arène privilégiée où les sculptures mécanisées et les acteurs sont engagés dans des récits tout à la fois tragi-comiques ou surréels.

D’un théâtre de l’intime, habité par son corps meurtri, elle s'ouvre progressivement au monde afin d'en rendre sensibles les vicissitudes et le déracinement des hommes déplacés par les conflits et l'exil, à l'image de son œuvre Bee’s planetary map, en référence à l’exil, et à ceux « qui ont perdu leur équilibre ». Rebecca Horn oppose au « mouvement de fuite » qui parcourt le monde, « une stabilité, un lieu où les êtres peuvent retrouver leur identité » 1. Elle exprime la force de l’art comme expression primordiale de la vie et de la conscience de soi, au-delà de toute limite. Cette exposition est une invitation à partager cette scène sensible afin qu'elle devienne pour le visiteur-spectateur « l’espace libre de sa propre imagination » 2.

 

1 Rebecca Horn, Doris von Drathen, Au point zéro des turbulences, in Rebecca Horn, catalogue d’exposition, Institut für Auslandsbeziehungen / Carré d’art, Nîmes, 2000, p. 168.
2 Rebecca Horn, à propos de Der Eintänzer 1978, catalogue d'exposition de Nîmes p.50

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LA MUTANTE GARDEN PARTY

Publié le 30 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Evenement, evenement

LA MUTANTE GARDEN PARTY

La Spirale, la Gare Expérimentale et Mutation Magazine vous invitent à LA MUTANTE « GARDEN PARTY » ! Une fête champêtre, un grand moment de magie au coeur du chaos urbain.

Samedi 8 juin 2019, de 14:00 à 23:00, entrée à prix libre et rafraîchissements à prix doux sous le soleil de la Gare Expérimentale (18 boulevard Sérurier, 75019 Paris, à 50 mètres du métro Porte des Lilas).

Concerts originaux, projections de films rares ou inédits, conférences étranges, Djs sets fantasmagoriques, démonstrations de jeux vidéo alternatifs et encore bien des surprises !


MENU DES RÉJOUISSANCES
Ouverture des portes : 14:00

:: SALLE DE SPECTACLE (rez-de-chaussée) :

15:00 - « THE PSYKEDEKLIK TRIP ADVENTURES »
Franchissons les limites de l'espace et du temps avec cette première mondiale de l'épatant film documentaire, beatnik et cosmique de Lionel « Foxx » Magal, véritable légende de l'underground hexagonal et mondial.
-- https://www.facebook.com/groups/criumdelirium/

17:00 - « CYBERPUNK IS NOT DEAD »
Cyberpunk, transhumanité, cybersexe ! Une conférence et un grand décryptage de notre époque troublée par Yann Minh, en chair et en réalité virtuelle, avec projections en temps réel sur grand écran.
-- https://www.yannminh.org/

20:00 - Concert : PHILIPPE LAURENT (Minimal Wave Records)
Pionnier des musiques électroniques depuis la fin des années 1970, artiste plasticien et compositeur d'opéras multimédias, Philippe Laurent incarne un futurisme d'une élégance singulière. 
-- https://philippelaurent.bandcamp.com/

21:00 - Concert : IDA SOFAR (Atypeek Music)
Après des années d’expérimentations, Ida Sofar s'est enfin révélée l'année dernière avec la sortie de son premier album « Mind », aux sonorités sombres, post-blues, électroniques et incantatoires.
-- https://idasofar.bandcamp.com/

22:00 - Concert : LOKI LONESTAR (Atypeek Music / Yearning Music)
Artiste polymorphe, Loki Lonestar a officié au sein des mythiques Micropoint et sort prochainement son album solo « Show No Mercy », dont il nous présentera en exclusivité le nouveau « We Are The Future ».
-- http://lokilonestar.com/

:: JARDIN :

DJs Sets :

16:30 - GUIDO MINISKY
DJ nomade, fondateur des Hafla Parties (curated by Acid Arab). Sonorités électroniques et orchestrations moyen-orientales, Guido nous embarquera dans un grand voyage à bord de son tapis volant.
-- https://soundcloud.com/guido-goldrush

18:30 - ANDRES KOMATSU (Doom Rec.)
Artiste électronique et fer de lance du Carbone 17, Andres Komatsu soulèvera la foule et fera chavirer les esprits dans une déferlante de slow techno, de dark disco et de chug music.
-- https://soundcloud.com/andreskomatsu

20:30 - MC EUROSHIMA (Alien Nation)
Agitateur aux multiples casquettes, homme de goût et cofondateur des cultissimes soirées Alien Nation, MC Euroshima propulsera sa freak attitude sur les jardins de la Gare Expérimentale.
-- https://soundcloud.com/mc-euroshima

Barnum :

14:00 - RANDOM BAZAR (sous réserve, à confirmer)
Oeuvres interactives et audacieuses, jeux vidéo indépendants et singuliers, Random Bazar et Antoine Herren nous initieront aux délices de la scène alternative vidéoludique. 
-- http://random-bazar.fr/

Stands :

14:00 - ERRATUM MUSICAL
Poésie sonore, bruits vaudous et expérimentations soniques, le label Erratum Musical présentera ses extravagances en la présence de son grand gourou et père fondateur, Joachim Montessuis.
-- http://www.erratum.org/

:: SALLE D'EXPOSITION (1er étage) :

14:00 - LA MUTANTE TÉLÉVISION
Projection non-stop de documents audiovisuels, rares ou inédits. Épisodes de L'Oeil du Cyclone, documentaire sur Philip K. Dick, portraits d'artistes singuliers, court-métrages et oeuvres inclassables.

Avec des créations et des productions de Christian Chapiron alias Kiki Picasso, Alain Burosse, Ariel Kyrou, Tempsion Baphomet, Jérôme Lefdup, Yann Minh et de bien d'autres agités audiovisuels.

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Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles

Publié le 29 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles

Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles
5 juin – 22 septembre 2019


Le Musée Tinguely de Bâle et le Centre Pompidou-Metz font résonner de façon concomitante deux expositions consacrées à Rebecca Horn. Elles offrent des perspectives complémentaires sur l’œuvre d’une des artistes les plus singulières de sa génération. À Bâle, les Fantasmagories corporelles associent les premières réalisations performatives et les sculptures cinétiques plus tardives, soulignant ainsi les développements au sein de son travail pour mettre l’accent sur les processus d’altération corporelle et de transformation des machines. Théâtre des métamorphoses à Metz explore les processus de métamorphose, tour à tour animiste, surréaliste et machiniste et le rôle de matrice qu’a pu avoir sa pratique cinématographique, véritable mise en scène de ses sculptures.
Le travail de Rebecca Horn s’inspire constamment du corps et des mouvements du corps. Dans ses premières œuvres performatives des années 1960 et 1970, cela se manifeste par le recours à des objets qui, en tant qu’extensions corporelles, ouvrent sur de nouvelles expériences perceptuelles tout en ayant un effet restrictif. À partir des années 1980, l’artiste créé alors surtout des sculptures cinétiques et des installations de plus en plus vastes qui prennent vie grâce au mouvement. Le corps agissant est remplacé par un acteur mécanique. Ces processus de transformation entre corps augmentés et machines animées, qui traversent l’œuvre de Rebecca Horn depuis presque cinq décennies, constituent le cœur de l’exposition à Bâle : des œuvres performatives y jouxtent des sculptures-machines plus tardives pour illustrer le déploiement des motifs du mouvement dans le travail de l’artiste. Cette exposition bâloise, articulée en plusieurs histoires, retrace ainsi une évolution artistique comme « autant d’étapes dans un processus de transformation » (Rebecca Horn) à partir de quatre thèmes et montre la continuité de son travail.

Mes performances ont commencé par des sculptures corporelles. Tous les mouvements de départ étaient les mouvements de mon corps et de ses extensions.

Rebecca Horn, 1997

Pour moi, ces machines sont animées, elles agissent, elles tremblent, elles frissonnent, elles s’évanouissent et s’éveillent soudain à une nouvelle vie. Ce ne sont en aucun cas des machines parfaites.

Rebecca Horn, 1993

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La Princesse et son MAC / Princesse de l’i-REAL : l’EN-VERS d’un processus de sédimentation

Publié le 28 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Artiste

La Princesse et son MAC / Princesse de l’i-REAL : l’EN-VERS d’un processus de sédimentation

Notre légende s’écrit chaque jour à partir d’un savant dosage d’informations et de traces laissées sur les réseaux sociaux et Internet ; et ce sont toutes les connexions laissées libres entre ces informations qui construisent cette i-STORY. Du merveilleux jaillit : devant l’écran miroir aveuglant de ces connexions qui délivrent de rapides traits de lumière, furtivement, JE peut se ®-VOIR « Princesse de l’i-REAL », pendant que MOI son dragon disparaît sous les couches de sédiments. MOI le dragon est en sécurité…

Pour comprendre les différents processus mis en œuvre par l'interactivité de l'information sur les #reseauxsociaux il nous est indispensable d'étudier les relations tissées par #CaroleBrandon dans son œuvre et sa thèse #entrecorpsmachine !+) #MarcVeyrat > #LaPrincesseetsonMAC / Princesse de l’i-REAL : l’EN-VERS d’un processus de sédimentation.

O-H Peter !+) Peter !+) Ne te mets pas en B-O+O-L pour La Carte “ultra-instrumentale“ dirait notre ÂME-i Roberto !+) Encore l'i-STORY !-D La Fabrique des Histoires, en !-Direct dU Désert de Retz, entouré par “7 Limaces Noires chantent ME-LE“ — ©-) Le Moucharabieh O-K Carole !+) O-u La C-O+O-P du Père François — Spécial dédicace to AR Avec un Clin d'Œil à Marcel... 

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MANIFESTE-2019

Publié le 27 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

MANIFESTE-2019

ManiFeste pour les arts du temps (musique, théâtre, vidéo, cinéma) et l’invention technologique, le festival de l’Ircam est le grand rendez-vous parisien dédié à la création et à l’émergence artistique. Du 1er au 29 juin, le festival ManiFeste-2019 réunit plus de cent cinquante artistes, ainsi que les jeunes stagiaires interprètes et compositeurs de son académie, venus des cinq continents. Découvrez trente créations inédites, dont celles de Pascal Dusapin, Philippe Manoury, Georgia Spiropoulos, Simon Steen-Andersen ou Januibe Tejera. Elles intègrent toutes des dispositifs originaux qui dynamitent l’exercice même du concert. Laissez-vous surprendre par l’opéra Samstag aus Licht de Stockhausen revisité par le Balcon, par les œuvres de Ludovic Lagarde ou Peter Tscherkassky. Écoutez ou réécoutez le répertoire de compositeurs incontournables comme Emmanuel Nunes, Kaija Saariaho, Giacinto Scelsi, Iannis Xenakis, etc.

L’idée de l’enfance, l’enfance d’une idée : deux versants pour ManiFeste 2019, le rendez-vous de la création musicale dans le concert des autres disciplines. En ouverture, Lullaby Experience de Pascal Dusapin, un rêve de jeunesse, une constellation de berceuses individuelles, autant de Rosebud qui voltigent dans la chambre de l’enfant. En clôture, Samedi de Lumière, rituel liturgique de Stockhausen.

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« Auctorialité ». Repenser l’auteur dans les arts et l’histoire de l’art

Publié le 26 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence

« Auctorialité ». Repenser l’auteur dans les arts et l’histoire de l’art

Colloque du 3 au 4 juin 2019.

« Auctorialité ». Repenser l’auteur dans les arts et l’histoire de l’art.
 
L’étude attentive de la genèse d’une œuvre d’art montre qu’un artiste n’en est pas toujours le seul auteur. Les tendances contemporaines de l’appropriation et de la citation, ainsi que les nouvelles technologies et le champ de leurs possibilités, ont contribué à renouveler au cours des dernières années notre conception de l’auteur et ont rendu nécessaire un élargissement des outils scientifiques et théoriques de l’historien de l’art. En France, ces réflexions, dont les développements épistémologiques ont d’abord été appliqués à l’histoire de la littérature, ont conduit à l’apparition du terme « auctorialité ». L’usage de ce néologisme et des problématiques qu’il recouvre s’est récemment ouvert à d’autres disciplines comme l’histoire de l’art à travers, par exemple, les travaux de Charlotte Guichard. L’émergence de nouveaux champs de recherches, comme celui du « nouveau connoisseurship », ont contribué à renouveler notre compréhension de la relation qui unit l’engagement physique de l’artiste et sa qualité d’auteur au cours des périodes anciennes. Par ailleurs, réinterroger des modèles théoriques développés aux XIXe et XXe siècles permet également de réfléchir à la question de l’auctorialité dans une perspective contemporaine. En quoi le modèle poststructuraliste, né du champ littéraire, est-il un outil de réflexion pertinent pour aborder ce sujet ? L’article de Roland Barthes, La mort de l’auteur, paru en France en 1968, ainsi que les développements concomitants autour de cette notion chez des philosophes et théoriciens tel que Michel Foucault, ont contribué à réinterroger le sens à donner au mot « auteur » dans les arts, notamment au XXe siècle.
Dans cette perspective, ce colloque entend réfléchir aux différents modèles théoriques relatifs à l’auctorialité en convoquant des exemples tirés de l’histoire de l’art du XVIe siècle à nos jours. À travers le questionnement de ces modèles, ces journées chercheront à montrer en quoi des exemples tirés de l’époque moderne (XVIe - XVIIIe siècles) participent au débat actuel sur l’auctorialité. En multipliant les sources disponibles, en soulignant l’importance des pratiques collaboratives, en convoquant différents termes appartenant au champ sémantique de l’auteur (signature, pastiche, copie ...) ou encore en considérant le rôle du regardeur, ce colloque cherchera à mettre en valeur la pluralité des approches épistémologiques relatives à la question de l’auctorialité dans l’art et l’histoire de l’art. Dans quelle mesure les pratiques d’atelier et de copies aux XVIe et XVIIe siècles viennent-elles contrarier l’idée romantique du génie de l’artiste ainsi que de la prétendue singularité de son œuvre ? En quoi l’étude de ces questions sur l’originalité met-elle en perspective les débats plus récents concernant les développements technologiques et numériques ? En quoi le concept d’auctorialité abrite-t-il d’autres questionnements, comme celui de la place de l'interprète dans la performance artistique et chorégraphique, ou encore celui du geste technique chez l’artiste ? Comment remettre en question un modèle artistique conçu par l’Occident dans un monde de plus en plus mondialisé ? En quoi le prisme de l’« entangled history » permet-il de réévaluer la figure de l’auteur et de renouveler notre regard sur les pratiques collaboratives ?
Ce colloque abritera donc une pluralité de perspectives sur l’auctorialité dans les arts et l’histoire de l’art ainsi que sur son récit historiographique. À la lumière de différents cas d’études, une réflexion sur le rapport d’un auteur à son travail artistique à travers les siècles sera engagée en mettant l’accent sur les pratiques collectives ou post-auctoriales.

Conception et organisation: 
Ann-Cathrin Drews, Soersha Dyon, Dominik Eckel, Milena Gallipoli, Jannik Konle, Blanche Llaurens, Agata Pietrasik, Annabel Ruckdeschel

Contact : Dominik Eckel (deckel@dfk-paris.org); Jannik Konle (jkonle@dfk-paris.org)

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HS Fest - Festival du documentaire eXPérimental "Hors Sujet"

Publié le 25 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

HS Fest - Festival du documentaire eXPérimental "Hors Sujet"

Pour le dernier week-end de mai et la belle entame de juin, on transforme la GareXp en ciné-club de documentaire expérimental !
         L’important ce n’est pas la forme, c’est le fond !

Quatre jours de programmation, des dizaines de docu, quelques instals immersives, des performances, pour relier une clef de voûte qui nous tient à cœur : se rencontrer autour du cinéma, de la vidéo… de la création audiovisuelle indépendante et surtout contre-culturelle, expérimentale et riche de tout ce qui constitue le monde - les mondes ! - que l’on traverse.

Rendez-vous dès le 29 mai pour quatre journées dédiées à la projection expé, avec les réals, l’équipe Xp pour vous accueillir, des points de vue à partager et des images dans les mirettes, en veux-tu en voilà !

Entrée à prix libre, buvette Xp sur place.

///   ///   ///   mercredi 29 mai   ///    FiLMS VAgAbONdS   ///   ///   ///
 
16h00 -​ ​Bomarzo​ de Claude Grunspan . 
17h15 -​ ​Une autre montagne/ Baska bir dag​ de Anouck Mangeat et Noémi Aubry . 
19h30 -​ ​Estrellas del Semaforo​ de Margot Cami  
21h15 -​ ​Un Grand Bruit​ de Guillaume Mazloum . 

///   ///   ///   jeudi 30 mai   ///    FiLMS PoUR AdULTeS  ///   ///   ///
 
17h30 -​ ​La vie sur scène​ de Benoit Maestre  
18h50 -​ ​Les Grecs ne travaillent pas​ de Béatrice Turpin . 
20h10 -​ ​In trouble with Cathy (Sewing Game)​ de Amaury Grisel 
20h53 -​ ​Film avec cocaïne​ de Audrey Lehont 
21h20 -​ ​Le corps don​ ​de Sidonie Deschamps 
22h00 -​ ​ XXX - HIDDEN SCREENING  

///   ///   ///   vendredi 31 mai ///   FiLMs HoRs-SujEt    ///   ///   ///
 
17h00 -​ ​Hôpital​ de Sidonie Deschamps  
17h40 -​ ​Paroles de Zinc : « Le Bistrot » et « La Crise »​ de Seb, Fred et Will  
18h20 -​ ​Rochline Rhapsodie​ de Olivier Garouste . 
20h00 -​ ​La nuit éclaire la nuit​ ​de Lo thivolle 
21h40 -​ ​La lucarne des rêves​ de Cendrine Robelin

///   ///   ///   samedi 1er juin   ///    FiLMs TeCHnoSurViValiSt   ///   ///   
 
14h00 -​ ​Une saison sans guy​ de Noémi, Alida, Manuel et Léo Aubry 
15h00 -​ ​L’or de Cajamarca​ de Alexandre Regol 
15h30 -​ ​Anti-Hero​ de Mectoub 
15h35 -​ ​Une histoire singulière de Paris​ de Charlotte Roumeguère 
16h00 -​ ​Extra-urbains​ de Elodie Rivalan  
16h10 -​ ​THS​Fest  connexion​ ​- Jumelage de festivals - Discussion en duplex avec l’équipe de la Toulouse Hacker Space Factory 
17h00 -​ ​The big guys is here​ de Antoine Hervé 
17h30 -​ ​Los come sombras​ de Chloé Belloc 
18h15 -​ ​Level 305​ de Adriana Ferrarese 
18h55 -​ ​NooGenesis​ de Yann Minh 
19h00 -​ ​La mort de la mort ?​ de Tutsy Navarathna   
19h45 -​ ​Urbex qui tourne mal​ de Scott Urbex.  
20h30 -​ ​Les maîtres silencieux​ de Naïs Van Laer 

///   ///  Hyper Submersions   ///    InstaLLatioNs AudioVisuElles  ///   ///
 
Jeudi 30 mai Qannes​  de Lundi Matin 
Vendredi 31 mai São Paulo mon amour​ de Xavier Faltot 
Samedi 1er juin Mutants​ de Grégory Boucheron 

Tous les pitch et synopsis sur  http://garexp.org/hs-fest
Plus d'info (horaires, accès...) sur garexp.org

La Gare eXPérimentale
18 bd Serurier
75 019 Paris
Porte des Lilas  

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VISITE DE LA FORÊT DE MONTMORENCY EN RÉALITÉ AUGMENTÉE

Publié le 24 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Evenement, evenement

VISITE DE LA FORÊT DE MONTMORENCY EN RÉALITÉ AUGMENTÉE

Smartphone en poche, laissez-vous guider pour une balade audio-augmentée en forêt de Montmorency. Dès le 25 mai, téléchargez l'application "La Forêt Augmentée", réalisée par Diplopixels, une start-up soutenue par la ville d'Enghien-les-Bains.

Dans le cadre de la Fête de la Nature demain , le 25 mai prochain, découvrez l'application La Forêt augmentée, lancée ce jour même. 

Portée par l'Office de Tourisme de Plaine Vallée , cette application innovante vous propose une promenade immersive et poétique en réalité audio-augmentée. Laissez vous bercer par des textes de Jean-Jacques Rousseau (grand marcheur dans la forêt de Montmorency) et découvrez le patrimoine, l'histoire, la faune et la flore de ces hauts lieux boisés. Expérience onirique garantie!

La ville, à travers le Centre des arts, a accompagné Plaine Vallée Tourisme dans la conception technique, logistique et artistique de l'application.

A l'origine de cette application, Diplopixels, une startup qui a développé son dispositif numérique innovant au sein du Numeric Lab d'Enghien-les-Bains. Découvrez ci-dessous l'article consacrée à cette startup dans le magazine Reflet. 

 

L'application La Forêt Augmentée sera disponible gratuitement à partir du 20 mai sur l'Apple Store et Google Play. 

 

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Illusion Réelle / Illusion virtuelle

Publié le 23 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

Illusion Réelle / Illusion virtuelle

Recto VRso est un festival international d'art et réalité virtuelle qui se tient dans le cadre du salon Laval Virtual, du 20 au 24 mars 2019. Conçue par l'artiste-chercheure Judith Guez, Recto VRso a pour objectif d'inviter les œuvres d'artistes, de chercheurs, d'étudiants et d'explorateurs qui interrogent de près ou de loin le médium de la réalité virtuelle, de manière à faire émerger de nouvelles formes artistiques. Recto VRso est constitué de deux volets : l'Art&VR Gallery présentera cette année une quinzaine d'œuvres sélectionnées lors d'un appel à projet international autour de la thématique : "Illusion réelle / Illusion Virtuelle" En parallèle, un parcours d'expositions artistiques plus libre sera accessible dans des lieux emblématiques de Laval (Théâtre de Laval, Bain-douche, jardin de la Perrine, Bâteau Lavoir, etc), laissant part à l'exploration artistique, émergente et hybride.

 

Laval Virtual, 2019, Illusion Réelle / Illusion virtuelle, Laval Virtual, 9.00 euros.

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Made in labo - DE la procréation artificielle au transhumanisme

Publié le 22 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

Made in labo - DE la procréation artificielle au transhumanisme

Nous vivons une profonde crise anthropologique.

En 1968, la grande question était : « Comment faire l’amour sans faire d’enfants ? ». Elle s’est retournée depuis 1978, année de naissance du premier bébé-éprouvette, en : « Comment faire des enfants sans faire l’amour ? » – révolution inouïe au regard de l’histoire de l’humanité.

La fabrication de ce bébé, conçu hors du corps humain, a peut-être ouvert la boîte de Pandore. Devenu accessible, notre génome est aussi devenu manipulable, modifiable, en attendant que les adeptes du transhumanisme le réécrivent pour produire un homme nouveau, un « posthumain » libéré des tares de notre condition, limitée et mortelle. Preuve est ainsi faite que l’engendrement, qui assure la transmission par la filiation, fait obstacle à la création. Celle de l’individu par lui-même, comme celle de la « posthumanité » rêvée.

C’est cette effroyable dérive de notre civilisation que Dominique Folscheid analyse, alliant comme personne connaissance scientifique et réflexion philosophique.

Un essai percutant, pour combattre dès aujourd’hui les cauchemars de demain.

 

Professeur de philosophie émérite à l’université Paris-Est, codirecteur du Département d’éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Dominique Folscheid a fondé en 1995 un enseignement de philosophie à destination des personnels de santé, devenu « l’École éthique de la Salpêtrière ». Il a notamment publié Sexe mécanique. La crise de la sexualité contemporaine (2002) ; L’Esprit de l’athéisme et son destin (2003) et contribué à Le Transhumanisme, c’est quoi ? (2018).

 

Dominique Folscheid, 2019, Made in labo - De la procréation artificielle au transhumanisme, Les éditions du Cerf, 512 pages, 24.00 euros.

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