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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Conscious Existence

Publié le 15 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans Exposition, réalité virtuelle

Conscious Existence

Conscious Existence
RÉALITÉ VIRTUELLE
Marc Zimmermann


Souvent, notre routine quotidienne nous fait oublier le don qui nous a été fait : avoir conscience du monde et de sa beauté. Cette expérience immersive est un rappel à l’ordre : celui de retrouver notre capacité de voir le monde à travers les yeux émerveillés d’un enfant. Alors arrêtez-vous un instant, prenez le temps de contempler et de ressentir cette expérience déjà nominée et primée par 9 jurys internationaux (BIFFF – 2019, Courant 3D – 2019, Stereopsia – 2018).

 

15 mai - 30 septembre 2021

Le Cube
Centre de création et de formation au numérique

20 cours Saint-Vincent,
92130 Issy-les-Moulineaux

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Journée d'étude: Cultures numériques au-delà des frontières disciplinaires

Publié le 13 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans conférence

Journée d'étude: Cultures numériques au-delà des frontières disciplinaires

Jeudi 20 mai 2021
à l’UCO Nantes
Amphi NC201
31, rue des Naudières 44400 Rezé

Règles sanitaires et mot des organisateur·ice·s
Nous avons fait le choix d’organiser la journée en présentiel sur le campus. L’accueil sur le campus est conditionné au bon respect des règles suivantes (sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire et des consignes gouvernementales) :

  • Port du masque obligatoire sur le campus, couvrant le nez, la bouche et le menton, sauf pour de courts moments pour se restaurer ;
  • Obligation de laisser un siège libre entre chaque personne dans l’amphithéâtre ;
  • Aération et distanciation lors de la prise de repas (nous privilégierons les repas en extérieur) ;
  • Se laver les mains régulièrement au robinet ou au gel hydroalcoolique.


Nous tenons fortement à permettre à toutes et tous d’être accueilli·e·s dans de bonnes conditions sans crainte pour sa santé ou celle de ses proches. Nous comptons sur votre participation pour permettre la réussite de cette journée en présentiel, qui est la première journée d’étude en présentiel organisée sur le campus de l’UCO Nantes depuis le début de la crise en mars 2020.
Ces règles n’empêcheront pas de profiter ni de la qualité des interventions, ni de la convivialité d’un retour tant attendu aux journées d’étude et conférences « In Real Life » !

Programme:
9h Accueil des participant·e·s dans le hall de l’UCO Nantes
9h30 Ouverture de la journée par Clément Cousin (directeur adjoint à la recherche de l’UCO Nantes)
9h45 Introduction par les organisateur·ice·s (Mélanie Lallet et Julien Rossi)

10h Panel 1 : Les cultures numériques dans l’enseignement et la recherche, animé par Éric Mutabazi (UCO, LIRFE)

  • Tiphaine Carton (Paris 8, CEMTI), Travail documentaire et cultures numériques des enseignants.
  • Amandine Kervella, Céline Matuszak et Florène Champeau (Université de Lille, GERiiCO), Le collège, un espace de développement d’une « culture numérique négociée » pour les enseignants et les élèves ?
  • Manar Alomran (Université de technologie de Troyes, Tech-CICCO/LIST3N), Culture de participation et formes de créativité dans les groupes Facebook à finalité pédagogique. Conclusion à partir d’un corpus d’étude francophone.

11h30 Pause

11h45 Panel 2 : Culture politique et numérique, animé par Camila Pérez Lagos (UCO, CHUS-CIM)

  • Clément Le Ludec et Maxime Cornet (Télécom Paris, Institut Polytechnique de Paris), Le travail des données au sein de la chaîne de valeur de l’intelligence artificielle. Des plateformes numériques de travail à l’externalisation traditionnelle : vers la fin du taylorisme numérique ?
  • Ghizlane Benjamaa (Paris 8, CEMTI), Imams et prêcheurs : les nouveaux as du marketing d’influence.
  • Aylin Altunbulak (EHESS, CETOBaC), Repenser l’espace public des festivals de films queer au temps de la pandémie. Autour des questions de la liberté d’expression, de l’espace public virtuel et de la visibilité politique.

​​​​​​​13h15 Déjeuner


14h30 Panel 3 : Les outils numériques et le travail créatif, animé par Julie Pasquer-Jeanne (UCO, PREFICS-UBS)

  • Théodore Dehgan (Université Paris Nanterre, CSLF), Le RP yaoi français, une exploration identitaire queer à travers le jeu textuel.
  • Sophie Bonadè (Université Paris Saclay, SLAM) et Kaja Skowrońska (Université de Tours, IRJI), “Intrepid explorers of romantic cartography”, une étude de contenu des fanfictions issues de l’univers de la série Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir.
  • Marcela Patrascu, Jean-Baptiste Le Corf et Anne-France Kogan (Rennes 2, PREFICS), Les outils des web-créatifs freelance.

16h Pause

16h15 Table ronde : Création numérique, l’expérience des publics, animée par Sandra Mellot (UCO, CHUS)

  • Anaïs Bernard, Maitresse de conférences en Arts plastiques (UCO, CHUS)
  • Pierre Bosquet (à confirmer), Responsable de la médiation numérique au Chronographe
  • Clément Gault, Designer et enseignant à l’Ecole de Design de Nantes Atlantique
  • Esteban Giner, Doctorant en Game Studies (CREM) et trésorier de l’OMNSH
  • Mélanie Legrand, Responsable de l’action culturelle à Stereolux
  • Tom Niderprim, Enseignant en Culture numérique (UCO), créateur de la chaîne YouTube « La Boîte Noire »

17h15 Conclusion de la journée et pot convivial

 

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Appel à contributions - Les Esthétiques du Désordre

Publié le 7 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel a communications

Appel à contributions - Les Esthétiques du Désordre

L’utopie est ordinairement définie comme un genre fictionnel et politique apparu à la suite de l’œuvre éponyme de Thomas More en 1516, Utopia. Ce modèle classique de l’utopie, celui de la fiction méditative, semble, aujourd’hui encore, nourrir les imaginaires – bien que d’autres modèles eussent pu, dans l’histoire, le remplacer.

Quelques constats donnent forme aux interrogations qui nous poussent à proposer une réflexion collective sur la redéfinition de l’utopie. De l’utopie, d’un point de vue créatif ancré dans les réalités sociales et politiques des années 2010-2020, nous connaissons des tentatives de résistance, des débordements, des enthousiasmes contestataires, parfois discordants, en tout cas foisonnants – qui, bien qu’ils n’aient pas grand chose à voir avec la calme harmonie des utopies traditionnelles, se présentent bien comme des élans utopiques. Un autre écart nous frappe : si l’utopie imagine des possibles qui sont collectifs, elle est souvent retenue dans l’histoire comme l’œuvre d’un esprit singulier, qui a pris charge de la mettre en mots ou en images. Ce phénomène peut être interrogé : un certain nombre des impulsions utopiques que l’on repère dans l’histoire – celles des peuples révolutionnaires, celles des femmes en mouvement, ou celles des anonymes qui décident de hacker le système, sont des formes d’utopies fondamentalement collectives et souvent anonymes. C’est aussi ce qui rend leur inscription dans l’histoire des arts parfois malaisée : on ne dispose pas toujours de noms à recenser, ni même parfois des œuvres elles-mêmes. Cet écart ne peut être indifférent quant à la manière dont on définit l’utopie : l’œuvre d’un mouvement est foncièrement plus éclatée que l’œuvre d’un·e artiste isolé·e – est-ce qu’il faut pourtant renoncer à penser ensemble utopie et collectif ?

Nous voulons donc interroger ensemble les notions de désordre, d’anarchie, de révolution, d’éclatement, d’instabilité – et d’utopie. Dans le souci de tracer la généalogie d’une autre pensée de l’utopie, nous mettrons au jour des dynamiques de projections alternatives : les pensées révolutionnaires qui, après la rupture et l’éclatement, ne visent pas le retour à l’ordre ; les lieux depuis lesquels on pense l’épanouissement du pluriel, de l’instable, du complexe ; les présents et les futurs – même alvéolaires – qui laissent la place à une esthétique du désordre. Il s’agit alors de s’intéresser à l’utopie de manière à renouveler les approches théoriques faites dans les domaines de la création – en arts plastiques, littérature, cinéma, performance, etc – sur la période contemporaine, allant de la Révolution française jusqu’à aujourd’hui. 

 

1. Aux racines de l’instabilité
Nous prendrons notre point de départ dans l’histoire du XIXe siècle qui a remis en cause la dimension simplement méditative des utopies traditionnelles (Jameson) et a donné lieu à des tentatives concrètes d’organisations sociales idéales, depuis demeurées centrales dans l’imaginaire utopique collectif. Néanmoins, durant le long XIXe siècle, l’utopie côtoie sans cesse la révolution au sein de relations complexes.

À l’aube du XIXe siècle, la Révolution française est un premier exemple éclairant dans l’histoire de la subversion de l’utopie classique. Si la révolution consomme une rupture totale, la décennie suivante peine à rétablir l’ordre et, ainsi, concrétiser le projet traditionnel de l’utopie. Par opposition, l’incertitude et l’énergie des moments révolutionnaires du XIXe siècle français laissent place à une dynamique stabilisatrice immédiate. Que ce soit en 1830 ou en 1848, il est essentiel de creuser un fossé, un écart visible, entre le moment de trouble révolutionnaire et le monde d’après défini par la concorde populaire et l’ordre social. La Terreur de 1793 sert de repoussoir, s’érige en modèle d’échec pour l’utopie révolutionnaire. Dans une volonté de mettre à distance la violence de la dystopie, aucune place ne semble être laissée à l’ambiguïté, à l’inconstance et au désordre. Pourtant la dynamique révolutionnaire irrigue sans discontinuité le XIXe siècle européen. Qu’en est-il des revendications non-advenues et des luttes inachevées, des utopies sociales tel le saint-simonisme, des projets de la Commune ? Existe-t-il, à la suite de la Révolution française, en France comme à l’international, une réhabilitation de l’esthétique « terroriste » en tant que modalité d’existence de l’utopie.

A la marge des luttes politiques et armées, au XIXe siècle, les utopies se déploient sur les terrains du social et de l’intime. Par exemple, la fin du siècle accueille de vastes débats sur les utopies du couple : du bovarysme de Flaubert aux peintures désillusionnées des nabis, on critique l’institution maritale et on appelle à la pluralité des unions, à un éclatement des possibles. C’est aussi la latitude des expressions de genre qui est questionnée au sein des cultures visuelles et littéraires (développement des discours médicaux, fantasme d’un troisième sexe, etc.), et qui ouvre la voie à une utopie des identités plurielles et désordonnées.

 

2. Les esthétiques anarchistes
La pensée marxiste prend ses racines dans l’histoire révolutionnaire du XIXe siècle – quoique elle se concentre sur les nouvelles configurations sociales et politiques amenées par la révolution industrielle. La révolution socialiste selon Marx ne peut se dispenser de construire une utopie : elle est la condition de possibilité même de la révolution – l’utopie irrigue et structure fondamentalement l’imaginaire socialiste. 

Depuis la théorie marxiste et les critiques de les idéologies utopiques totalitaristes du XXe siècle, une scission s’est opérée dans la conception de l’utopie : on en place certaines du côté de la pure fiction, on en pense d’autres comme des programmes à faire advenir dans le réel. Depuis l’agit-prop, le Larzac, le Tarnac et la construction de ZAD, l’utopie est aussi le lieu d’une élaboration pratique, contenue dans des espaces marginaux et réduits, « alvéolaires » (Fourier) ; la fiction s’entrecroise alors avec l’action politique.

La notion d’utopie est peut-être, au XXIe siècle, arrivée au stade décrit par Mannheim, celui d’une utopie anarchiste portée par l’urgence d’un changement. Depuis les mouvements contre-culturels jusqu’aux instances révolutionnaires, tel le Comité invisible, qui envisagent l’action anonyme comme modalité d’inscription dans la société, nombreux sont les mouvements sociaux qui envisagent la lutte, non plus comme un moyen, mais comme une modalité d’existence. Plus largement encore, les esthétiques de la fête – qu’elles tiennent du carnaval, de la free party ou d’autres contre-cultures pensées autour de la musique – sont des projets de désordre sans cesse rejoués, des besoins de créer du commun dans l’impermanence et l’urgence, toujours en tension avec la menace d’un retour à l’ordre. De l’autre côté du spectre politique, ces stratégies sont également employées ou récupérées par les mouvements de droite et d’ultra-droite. L’utopie serait alors le lieu d’une mise en lumière de la marge comme telle ; il s’agit de penser l’utopie comme un crible critique et politique. Comment penser une utopie qui serait constante destruction, anarchique, des normes ? Comment la penser par rapport à l’utopie classique ?

 

3. Révolutions permanentes et pensées en mouvement
Il faut alors porter un nouveau regard sur les démarches de création ou de recherche qui se positionnent comme marginales. L’utopie permet de forger des imaginaires, de nouvelles configurations théoriques et donc de transformer l’histoire. C’est ce que nomme le préfixe des imaginaires “dé”-coloniaux, en refusant que le regard de la recherche s’articule en fonction d’aller-retours d’un centre à des périphéries imposés par l’histoire. Il s’agit d’exploser le regard et la théorie qu’on tisse sur les œuvres. De la même manière dans la pensée queer, il s’agit de se détacher des symboliques hétéronormatives pour penser le genre comme un élément malléable et en mouvement. Le genre permet alors de penser, non plus des marges, mais des existences aux seuils de devenirs pluriels. Quelles représentations de l’utopie ces reconfigurations supposent-elles ?

Angelika Bammer distingue “utopie” et récit à “impulsion utopique” pour désigner l’écart entre le genre tel qu’il a été défini dans la tradition théorique, et le genre tel qu’il se dessine quand on considère des corpus d’œuvres non hégémoniques. Les utopies féministes, par exemple, loin de rêver à des cadres de vie harmonieux, proposent des utopies en mouvement, racontent des guerres, voire des apocalypses. La “révolution permanente” devient ainsi utopie des écrivaines féministes : c’est un “genre du genre” qui se dévoile si l’on interroge la notion littéraire d’utopie à l’aune de corpus de textes féminins (Planté).

Dès lors qu’on dé-centre le regard des pensées hégémoniques, il s’agit de détruire les cadres de la théorie – puisque ils se révèlent insatisfaisants – pour les réinventer, et de faire de cette destruction le mouvement et l’espace même de la recherche utopique. Est-il possible de retracer une généalogie des désordres, des élans pluriels, des inconstances souhaitées ? Ces utopies se déploient-elles grâce à un appareil méthodologique particulier ? Quelles sont ces utopies qui défont ? Se font-elles écho, construisent-elles un continuum historique de l’impermanence ?

 

Ainsi, les axes de réflexion possibles, mais non-exhaustifs, sont les suivants :

  • Les imaginaires révolutionnaires hérités du XIXe siècle
  • Les violences et l’esthétique de la Terreur dans l’utopie
  • Utopies anarchistes et utopies concrètes, sortir l’utopie des grands systèmes
  • Les urgences utopiques et leurs représentations
  • L’art et l’éphémère au service de l’utopie du désordre
  • L’utopie et la représentation des marges
  • Redéfinir le genre de l’utopie : un “genre du genre” ?
  • L’explosion et la démultiplication des regards dans l’utopie
     

Consignes aux contributeurs et contributrices
Ayant vocation à favoriser un dialogue transdisciplinaire et international, cet appel est ouvert à tou·te·s les chercheur·se·s quelle que soit leur discipline. Les personnes intéressées doivent envoyer leur bio-bibliographie et leur proposition de communication (environ 3000 signes) à itineraires2022@gmail.com avant le 4 juillet 2021.

Les propositions seront évaluées en double aveugle par un comité scientifique.

L’ouvrage collectif sera publié aux éditions du Cavalier bleu.

Calendrier prévisionnel:

4 juillet 2021 : date limite d’envoi des propositions par les auteurs
septembre 2021 : sélection des propositions et retour vers les auteurs
automne 2021 : envoi des textes par les auteurs – évaluation
printemps 2021 : envoi des textes révisés par les auteurs
automne 2022 : parution prévisionnelle

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MiniMax

Publié le 6 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans Spectacle, spectacle

MiniMax

Dès sa création, GOSH Cie s’intéresse de près aux œuvres interactives et à la transdisciplinarité. 
La Cie porte avant tout une réflexion sur la poétique scénique et sur l’expérience du spectateur, puisant des outils et des références dans le cinéma, la littérature, les arts visuels et numériques mais aussi les jeux-vidéos. Elle réinterroge les contours des pratiques de la scène, de celles du web ; intègre la recherche dans son processus de création afin de proposer une expérience de spectacle vivant résolument contemporaine.

Ouvrir les espaces, les territoires réels et virtuels,
pour travailler les notions de cultures au pluriel en proposant des espaces d’échanges et de dialogues.

MiniMax est un spectacle interactif entre théâtre et jeu vidéo.

On découvre notre monde en 2103 
Un système social et un régime politique fonctionnant par loterie, dans lequel perdurent pourtant inégalités, jeux de dupes et manipulations.

Dans cette société entièrement soumise au hasard et régie par le “principe du minimax” ; chacun cherche à établir la meilleure stratégie possible pour se maintenir dans le système… et survivre. Le Dirigeant tiré au sort doit alors non seulement assumer ses nouvelles responsabilités politiques mais aussi faire face au Mercenaire engagé pour le détrôner. 

Le changement de pouvoir devient un sport national ultra-médiatisé où tous les coups sont permis…

Car quand le jeu est truqué, ne vaut-il mieux pas tricher ?

Un dispositif immersif
Le spectateur est invité à endosser un rôle, celui du mercenaire public engagé par le système pour éliminer le Dirigeant nouvellement tiré au sort. 

Depuis des postes de contrôle équipés de Minitels, le public éprouvera ses aptitudes, cherchera à le déstabiliser… jusqu’à ce que mort s’en suive. Car telles sont les règles de la Convention d’Aptitude au Pouvoir mis en place au XXIIème siècle. 

Entre contemplation et action, entre théâtre et jeu vidéo, le spectacle propose d’être parti prenante et pose la question du rôle de chacun, de la marge de manoeuvre de l’individu dans la collectivité auquel il appartient.

Librement inspiré de l’univers de Philip K.Dick et du roman Loterie Solaire, paru en 1955. 

Équipe 
Conception, texte et mise en scène : Mathilde Gentil
Scénographie & costumes : Louise Douet-Sinenberg
Développement sur minitel : Clément Oriol
Vidéo : Boris Carré
Lumière : Lucien Valle
Musique live : Vendôme Uhl
Son : Cédric Carboni
Avec : Romain Pichard, Mathias Robinet-Sapin
Collaboration au game-design : Nicolas Pineros et le LudoMaker (Paris XIII) 

Projet lauréat du programme « Scènes Hybrides » porté par Les Subsistances et l’AADN Lyon. 

 

INFO PRATIQUES
Le Cube
Centre de création et de formation au numérique

20 cours Saint-Vincent,
92130 Issy-les-Moulineaux

20-21 mai 2021
20h30
Gratuit sur inscription

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Séminaire Beyond the floor

Publié le 5 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans Conférence confinée

Séminaire Beyond the floor

Séminaire de Recherche organisé conjointement entre les axes CiTu - Paragraphe (-! Université Paris 8 !-) et Texte Image & Arts Numériques (-! Université Savoie Mont-Blanc !-) autour des présentations des travaux en recherche - création pendant le Laval Virtual Recto-VRso 2021.

RDV le mercredi 19 mai 2021, dans le métaverse Recto VRso “Research Creation Area“ à partir de 10h15.

Pour cela téléchargez le métaverse: https://www.virbela.com/install?id=laval et créez votre avatar !+

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La recherche artistique participative

Publié le 4 Mai 2021 par Anaïs BERNARD dans Conférence confinée

La recherche artistique participative

Une série de trois webinaires les 17, 31 mai et 7 juin 2021

Webinaires coordonnés par l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence Félix Ciccolini, membre du réseau Particip-Arc.

S’inscrire au webinaire

 

La définition de la recherche en art –sa nature, ses méthodes– reste aujourd’hui encore problématique. Nous pouvons néanmoins avancer qu’il s’agit de cette partie d’un champ plus vaste qui est concerné par l'expérimentation d’un côté et par la pensée critique de l’autre. Les notions de “talent” ou “d’intuition” artistiques sont alors à réévaluer ou à réinterroger à l’aune des recherches artistiques participatives. Dans ce cas, l’acte de créer et celui de penser la création en train de se faire seraient imbriqués et favoriseraient le passage du soi au nous ; cette dimension induisant par conséquent une articulation nouvelle des méthodes, des techniques pour inventer un langage commun.


Ainsi, si la recherche artistique peut être considérée comme une transformation critique des pratiques, alors la recherche artistique participative représente, depuis les premières décennies du 20e siècle, un de ses axes principaux. A l’origine de ces dynamiques de renouvellement s’articulent deux facteurs remarquables : la remise en question du primat de l’expression individuelle de l’artiste au sein de la production de l'œuvre, mais également la critique du fonctionnement élitiste et exclusif du monde de l’art ou de son marché. On observe alors comme un paradigme, qu’au cœur des courants qui jalonnent l’histoire de l’art de ce siècle, se façonnent les processus participatifs, articulant singulièrement la pensée des organisations collectives et la création de formes.


Si cette analyse se place ici du point de vue de l’histoire de l’art visuel, il s’agit aussi de l’adosser au constat selon lequel les expérimentations en question, dans leur grande diversité, sont très largement inter ou trans-disciplinaires. Le plus souvent, elles quittent le domaine de la création d’artefacts, pour réinventer ou emprunter aux formes d’arts vivants – dans cet idéal de conjugaison de l’art et de la vie, le Happening apparaît comme un modèle exemplaire – des modalités d’expériences directes, conçues davantage en prise avec les réalités politiques et théoriques qui les nourrissent. Ainsi la recherche artistique participative a édifié le socle historique commun aux différentes disciplines.


Au 21e siècle, si l’on excepte un certain héritage de l'esthétique relationnelle (Nicolas Bourriaud) pris en charge par plusieurs générations d’artistes dont la démarche reste resserrée autour de la figure de l’auteur et qui conçoit la dimension participative comme une sorte de matière première artistique, la participation représente une approche déterminante, à même de réinventer et de structurer en profondeur certains secteurs de la recherche-création.
Le réseau Particip-Arc se propose d’approfondir ces réflexions lors d’une série de webinaires, au travers de trois axes : les politiques de la recherche artistique participative ; les nouvelles formes de recherches artistiques : l’expérimentation en réseau et le cyber activisme ; l’Art-Science participatif.

 

Le réseau Particip-Arc se propose d’approfondir ces réflexions lors d’une série de webinaires, au travers de trois axes :

 

Lundi 17 mai de 14h à 17h

Introduction générale « La recherche artistique participative »

Barbara Satre et Peter Sinclair, co-organisateurs du webinaire - Ecole supérieure d’art d’Aix-en-Provence et Locus Sonus.

Politiques de la recherche artistique participative

Séance modérée par Vincent Puig, directeur de l’IRI

Avec les interventions de

  • Julie De Muer, Artiste Curatrice - Bureau des guides, Radio Grenouille, Bateau Phare
  • Olivier Darné, Plasticien - Ferme urbaine de Saint-Denis
  • Catia Riccaboni, responsable Culture- Fondation de France

 

Lundi 31 mai de 14h à 16h

Nouvelles formes de recherches artistiques : l’expérimentation en réseau et le cyber activisme

Séance modérée par François Millet, Le Dôme

Avec les interventions de

  • Sophie Daste, Artiste et Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des arts - Paris 8
  • Guillaume Pellerin, chercheur et Head Web Team - IRCAM
  • Ludmila Postel, Doctorante -  École supérieure d’art d’Aix-en-Provence. Locus Sonus et UMR PRISM
  • Marie Lechner, Professeur d’enseignement artistique - ESAD d’Orléans - Art et culture numérique - EcoLab (sous réserve)

 

Lundi 7 juin de 14h à 16h

L’Art-Science participatif

Séance modérée par Jean Cristofol, philosophe, coordinateur de l'antiAtlas des frontières

Avec les interventions de

  • Maud le Floch, Pol'Art Urbanisme (sous réserve)
  • Camille Vandaele, Comédie de Caen ou Céline Ohrel, comédienne, metteure en scène et auteure 
  • Marie Preston, artiste

 

Inscription gratuite mais obligatoire.

Un lien de connexion vous sera envoyé quelques jours avant chaque session.

 

Particip-Arc est un réseau d'acteurs engagés dans la recherche culturelle participative.

Ce réseau est coordonné par le Muséum national d’Histoire naturelle et soutenu par le Ministère de la Culture. Voir lien ci-dessous.

 

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