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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

relation hommes-robots

Publié le 21 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans performance

relation hommes-robots

Relation hommes-robots
Alexandra Bensamoun & Coline Cuni
Jeudi 23 mai
19h00

Une soirée en deux temps sur la relation hommes-robots :
Alexandra Bensamoun est professeure de droit privé à l’Université de Rennes 1 (IODE-CNRS) et membre du Conseil d’administration du Centre d’études et de recherche en droit de l’immatériel (CERDI – Université Paris-Sud/Paris-Saclay). Spécialiste en droit de la propriété intellectuelle et en droit du numérique, elle enseigne ces disciplines en France et dans des universités étrangères.

Lors de la première partie de la soirée elle abordera l'utilisation actuelle des robots, de l'intelligence artificielle, du point de vue de l'éthique et du droit. 

Dans un second temps, l'artiste Coline Cuni présentera son installation avec un robot panthographe qui recopiera les gestes de l'artiste. Initiée en 2017, “Machin - Machine” est le fruit d'une collaboration entre l'artiste et deux étudiants en ingénierie mécanique et matériaux de l'ENS Paris Saclay. Ensemble, ils tentent de créer un robot capable de reproduire en direct les gestes de l'artiste, tel un pantographe mécanique en trois dimensions.

Coline Cuni déploie son travail dans l’espace entre sculpture, installation et performance. Jonglant avec de nombreux matériaux, comme le tissu, le bois ou la céramique, elle crée un vocabulaire composé d’éléments non-figuratifs et colorés. Les modules s’emboîtent, se font face, s'entrechoquent et s'effondrent dans de lentes chorégraphies.  

Ici, pour la première fois, l'artiste prospecte l'art numérique en explorant la superposition de deux univers a priori éloignés que sont l'art et l'ingénierie. Elle prend plaisir à explorer la poétique singulière qui réside dans le dialogue entre toutes les formes de recherche : artistique et scientifique, théorique et empirique.

Machin - Machine se rattache à un ensemble de recherches portant sur la notion d'affordance. Très présente dans le champ du design, cette notion désigne la potentialité d'action qui réside dans tout objet.

Ce projet est développé dans le cadre d’une résidence d’artiste aux Arcades qui bénéficie du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France – Ministère de la Culture.

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DN[A] 2019

Publié le 20 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

DN[A] 2019

DN[A] 2019
À Grenoble et Fontaine du 22 au 25 mai 2019

DN[A] est une initiative à taille humaine, innovante, éthique et curieuse, construite en relation forte avec les institutions et acteurs culturels de son territoire. Ce festival vise à partager des œuvres, installations et performances artistiques, systématiquement doublées de moments d’appropriation, de co-création, de discussion et de sensibilisation autour des enjeux et des pratiques de la création numérique.

DN[A] est un festival de non-lieu, mobile, agile, dont les contours se définissent au fil des propositions que les créateurs ont l'amitié de lui faire, qu'ils soient locaux, régionaux du territoire national ou au-delà, voire, de nulle part.

Pour sa seconde édition, le festival change de cadre, provoque de nouveaux publics. Il s’invite ainsi 2 jours à Fontaine puis 2 jours dans l’hypercentre de Grenoble, sur le quartier Saint-Laurent.

DN[A] 2019 rassemblera une trentaine de créateurs et plus d'une vingtaine de créations. Ils s’installeront toujours largement dans l’espace public, grâce notamment à quelques conteneurs (3 sur Fontaine et 4 sur Grenoble) disposés sur les places, sur le chemin des passants. Ils s'installeront aussi au sein de jardins, de cryptes et autres lieux inattendus...

Le festival privilégie cette année les formes artistiques qu’il faut approcher seul, à deux ou en très petits collectifs. À côté d’elles, toujours, leur(s) créateur(s)/créatrice(s), qui vous guideront à travers leurs univers.

Partage est maître mot. Cette année il trouve toute sa place et prend son temps ! Précisons d'ailleurs que 100% des créations de DN[A] 2019 sont en accès gratuit.

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Les Ateliers de l’Universel – Appels à projets international en arts plastiques

Publié le 19 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans appel à projets, appel à candidature

 Les Ateliers de l’Universel – Appels à projets international en arts plastiques

« Les Ateliers de l’Universel », en partenariat avec les Pépinières Européennes de Création, lancent un appel à projets international à destination des artistes plasticiens contemporains autour du concept de « l’Universel » doté de 15 000 euros à répartir entre le ou les lauréats.
Date de clôture de l’appel : 15 juin 2019.


Cet appel est à destination des artistes plasticiens contemporains et se propose de mettre en avant une ou plusieurs œuvres qui symbolisent à la fois « les richesses de la diversité » et « l’attachement à des valeurs universelles ».

Le but de cet appel à projets est de :

  • sélectionner une œuvre qui deviendra l’emblème de l’association et qui représentera ses valeurs ;
  • sélectionner une ou plusieurs œuvres à exposer lors de l’événement « Universel » en novembre 2019 au Musée de l’Homme à Paris, initié et produit par Les Ateliers de l’Universel.

Lauréat.s et dotation

Entre une et trois œuvres pourront être sélectionnées comme étant « lauréates » de cet appel à projets. L’œuvre remportant le premier prix deviendra un des emblèmes de l’association et sera cédée à l’association « Les Ateliers de l’Universel”.

Le ou les auteurs des œuvres lauréates recevront chacun une dotation. Le montant total des dotations sera de 15 000 euros et sera réparti par le jury de l’appel à projets lors de sa délibération. Le lauréat remportant le premier prix se verra attribuer une dotation d’un minimum de 10 000 euros.

Domaines d’expression visés par le concours

Les arts plastiques et visuels et les pratiques donnant une représentation artistique, esthétique ou poétique, au travers de formes et de volumes et prioritairement : peinture, sculpture, photographie, installations…

Modalités de candidature

La date de clôture de l’appel : 15 juin 2019
Toutes les informations pour participer à ce concours se trouvent dans les poins règlement et soumission ci-après.

Contexte du concours

Les Ateliers de l’Universel est une initiative lancée par les acteurs et partenaires de l’association ExpoFrance suite à l’arrêt du projet de candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025 par le gouvernement en 2018. L’objectif est d’ouvrir le débat sur les valeurs d’universalité et de faire des propositions de mobilisation sur les grands enjeux universels et contemporains pour réinventer un modèle d’Exposition universelle adapté aux valeurs et aux enjeux du monde contemporain.

Un objectif : replacer l’Universel dans le débat public

Dans ce contexte, il est temps de remettre en avant les valeurs de l’audace, du partage, de l’universalité et de l’innovation. Défis écologique, migratoire, technologique, urbain… le monde se pense aujourd’hui dans son ensemble : « Think Global mais Act Local ». Nous partageons souvent les mêmes produits, les mêmes services, les mêmes marques… nos sociétés se standardisent, il en est de même de nos problèmes et de nos défis.

Re-partager un idéal commun, se poser les questions essentielles pour notre avenir, ouvrir le débat et permettre à chacun d’y apporter sa contribution tels sont les enjeux des Ateliers de l’Universel.

Une série d’actions concrètes portées par Les Ateliers de l’Universel

« Les Ateliers de l’Universel » sont organisés autour de quatre composantes :

Un espace d’échange en ligne « lesateliersdeluniversel.org » au sein duquel de nombreuses personnalités et des anonymes prennent la parole sur la notion d’universel;
Une série d’événements, de rencontres et de tables rondes organisés dans plusieurs pays, pour débattre des valeurs et des enjeux universels et recueillir des propositions d’actions ;
Une grande manifestation internationale nommée « Universel » qui aura lieu en 2019 à Paris au Musée de l’Homme, qui fera réagir des personnalités issues de différents univers et des quatre coins du monde sur l’impératif d’universalité et les différentes formes de mobilisation possibles ;
Enfin, un recueil des débats et un « appel pour l’universel » seront très largement diffusés dès la fin de l’année 2019 pour donner une issue à ce projet.

Les crises financières, les tensions migratoires, le dérèglement de l’environnement, l’emballement pour les technologies ou la radicalisation des idéologies doivent plus que jamais nous inciter à réinterroger les valeurs et les enjeux que nous avons en partage (…) C’est un impératif pour le monde si nous ne voulons pas qu’il se rétracte et qu’il perde le sens et la diversité qui fondent sa richesse.

Jean-Christophe Fromantin - Président des Ateliers de l’Universel

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Multiprise - Festival d'Arts Numériques

Publié le 18 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

Multiprise - Festival d'Arts Numériques

Dans le cadre du Cinquantenaire de l’Université, l’association étudiante ATIPIC au sein de la formation ATI (Arts et Technologies de l’Image) du Département Arts Plastiques ; organise un festival d’arts numériques nommé MULTIPRISE à Villette Makerz (galerie de la Villette).

Cet événement qui se tient du 25 au 26 mai 2019, a pour ambition de porter hors des murs de Paris 8 les créations qui naissent au sein de la formation ATI et du laboratoire de recherche associé INREV.

MULTIPRISE est un à la fois un lieu d’exposition, de création et de festivités avec à son programme : installations interactives, réalité virtuelle, réalité augmentée, courts métrages, live coding et ateliers de création mixant stop motion et 3D, accompagnés d’une soirée DJ set / VJ set co-concoctée avec le collectif La Trêve.

Au programme :
▪ des installations interactives 
▪ de la réalité virtuelle 
▪ de la réalité augmentée 
▪ des courts métrages 
▪ une soirée DJ set / VJ set co-concoctée avec La Trêve comprenant une session live coding 
▪ un atelier mixant stop motion et 3D
▪ des bières, de la limonade et des cookies maison, un beau soleil marquant l’arrivée de l’été et des transats au bord de l’eau

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Texte et Image 5 - Les Fabriques des histoires

Publié le 17 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

Texte et Image 5 - Les Fabriques des histoires

Ce nouvel ouvrage de la collection TEXTE & IMAGE est lié aux présentation du Colloque Texte & Image 5 / Les Fabriques des Histoires, qui s'est déroulé à l'Université Savoie Mont Blanc (Chambéry) en octobre 2018. À partir du Désert de Retz — jardin anglo-chinois imaginé à la fin du 18e siècle par un aristocrate, François-Nicolas-Henri Racine de Monville et véritable processus de mise en réseau — plusieurs enseignants chercheurs et artistes, réunis par une volonté résolument interdisciplinaire — Art et Sciences de l'Art, Littérature, Sciences de l'Information et la Communication, Informatique — interrogent la notion de scénario et comment ce dernier s’élabore désormais autant à partir d’images interconnectées que de langages, de traductions, d’interprétations.

Vous y retrouverez mon article intitulé Je(u) e(s)t dividualité, labyrinthe d’une conscience émotionnelle.
En voici le résumé:
Le « dividualisme » prend le contrepied de notre société contemporaine où tout se recentre autour de la notion de l’individualisme. Le « Moi », la partie de notre personnalité la plus consciente, car en contact permanent avec notre réalité consensuelle s’efforce de maintenir l’influence du monde extérieur sur le Ça. Ce pôle pulsionnel engendre nos « dividus », changeant de masque, de rôle et marquant nos identités multiples de façon éphémère. Je suis une femme… Je suis une fille… Je suis une sœur… Je suis une enseignante… Je suis une combattante… Je suis une chercheuse… Je suis une rebelle… Je suis une amie… Je suis une artiste… Je suis une confidente… Je suis un alien… Je suis divisible car tout est mobile. Cette approche implique une infinité de points de vue, en éliminant toute limite parfois à la bordure de la schizophrénie, pour avancer dans notre monde en constante évolution. Pour paraphraser le « Dieu est mort » de Nietzsche, nous sommes face à « L’individu est mort ». La potentialité d’avoir la possibilité de changer d’identité, tout en demeurant anonyme, de se risquer à de nouveaux rôles, de jouer avec d’autres visages, tout Ça est singulier et admirable dans le façonnage individuelle. C’est une profonde mutation de notre société qui en découle. Cependant, l’idée d’un « dividu » changeant et englobant toutes les sphères sociales exclura petit à petit l’individualité. Et si la solution était là : se réinventer à chaque instant ?

 

Marc Veyrat, 2019, Texte et Image 5 - Les Fabriques des histoires, Éditions de l'Université Savoie Mont Blanc, 236 pages, 25.00 euros.

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Rising, Marina Abramovic

Publié le 16 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Artiste, VR

Rising, Marina Abramovic

Rising (2018) de Marina Abramović aborde les effets du changement climatique en transportant les téléspectateurs pour assister à la montée du niveau de la mer.

Vêtus d'un casque immersif, les spectateurs pénètrent dans un espace virtuel intime où ils rencontrent l'artiste, qui fait signe de l'intérieur depuis un réservoir en verre qui se remplit lentement d'eau allant de la taille à la nuque.

Les utilisateurs sont invités à entrer en contact avec le virtuel Abramović, puis à se retrouver entourés d’une scène dramatique de fonte des calottes polaires. Abramović exhorte les téléspectateurs à reconsidérer leur impact sur le monde qui les entoure, leur demandant de choisir de la sauver ou non de la noyade en s'engageant à protéger l'environnement, ce qui permet de faire baisser la quantité d'eau dans le réservoir.

La carrière pionnière de la performance d'Abramović s'est concentrée sur le travail basé sur le temps, qui utilise le sien et le corps du public comme une toile. Elle a continuellement repoussé les limites avec le travail de durée qui a défini la performance contemporaine. Avec Rising, la présence de l'artiste entre dans une autre dimension.

Pour réaliser l’œuvre, les développeurs d’Acute Art ont capturé les expressions faciales uniques de l’artiste afin de créer un avatar réaliste d’Abramović. Embrassant les nouvelles technologies dans le but de transmettre virtuellement la présence de l'artiste, Rising permet aux utilisateurs d'interagir directement avec l'artiste, pratiquement de partout dans le monde.

 

La célèbre artiste de performance révèle le processus derrière Rising, un jeu interactif qui permet aux joueurs de décider si elle-même et la planète survivront

«Quand j'ai découvert la réalité virtuelle, j'ai compris que les possibilités étaient énormes», explique Marina Abramović. Reconnue pour ses remarquables exploits d’endurance physique, l’artiste a reconnu l’énorme potentiel de la traduction de sa pratique sur un nouveau support: «Tout ce que vous pouvez avec votre corps, vous, en tant qu’avatar, pouvez faire sans relâche».

Abramović a collaboré avec Acute Art pour produire Rising, une œuvre puissante qui exploite la technologie de la réalité virtuelle pour transmettre les effets dévastateurs du changement climatique. «J'ai créé un jeu vidéo qui permettra aux joueurs de sauver des vies dans des paysages urbains radicalement altérés par des inondations catastrophiques», explique-t-elle.

Ceux qui jouent à ce jeu sont immergés dans un espace virtuel intime, face à Abramović, qui fait signe de l'intérieur depuis un réservoir en verre qui se remplit lentement d'eau. Comme pour sa performance, le corps de l'artiste est resté partie intégrante de l'œuvre finie; pour se préparer, elle a passé des heures immergée dans une piscine spécialement aménagée, se «noyant» en toute sécurité.
Les joueurs auront le choix: sauver Abramović et la planète, ou laisser les deux mourir. «J'espère explorer si le jeu immersif augmentera l'empathie des victimes actuelles et futures du changement climatique et comment cela affectera la conscience et l'énergie du joueur», explique-t-elle. «Dans la vraie vie, quand quelqu'un sauve une autre personne ou offre de l'aide, il y a un transfert d'énergie; les deux sont touchés par l'expérience. Est-ce que la même chose se passera dans la réalité virtuelle?

Selon Abramović, ce "monde dystopique" se concentre sur un sujet de plus en plus urgent. «Certaines prédictions disent que, dans cent ans à peine, la race humaine n'existera plus sur cette planète. Je veux aborder ces problèmes. "

Je crois que la science-fiction des années 1970 est devenue une réalité. Ce n'est plus vraiment de la fiction. Je vis à New York et ça va être inondé. Nous serons tous dans des bateaux ici.

Marina Abramović

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15# Mapping Festival

Publié le 15 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

15# Mapping Festival

Lors de sa création, en 2005, le Mapping Festival s’articulait principalement autour du VJing – terme définissant la création ou la manipulation d’images, projetées en temps réel, le plus souvent dans un contexte de soirées de musique électronique.

L’événement fut fondé par Boris Edelstein, créateur de Modul8, logiciel depuis devenu emblématique et utilisé par des milliers de personnes dans le monde. Le festival a été un succès immédiat et a, très rapidement, pris un essor considérable.

vidéo récap 2018

L’une des spécificités de la création numérique est de favoriser le croisement et le mélange des disciplines, qu’il s’agisse d’arts visuels, de musique, d’arts vivants, d’informatique, de science, de design, d’architecture etc.

Cette pluridisciplinarité a toujours été au cœur du Mapping Festival, et se traduit chaque année par sa programmation éclectique et variée, qui nous permet de présenter un vaste éventail de propositions artistiques.

Au Mapping Festival, le spectateur est amené à découvrir, expérimenter et ressentir des œuvres qui proposent de nouvelles modalités de réception.  Le public n’est plus simplement invité à contempler l’œuvre mais aussi à interagir avec elle, à participer à son déploiement, à contribuer à son fonctionnement.  Avec l’art numérique, le public devient acteur, joueur et instigateur.

Si plusieurs œuvres se présentent aujourd’hui sous des dehors ludiques et divertissants, il nous importe également de poser un regard critique sur ces technologies si attrayantes, dans un contexte général prônant sans cesse l’innovation. Il nous tient tout particulièrement à cœur de questionner l’usage de ces technologies, omniprésentes dans nos vies, et d’en saisir les enjeux culturels, sociaux et politiques. Nous proposons ainsi également au public de réfléchir à ces problématiques via un programme de conférences et tables rondes.

Considéré comme un véritable laboratoire pour la discipline, et bénéficiant d’une large reconnaissance en Suisse et à l’international, le festival favorise les échanges et participe activement au développement du milieu des arts numériques. Les ateliers et masterclasses qui sont aussi offerts sont autant d’occasions de repousser toujours plus loin l’exploration des nouvelles technologies.

Le Mapping Festival réunit de plus chaque année un vaste réseau de professionnels, contribuant ainsi à générer des rencontres signifiantes et initier des collaborations futures.

Venez célébrer les 15 ans du Mapping Festival avec nous, du 23 au 26 mai 2019 !

L’exposition, initialement composée d’artistes québécois, accueille dans le cadre du 15e Mapping Festival trois artistes suisses, sélectionnés par le biais d’un appel à projets lancé début 2019. Cette collaboration apporte une consonance particulière et des perspectives qui construisent et défont tout à la fois notre idée du Web ou de son absence. L’équipe du Mapping Festival se réjouit d’accueillir cette exposition !

Exposition co-produite avec Molior.

« Tout a commencé en mai 2015, lorsque j’ai lu sur lemonde.fr un article qui postulait la possibilité d’un effondrement du World Wide Web. Bien que cet évènement soit hautement hypothétique, plusieurs articles ont été écrits sur le sujet, en réaction à un symposium scientifique organisé par la Royal Society sur la « capacity crunch » (crise de capacité) d’Internet.

Dans un contexte où le réseau pourrait s’effondrer avant même la fin de son « adulescence » – en 2023, le Web tel que nous le connaissons aura à peine plus de 25 ans –, on peut tenter de figurer la chute et une forme d’après-monde du Web : Carcasses vides de serveurs et mers de déchets électroniques ? Néant numérique des écrans ? Machines imitant le Web ? Internet artisanal ?

Quelle forme l’expression, à la fois dématérialisée et délocalisée, du pouvoir – économique assurément et par défaut politique – prendrait-elle si la machine se trouvait débranchée ? Mais aussi, qu’est-il possible de faire ou de dire en attendant ? Comment occupe-t-on – ou pas – un temps et un espace dits de sursis, un espace-temps désormais partagé entre les réalités numériques et physiques ?

Dans le sillage de ces réflexions, j’ai souhaité rassembler des propositions artistiques qui rencontrent une résonance autour de tels questionnements. »

(Nathalie Bachand, commissaire de l’exposition)

La première itération de l’exposition The Dead Web – La fin a été présentée en 2017 au Eastern Bloc (Montréal, Québec, Canada)

Exposition ouverte tous les jours du 23 mai au 2 juin, sauf le lundi 27 mai, de 11 à 18h

Vernissage le jeudi 23 mai de 18 à 00h, au Commun

Visites guidées sur inscription par mail à mediation@mappingfestival.com, du mardi au dimanche de 11h à 17h

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Noise Aquarium, par Victoria Vesna

Publié le 14 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans Artiste

Noise Aquarium, par Victoria Vesna

On ne devrait jamais considérer les mers et les océans comme des interfaces lisses et bleues ou des fosses dans lesquelles déverser nos déchets anthropogéniques. Un très grand nombre d'organismes vit là-dessous que nos déchets et notre pollution sonore affectent. Les études scientifiques actuelles ont montré que des sources de bruit comme les sonars ou le fracking a un impact sur les formes de vie marine supérieure avec les exemples terribles des dauphins et des baleines qui s'échouent. Cependant, nous ne savons quasiment rien sur l'impact possible sur ces merveilleux organismes microscopiques comme le plancton et l'implication des micro plastiques compromet un peu plus l'équilibre écologique. Noise Aquarium repose sur des scans en 3D de ces micro créatures réalisés par des techniques uniques d'imagerie scientifique. L'œuvre immerge le public dans un "aquarium 3D" dans lequel divers planctons sont projetés à une échelle qui les rend aussi grands que des baleines. De part leur simple présence, les participants engendrent des images et des bruits destructeurs, démontrant à quel point nous sommes impliqués par notre inaction.

INSTALLATIONS D'ART
VIDÉO LINÉAIRE
Afin de présenter le projet dans le plus grand nombre d'endroits possible, nous avons une version linéaire qui se lit comme une boucle d'art vidéo. Cela nous permet de souligner l’importance du plancton, des plastiques et de la pollution sonore dans de nombreux environnements.

INTERACTIVE / VR
Contrairement à la projection vidéo linéaire, une installation interactive ajoute des couches de narration. Le projet entièrement évolué Noise Aquarium offre au participant la possibilité d’interagir avec la projection. C’est une occasion de laisser les bénéficiaires du projet expérimenter les effets du bruit et du son sur les organismes en premier lieu et plus directement. Il existe une version 3D stéréoscopique et une version 2D que nous installons en fonction des possibilités techniques des sites. Dans les deux versions, le participant s'équilibre sur une plate-forme - un déséquilibre crée des bruits sous-marins et lorsqu'il est complètement centré, le plancton (bas de la chaîne alimentaire) apparaît et nous entendons des chants de baleines (haut de la chaîne alimentaire).

 

Victoria Vesna, Ph.D., est une artiste médiatique et professeure au département de design de UCLA | Media Arts et directeur du centre Art | Sci de la School of the Arts et du California NanoSystems Institute (CNSI).

Elle est actuellement professeur invité au Empowerment Informatics Program (EMP) de l'Université de Tsukuba, au Japon, et à Interface Cultures , de l'Université de Linz, en Autriche. Son travail peut être défini comme une recherche créative expérimentale entre disciplines et technologies. Avec ses installations, elle explore l'impact des technologies de la communication sur les comportements collectifs et l'évolution des perceptions d'identité par rapport à l'innovation scientifique.

Victoria a exposé son travail dans plus de vingt expositions individuelles, plus de soixante-dix expositions collectives, plus de vingt articles publiés et plus de 100 conférences invitées au cours de la dernière décennie. Elle est la rédactrice nord-américaine d’AI & Society et a publié en 2007 un ouvrage intitulé « Esthétique de la base de données: l’art à l’époque du débordement de l’information , Minnesota Press» et, plus récemment, un ouvrage intitulé «Fournisseurs de texte: conditions de signification dans les arts médiatiques» . (co-édité avec Christiane Paul et Margot Lovejoy). Intellect Press, 2011.

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FAN - Festival d'art Numérique 2019

Publié le 10 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans festivals

FAN - Festival d'art Numérique 2019

Le FAN est un festival convivial, porté par la ville de Saint-Orens de Gameville, accessible à tous et 100% gratuit le temps d’un long weekend du 24 au 26 mai 2019, à l’Espace Culturel Altigone. L’objectif ? Offrir à chaque visiteur l’opportunité de devenir acteur des arts numériques. La Manière ? En s’émerveillant d’abord avec les spectacles et animations à la croisée des mondes artistiques et numériques, puis en perçant ces mystères via des ateliers animés par des professionnels… Le Numérique devient alors un jeu d’enFANts !

PROGRAMME
TEMPS FORTS
4 TOURNOIS GAMING
Super Mario Party sur Switch, samedi 25 mai, 15h et dimanche 26 mai, 17h / De 7 à 11 ans + 1 adulte
Super Smash Bros Ultimate sur Switch, samedi 25 mai, 14h et dimanche 26 mai, 16h / De 12 à 17 ans + 1 adulte.

4 SPECTACLES   > Entrée libre. Réservation obligatoire par mail au : contact@altigone.com
SHOW LASER, France Laser, Place Bellières – 24 mai – 22h

FULL HD, Doble Mandoble, Salle de spectacle ALTIGONE – 25 mai – 20h15

SON & LUMIÈRE NUMÉRIQUE, Spectacle de Lightpainting, Gildas Malassinet, Collectif entre 7 & 8, Place Bellières – 25 mai – 22h

QUANTA, Pony Production, Salle de spectacle ALTIGONE – 26 mai – 11h & 16h

10 ANIMATIONS & INSTALLATIONS
10 ATELIERS
1 ESPACE START-UP
1 MARCHÉ D’ART ET DE DESIGN NUMÉRIQUE
 

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Rencontre avec Simon Dumas – initiation aux écritures numériques

Publié le 8 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans conférence

Rencontre avec Simon Dumas – initiation aux écritures numériques

A l’occasion de la présentation de l’installation poétique et numérique Choeur(s) qu’il a initié et de son atelier d’initiation aux écritures numériques en lien avec la littérature à l’invitation de Myriam Watthee-Delmotte, professeur à l’ UCLouvain dans le cadre de son cours de Master « Art et littérature », Simon Dumas, auteur, créateur interdisciplinaire et directeur artistique des Productions Rhizome (Québec), est invité à présenter la démarche transversale de Rhizome et plus particulièrement son parcours et ses projets croisant littérature et arts intermédiatiques.

Simon Dumas
Artiste interdisciplinaire et directeur artistique de Rhizome (Qc)

Ce n’est pas tant l’écriture de la poésie qu’une certaine approche de la création en particulier et du réel en général qui fait que c’est le mot « poète » qui vient le premier à l’esprit de Simon Dumas quand, à l’occasion, il se demande dans quel case se ranger. Langage premier, la poésie fraie son chemin dans les autres modes de création qu’il utilise de plus en plus : mise en scène, arts médiatiques et numériques. Il a publié quatre livres de poésie dont La chute fut lente, interminable puis terminée aux éditions La Peuplade, lequel fut mis en nomination au prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec en 2009. Le quatrième titre, Mélanie, est paru en mars 2013 aux éditions de l’Hexagone. En 2000, il a cofondé Rhizome, un organisme générateur de projets interdisciplinaires dont le cœur est littéraire. Il en assure aujourd’hui la direction artistique.

En plus des productions qu’il a pilotées pour le compte de Rhizome, Simon Dumas a mené à bien des projets personnels : trois spectacles, une installation et un court métrage, Projections, qui fut présenté au Rendez-vous du cinéma québécois en 2011. Il a bénéficié d’une résidence d’écriture à Mexico en 2010 et d’une autre à Paris à l’automne 2014.

Simon Dumas vit à Québec. Il est né en 1976.

Informations
16.05.2019 – 15:00
Bibilotheca Wittockiana – 23, rue du Bemel,  Bruxelles
Entrée gratuite
lettresenvoix.org – wittockiana.org – transcultures.be
Production
Partenariat / partnership Transcultures, Lettres en Voix, Bibliotheca Wittockiana
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques)
Dans les cadre de « Reste la Lumière » – Journée internationale de la lumière – l’UNESCO

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