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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

appel a projets

Résidence d’écriture numérique 2024

Publié le 1 Mai 2023 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

Résidence d’écriture numérique 2024

Résidence d’écriture numérique 2024

La Marelle et Alphabetville lancent chaque année un appel à projets pour une résidence d’écriture numérique, avec le soutien de la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Région Sud.

L’objet de l’appel est de penser une œuvre littéraire d’un format numérique que la·le candidat·e devra élaborer durant une résidence de recherche d’une durée de quatre semaines (cette année, les projets en phase de recherche seront privilégiés par rapport aux projets en développement). Les projets seront validés par un jury composé d’écrivains, de conseillers littéraires, de membres des structures organisatrices et des institutions partenaires. Ce jury sera seul habilité à apprécier le respect des critères de sélection et la qualité du projet soumis.

Dates
La date limite de réception des dossiers est fixée au 31 mai 2023 à midi.
 
Le jury rendra son avis le 1er juillet 2023 au plus tard.
 
La résidence se tiendra au cours du premier semestre 2024 (4 semaines, dates à préciser), période durant laquelle la·le lauréat·e devra se rendre disponible pour effectuer son séjour à La Marelle, Friche la Belle de Mai, Marseille, France.


Dossier de candidature
Les dossiers seront retenus en fonction des critères suivants :

  • le texte doit structurer la création et rester majoritaire, même si le projet lui donne une dimension visuelle, sonore, hypermédia... ou s’il prend une forme collective ou interactive
  • dépasser le simple lien homothétique à la forme livre, pour imaginer un rapport à la lecture et/ou à l’écriture innovant, en lien avec la spécificité du support
  • être imaginé en vue d’une éditorialisation et d’une publication sur support numérique (tablette, liseuse, application informatique, web…), en privilégiant les ressources EPUB3 et HTML5
  • posséder une réelle ambition littéraire. Tous les genres sont autorisés (narration, poésie, théâtre, ouvrages pour la jeunesse, bande dessinée, essai, écritures hybrides...) mais il s’agit de présenter avant tout un projet d’écriture en vue d’une édition, et non un projet de spectacle, de performance, de vidéo, etc.

Les traductions sont admises, à condition que le·la candidat·e intègre celles-ci dans la production finale, et que le dossier soit présenté au jury en français.

 

Pièces à joindre

  • CV ou présentation détaillée du·de la candidat·e (éventuellement avec description des travaux précédents)
  • adresse(s) postale(s) du·de la candidat·e
  • présentation artistique complète du projet (contenu, genre littéraire, forme, collaboration…)
  • présentation technique complète du projet (dispositif, maîtrise ou non des outils numériques, matériel disponible, collaboration technique, développement envisagé…)
  • extraits de texte, exemples visuels ou sonores, travaux précédents…
     

Les dossiers doivent impérativement être envoyés par mail, avec coordonnées téléphoniques, pièces jointes et liens éventuels, à l’adresse suivante : 
numerique2024@la-marelle.org


Conditions financières

La·le lauréat·e se verra attribuer :

  • une bourse de 1 800 € brut 
  • des frais d’achat de logiciel ou matériel peuvent être pris en charge, pour un montant maximal de 200 €, sur justificatifs
  • la mise à disposition d’un logement de 80 m² (wifi, deux chambres, séjour, cuisine, salle de bains…)
  • les frais de déplacement pris en charge, pour un montant maximal de 200 € aller-retour, sur justificatifs. Les frais de transport supplémentaires sont à la charge des lauréat·e·s


Développement et restitution

  • Une présentation du projet sera effectuée par les organisateurs à la Friche la Belle de Mai, Marseille
  • Le travail issu de cette résidence pourra s’inscrire dans le projet d’édition numérique de La Marelle, et ainsi bénéficier d’un accompagnement artistique et éditorial. Ce prolongement du travail de résidence devra faire l’objet d’une contractualisation spécifique. 

Aspects juridiques

  • Le résultat artistique devra être conforme aux droits en vigueur (en particulier pour les reproductions de textes, l’utilisation de matériaux sonores ou visuels…). Il reviendra à la charge de l’auteur·rice de garantir cette conformité.
  • L’auteur·rice conserveront l’ensemble de leurs droits. Toute proposition de publication faite par les organisateurs donnera lieu à l’établissement d’un contrat d’édition spécifique.
  • Une convention de résidence sera établie entre les parties dès la phase de préparation.
     
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Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Publié le 11 Mai 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à participation, appel à projets

Appel à communications et œuvres - VALEURS DE L'EMPREINTE

Colloque international
Lyon, du 24 au 25 Mars 2023

Laboratoire IHRIM
Laboratoire Passages Arts & Littératures (XX-XXI)
Association Têtes Chercheuses

Appel à communications et œuvres


VALEURS DE L'EMPREINTE

Quand elle désigne l’impression d’une forme sur une surface, l’empreinte n’est qu’un procédé technique parmi d’autres. Mais sitôt qu’elle est perçue comme le témoin privilégié du passage d’un corps sur un autre, ou comme la preuve de la présence passée d’un objet ou d’un être absent, alors l’empreinte acquiert une valeur et devient objet de polémiques.

Ainsi, il y a des empreintes que nous aimons (re)découvrir et contempler :  les géoglyphes, les empreintes positives ou négatives d’une main sur la surface d’un mur de grotte, l’empreinte d’un dinosaure enfermée par la roche, ou encore les empreintes des instantanés photographiques et de la durée cinématographique.

À l’inverse, il existe des empreintes que nous percevons avec angoisse, parfois avec regret, et dont nous questionnons la véracité du message, de l’identité, du renseignement, ou la conséquence de l’information. Par exemple, l’empreinte carbone, plus largement l’empreinte écologique, ou l’empreinte numérique nous invitent à penser l’héritage que nous laissons. Si ces empreintes sont au cœur de tant de revendications et qu’elles feront probablement l’objet des grandes manifestations et révolutions des prochains siècles, c’est peut-être à cause de leur caractère persistant, du fait qu’elles peuvent être monétisées aux dépens des utilisateur.ices, ou parce qu’elles sont la marque d’un rapport socialement désapprouvé de l’humain à la nature.

Par conséquent, depuis la constitution de la préhistoire en discipline scientifique au cours du XIXe siècle, jusqu’aux déploiements les plus récents des capacités des usines et des technologies, les valeurs morales, éthiques, ou déontologiques de l’empreinte n’ont jamais cessé d’évoluer. Quelles sont les répercussions intellectuelles, artistiques et littéraires de ces jugements ? Une telle problématique implique que, dans ce colloque, nous n’observions pas des métamorphoses strictement esthétiques, bien qu’il faille s’appuyer sur une poétique de l’empreinte qui passe par des sublimations ou des détournements (cf. la série sur les hydropithèques de Joan Fontcuberta). Il sera surtout question d’interroger la façon dont les artistes et les écrivains investissent les enjeux politiques posés par l’approche scientifique de l’empreinte.

Force est de constater que ces enjeux s’articulent souvent autour de récits rétrospectifs ou bien prospectifs. Autrement dit, l’empreinte a tendance à susciter deux types de fictions anthropologiques : une première relative à nos origines (d’où vient la trace ?) et une seconde relative à notre avenir (comment la trace sera-t-elle reçue ?). Bien sûr, chaque posture sert principalement à interroger le temps présent. Toutefois, cette distinction rend le sujet ambivalent : prendre l’empreinte comme objet, est-ce un geste d’arrière-garde ou d’avant-garde ? Cela revient-il à s’inscrire dans un héritage ou à le renier ? C’est en gardant à l’esprit cette double postulation qu’il peut être fécond d’interroger des œuvres très diverses ou d’en produire de nouvelles. Une place spécifique reste néanmoins accordée à la préhistoire et aux dispositifs numériques, parce qu’ils schématisent efficacement ce rapport ambivalent de l’empreinte au passé et au futur.

     AXE 1 : Préhistoire : passée et future                  

Contrairement aux autres disciplines historiques, la préhistoire repose sur des empreintes non intentionnelles, puisque même le geste initial qui a présidé à la composition des peintures pariétales ne visait probablement pas à archiver le présent. L’excavation des documents fossiles et la mise au jour de ces empreintes fondent le socle de la reconstitution spéculative en laissant le champ libre à la créativité, au déploiement de l’imaginaire et du fantasme. Le passage de la reconstitution du tout depuis la partie, que la préhistorienne Claudine Cohen évoque en termes de Méthode de Zadig[1], ouvre un espace dans lequel se lovent autant la science que les arts de l’imaginaire. La matière première qui trame ces récits et images n’est donc pas faite d’archives écrites ou de témoignages, mais bien d’empreintes : traces, contours et fossiles qui donnent une image en creux depuis laquelle convoquer le passé lointain. Essentiellement déficitaires, ces données infléchissent toute reconstitution ou interprétation vers la fiction. L’imaginaire qui se déploie alors renseigne autant sur l’époque excavée que celle depuis laquelle on affouille le passé, dans la mesure où l’empreinte préhistorique nourrit l’imaginaire d’une société qui se projette en elle en fantasmant ses origines.

En retour, ce sujet invite à nous demander quelles empreintes laisser intentionnellement à l’archéologue de demain. Dans une ère que certain.es évoquent en termes d’« anthropocène », une société peut elle-même concevoir son avenir, sa disparition et les empreintes qu’elle lèguera au futur. Par exemple, les capsules temporelles conçues au sein de notre contemporanéité, une plaque figurative et codée acheminée dans l’espace via nos sondes spatiales à l’attention d’autres civilisations, la signalétique des sites d’enfouissements nucléaires pensée pour s’adresser à de lointaines civilisations terrestres… ne peuvent-elles pas être comprises comme des fossiles anticipés et intentionnels, produits par une civilisation qui prend conscience de son obsolescence et de sa finitude ?

     AXE 2 : Numérique et éthique de l’empreinte

Le contexte dans lequel nous vivons est marqué par divers usages des technologies numériques et qui contribuent à l’échelle « macro » à une nouvelle forme de technocratie, comme l’ont démontré l’influence des GAFAM[2] et la portée de leurs scandales (Facebook-Cambridge Analytica, par exemple). Il nous semble donc important de réfléchir aux bonnes pratiques et de valoriser les justes connaissances qui concernent le rapport entre nos empreintes numériques et leur valeur. Réfléchir par effet à la question de la trace que nous laissons sur internet en parsemant la toile de nos données malgré l’actuel « pseudonymat[3] » : informations financières, lieux visités, conversations, etc. pouvant porter atteinte à nos vies privées. Quoique diverses avancées réformistes existent en la matière, - par exemple, la RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), ou encore la « loi sur la réduction de l’empreinte environnementale du numérique » datant du 15 Novembre 2021 -, notre travail d’universitaires et d’artistes nous impose de critiquer et d’éveiller aux réelles dynamiques mises en place et de « raisonner » l’empreinte du numérique en général, et sa consommation énergétique en particulier.

En effet, même si l’on peut penser que du courrier au courriel la dématérialisation a réduit l’impact des activités humaines sur l’environnement et notamment sur la ponction des ressources naturelles, il n’empêche que le numérique représente, en 2020, 3% à 4% des émissions de gaz à effets de serre dans le monde (2,5% en France), ce qui toutefois représente une part assez faible en comparaison du secteur des transports (31% de GES) et du secteur de l’agriculture (19%[4] de GES). Néanmoins, cette part est exponentielle, puisqu’elle représentera 6,7% de l’empreinte nationale en 2040 (+60% dans le rapport de l’ARCEP[5]). 

Outre le fait social et éthique du numérique, celui-ci représente aussi un basculement ontologique dans notre rapport à l’image et à la représentation de façon générale. De l’« un » argentique au « multiple » numérique, les grains d’argent s’opposent aux pixels, l’instantané à l’image logicielle[6], et ces différences nous interrogent finalement sur la manière de faire empreinte : les images ne sont plus créées à partir d’un processus mécanique, mais selon des coordonnées informatiques (le code) qui produisent des « corps cybernétiques[7] ». Enfin, si les contenus numériques sont bien entretenus, - pas de surchauffe, pas de perte, pas de corruption de matériel -, ils ne périssent pas, ils s’archivent et perdurent ainsi dans une « éternelle jeunesse[8] ». Ce colloque aura donc une dimension pédagogique puisqu’il a pour objectif de comparer les systèmes d’empreinte, afin de comprendre ce qui les différencie ou ce qui les confond. Ainsi pourrions-nous faire émerger une typologie des empreintes. Par « systèmes d’empreinte », nous faisons référence aux phénomènes technologiques, aux processus de (re)présentation, aux supports et aux messages qui se transmettent par l’activité humaine et le geste artistique.

D’autres axes peuvent être envisagés. Les organisateur.trice.s se donnent comme objectif de valoriser les activités de recherche et de création en mêlant des tables rondes et une exposition artistique.

*

Orientation bibliographique :

BARTHES, Roland, La Chambre claire : note sur la photographie, Paris, Gallimard, 1980.

BAZIN, André. “Ontologie de l’image photographique” dans Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Cerf, 1976.

BENJAMIN, Walter, L’Œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, Paris, Allia, 2011.

BERGOUNIOUX, Pierre, L’Empreinte, Paris, Fata Morgana, 2021.

BOUTAUD, Aurélien, GONDRAN, Natasha, L’Empreinte écologique, Paris, La Découverte, “Repères”, 2018.

CHIROLLET, Jean Claude, Penser la photographie numérique. La mutation digitale des images. Paris, L’Harmattan, 2015.

COHEN, Claudine, La Méthode de Zadig, Paris, Seuil, 2011.

DIDI-HUBERMAN, Georges, La Ressemblance par contact, Paris, Les Éditions de Minuit, 2008.

FARASSE, Gérard, Empreintes (Baudelaire, Colette, Friedrich, Gombrowicz, Jaccottet, Larbaud, Mallarmé, Michaux, Ponge, Réda, Saint-John Perse, Supervielle, Thomas), Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 1998.

FOUCRIER, Chantal (dir.), Les Réécritures littéraires des discours scientifiques, Michel Houdiard éditeur, 2006.

MONDZAIN, Marie José, Homo Spectator, Paris Bayard, 2013.

QUINTANA, Àngel, Virtuel ?, Paris, Cahier du cinéma, 2009.

*

Comité scientifique :

  • Emmanuel BOLDRINI
  • Léa DEDOLA
  • Bastien MOUCHET

Comité d’exposition :

  • Cosmosia (Julien LOMET, Maëlys JUSSEAUX, Piers BISHOP, Nataliya VELYKANOVA, Léa DEDOLA)

Calendrier :

- Les propositions d’articles ou d’œuvres d’une quinzaine de lignes, accompagnées d’une notice bio-bibliographique (et/ou d’un visuel), devront être adressées au comité scientifique (valeurs.empreintes@gmail.com) au plus tard le 16 septembre 2022

- Les auteurs et artistes seront informés de l’acceptation de leurs propositions le 25 novembre 2022
 

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CAC7 - Computer & Media Art at the Age of Metavers & NFT

Publié le 8 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications, appel à projets

CAC7 - Computer & Media Art at the Age of Metavers & NFT

Le CAC.7 souhaite s’intéresser à la manière dont les arts numériques permettent d’explorer les nouveaux paradigmes créatifs, culturels, économiques et juridiques liés à l’émergence des métavers et des NFT. Nous espérons que ce Congrès sera un cadre opportun pour faire émerger des réflexions, projets de recherche et expérimentions artistiques transdisciplinaires. La 7ème édition du Computer Art Congress se tiendra à Crans Montana, le 1er et le 2 septembre 2021.

La création artistique évolue à travers ses modes de représentation, de diffusion et de monétisation. La prolifération des dispositifs dématérialisés provoque une impossibilité à avoir un seul espace et instant de vie non modelé non contaminé non contrôlé, comme l’explique Giorgio Agamben, « cette scission sépare le vivant de lui-même et du rapport immédiat qu’il entretient avec son milieu » .
Les artistes, depuis la Modernité ont cette volonté de questionner la mise en réseau du monde (Chantiers du Baron Hausmann, invention de la photographie, mise en place des Chemins de fer, de l’aviation, des égouts, de la poste…) en rapprochant l’art de la vie. L’évolution technique impose de plus en plus d’objets mécaniques et électriques entre le corps humain et l’espace environnant. Ce changement de paradigme s’est accentué avec les médias de masse dès les années 60, l’apparition de l’art par ordinateur, puis du net-art des années 90 à l’arrivée d’internet et maintenant l’apparition de la blockchain et des métavers. Les artistes portent un regard singulier sur ces médias et machines imposés (art vidéo, net-art, computer art, virtual art…) en les détournant et en interrogeant les pratiques liées à ces outils et leur portée sociétale.

Lorsque que l’on s’interroge sur les composantes, la nécessité et l’identité d’un lieu tangible ou intangible, certains dispositifs actuels peuvent nous aider à éclaircir le brouillard que notre époque contemporaine nourrit avec la question d’eSPACE , c’est-à-dire autour de la question d’un territoire média en réseau et associé aux réseaux.

L’analyse de l’apparition des métavers et des territoires numériques invite à s’intéresser aux mécanismes d’évolution des villes avec leur temps. Les villes sont marquées lors de leur création ou de leurs extensions et rénovations successives par les techniques, les cultures et les projets sociaux-économiques de leur temps. Dubaï a été déclarée capitale du XXIème siècle , ville Instagram dont la stratégie de développement est pensée par rapport à sa résonnance potentielle sur les réseaux sociaux. Pour autant, la capitale du XXIème siècle pourrait être d’un autre type, hybride ou entièrement dématérialisée et structurée autour d’un espace public en forme de métavers où pourrait être augmenté l'espace public des villes tangibles et leurs zones d’échanges, tant commerciales que sociales et culturelles par le biais d'avatars.

L’appréhension des sites que nous traversons avec les réalités augmentées, virtuelles, les nouvelles possibilités de modélisation et de perception, la communication et la diffusion des œuvres à l’ère de la reproductibilité numérique et la dissolution des formes transforment-elles fondamentalement notre rapport au monde ? Et comment cette aperception numérique nous proposerait-elle indéniablement de nouvelles expériences par le biais de la programmation et de l’immersion numérique ?

Avec les métavers, les superpositions et stratifications historiques du monde physique se combinent avec les superpositions de flux d’images et de données du monde numérique. Les NFT et l’ancrage sur blockchain amplifient cet effet d’inscription historique des contenus et des interactions. L’amplification sensorielle proposée par les métavers et la réification numérique par les NFT donnent à l’artiste des modes d’expression et de monétisation augmentés.

La blockchain et la cryptographie ouvrent de nouveaux possibles aux artistes, notamment aux artistes numériques et urbains, qui ne bénéficient que rarement de supports physiques comme marqueur de rareté pour monétiser leur art. Les jetons non-fongibles (NFT), qui reposent techniquement sur un smartcontract avec un identifiant unique et des métadonnées pointant vers les caractéristiques de l’œuvre, donnent la possibilité aux artistes de déclarer une authenticité, un niveau de rareté pour leur œuvre et d’associer des droits aux jetons qu’ils mettent en vente. La tokennisation permet également de renouveler le rapport aux collectionneurs et plus largement au public en structurant des communautés détentrices de NFT et autres jetons liés à l’univers de l’artiste, notamment en ayant recours à la création d’organisations autonomes décentralisées (DAO). Ces NFT également utilisés dans des jeux-vidéos devraient progressivement apparaître comme les actifs par destination des métavers tant décentralisés (Decentraland, Cryptovoxels…) que centralisés (Meta…) et les NFT artistiques sont déjà exposés dans des musées numériques de métavers.
Ce phénomène se prête à des analyses pluridisciplinaires, faisant appel à la fois aux sciences de l’information et de la communication, à l’art numérique, à l’informatique, aux sciences économiques et juridiques, à la sociologie ou encore à l’ethnographie du numérique.

Pour cet appel à communication nous axerons nos réflexions sur les possibilités actuelles de modélisations et intégrations virtuelles des formes artistiques offrant autant de nouveaux espaces de créations que des modèles économiques inédits.

Parmi les thèmes liés, le Congrès souhaite explorer les points suivants :
- L’art et les métavers : VR, AR, XR
- Œuvres éphémères et doubles numériques
- Capteurs, œuvres dynamiques et art
- Nouvelles interfaces : métavers et web 3.0
- Médiation culturelle et métavers : méthodes et parcours hybrides
- Curation de l’art numérique à l’ère des métavers et des NFT : méthodes, enjeux et perspectives
- La nature des NFT selon une approche pluridisciplinaire
- Le mouvement crypto-art : origines, symbolique, modes d’intervention, approche cultuelle numérique…
- Organisation décentralisée (DAO) et NFT
- Authenticité et œuvre numérique
- NFT, droit de la propriété intellectuelle et des biens immatériels
- Finance décentralisée (DeFi) et NFT
- L’économie des NFT : actifs numériques, économie de la rareté, mesures incitatives
- Les organismes de gestion collective et les NFT
- Acteurs du marché de l’art et NFT, enjeux institutionnels et économiques ; désintermédiations et réintermédiations
- NFT et standards techniques (jpeg…)
- NFT et smartcontract : aspects et enjeux techniques
- Structuration, stockage, sécurisation et évolutivité des métadonnées des NFT

Le Congrès prévoit également un appel à propositions artistiques et expérimentales en lien avec :
- Cryptographie : processus de chiffrement et de déchiffrement de la symbolique de l’œuvre, puzzle bitcoin
- Art génératif et smartcontracts
- Organisations décentralisées (DAO) dans le processus créatif, le rapport au public et aux collectionneurs
- Capteurs, oracles et œuvres dynamiques et évolutives
- Œuvres et dispositifs hybrides : AR/XR/VR
- Expériences interactives et web 3.0
- Nouveaux symboles et icônes numériques


Dates importantes :
15 avril 2022 : Réception des articles complets et des propositions d’œuvres
02 mai 2022 : Réponses aux auteurs et aux artistes
01 juin : Soumission des articles définitifs et des dossiers techniques des œuvres
30 juin : installation des œuvres dématérialisées dans le métaverse
02 & 03 septembre : Conférence
28 août : installation des œuvres physiques dans le lieu d’exposition prévu à Crans-Montana

Les propositions d’articles scientifiques ou techniques pourront respecter deux formats :

Article approfondi : 30 000 signes espaces compris maximum
Article de recherche en cours : 10 000 signes espaces compris maximum
Format de fichier accepté : doc, docx, rtf, odt.

Les propositions devront être entièrement anonymes, sans référence aux auteurs dans le
texte, dans la bibliographie ou dans les propriétés du document.
Les propositions seront évaluées en double aveugle par deux membres du comité scientifique. Les résultats de l’évaluation seront adressés aux Auteurs.Les soumissions seront adressées par mail aux deux adresses suivantes marc.veyrat@univ-smb.fr et matthieu.quiniou@univ-paris8.fr
Dans le corps du message, les expéditeurs doivent rappeler le (les) nom(s) des auteurs, le nom de leur(s) institution(s) de rattachement et le titre de l’article.

Publication
Les actes du colloque seront édités aux Éditions EUROPIA.

Présidents de la conférence :

Khaldoun ZREIK, Université Paris 8, Laboratoire Paragraphe
Marc VEYRAT, Université Savoie Mont-Blanc, Laboratoire Paragraphe Matthieu QUINIOU, Université Paris 8, Laboratoire Paragraphe
Carole BRANDON, Université Savoie Mont-Blanc, Laboratoire LLSETI

Comité Scientifique (in progress / en cours de construction) :

José-Ramón Alcala, Universidad de Castilla-La Mancha, Spain
Pau Alsina, Universitat Oberta de Catalunya, Spain
Clarisse Bardiot, Université de Rennes, France
Maurice Benayoun, School of Creative Media, City University Hong Kong, Hong Kong Ricardo Dal Farra, Concordia University, Canada
Pierre Boulanger, University of Alberta, Canada
Ron Burnett, Emily Carr University of Art and Design, Canada
Chu-Yin Chen, University Paris8, France
Alan Dunning, University of Calgary, Canada
Tania Fraga, Instituto de Matemética e Arte de Sao Paulo, Brazil
Malu Fragoso, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brazil
Robin Gareus, Germany
Antonella Tuffano, University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France Mariateresa Garrido Villareal, University of Peace, Costa Rica
Shawn Greenlee, Rhode Island School of Design, USA
Olga Kisseleva, University Paris 1 Panthéon-Sorbonne, France
Nick Lambert, Ravensbourne College, London, UK
Victor Lazzarini, Maynooth University, Ireland
Paul Magee, Independent Artist, UK
Roger Malina, University of Texas at Dallas, USA
José-Carlos Mariategui, Alta Tecnología Andina, Peru
Lev Manovich, City University of New York, USA
Nick Montfort, Massachusetts Institute of Technology, USA
Gunalan Nadarajan, School of Art & Design, University of Michigan, USA Guto Nóbrega, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Brazil
Cedric Plessiet, University Paris 8, France
Laurent Pottier, Université Jean Monnet, France
Everardo Reyes, Université Paris 8, France
Winfried Ritsch, University of Music and Dramatic Art Graz, Austria
Juan-Carlos Sainz-Borgo, University of Peace, Costa Rica
Luz María Sánchez Cardona, Universidad Autónoma Metropolitana, Lerma campus, Mexico Christa Sommerer, University of Arts and Industrial Design, Austria
Jack Stenner, University of Florida, USA
Victoria Vesna, University of California, Los Angeles, USA
Marc Veyrat, Université Savoie Mont-Blanc, France
Khaldoun Zreik, Université Paris 8, France
Matthieu Quiniou, Université Paris 8, France
Carole Brandon, Université Savoie Mont-Blanc, France

Organisation :

Laboratoire Paragraphe
Société SONA
World XR Forum

Site web : http://europia.org/cac7/

Contact :
Laboratoire Paragraphe EA349, Université Paris 8 2 rue de la Liberté, 93200 Saint Denis.
matthieu.quiniou@univ-paris8.fr

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APPELS À PROJETS POUR L’ÉDITION 2022 - Fête des Lumières

Publié le 1 Avril 2022 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

APPELS À PROJETS POUR L’ÉDITION 2022 - Fête des Lumières

Plusieurs dispositifs sont ouverts aux candidatures :

1/ LES PLUS GRANDS SITES DU FESTIVAL EN MARCHÉS PUBLICS :
7 lots sont publiés sur le site des marchés publics de la Ville de Lyon :

  • Place des Jacobins
  • Cathédrale Saint-Jean
  • Colline de Fourvière
  • Place des Terreaux
  • Parc de la Tête d’Or – Pelouse– Lac
  • Parc de la Tête d’Or – Projection  
  • Place Louis Pradel

Réponses par voie dématérialisée uniquement, avant le 29/04/2022 à 12h précises.

►Attention l’envoi d’un dossier par email n’est pas autorisé (votre dossier sera automatiquement rejeté).

La transmission des documents par voie électronique se fait uniquement sur le profil de l’acheteur de la ville de Lyon : http://marches2.lyon.fr/avis/index.cfm?fuseaction=pub.affPublication&refPub=MPI-pub-2022085011&serveur=MPI&IDS=769

La liste complète des pièces à fournir est indiquée dans le règlement de la consultation.

 

2/ APPEL À PROJETS FÊTE DES LUMIÈRES
Vous êtes un artiste indépendant ou en collectif, étudiant, jeune créateur ou confirmé, avec une association, une institution ou une entreprise, un acteur du territoire lyonnais ou d’ailleurs, cet appel à projets est fait pour vous !

Les projets sélectionnés pourront être financés avec l’aide de subventions de la Ville de Lyon (pour des associations) ou du mécénat (pour des associations ou entreprises).

Nous sommes à la recherche d’artistes avec un propos sur la lumière, sur des formats objets, installations, des expérimentations, pour des projets contemplatifs, participatifs, interactifs ou immersifs, qui jouent et détournent l’espace public extérieur principalement, mais aussi parfois en intérieur.

Rendez-vous prochainement en avril pour découvrir cet appel à projets dédié aux divers horizons de la création lumière contemporaine.

Ecrivez-nous à fetedeslumieres.messagerie@mairie-lyon.fr pour le recevoir et faire partie de notre base de données artistes.

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Projets "Arts numériques, arts sonores, nouvelles écritures" pour la saison 2022/2023

Publié le 3 Mars 2022 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

 Projets "Arts numériques, arts sonores, nouvelles écritures" pour la saison 2022/2023

Depuis huit ans, l’association Vanderlab est implantée dans un lieu patrimonial reconverti, le Château Éphémère à Carrières-sous-Poissy (Yvelines). Ce lieu dédié à la création numérique, sonore et musicale se donne trois objectifs principaux :

  • Offrir à des artistes français comme internationaux des résidences de création ;
  • Promouvoir auprès du grand public les usages créatifs des nouvelles technologies à travers une gamme d’ateliers associée à une programmation artistique mensuelle ;
  • Proposer à tou·te·s un espace de rencontre et de convivialité.

Ce projet, soutenu notamment par la Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise, la Région Ile-de-France et le Conseil Départemental des Yvelines a été initié par les associations Usines Éphémères et Musiques et Cultures Digitales.

Dans le cadre de son programme de résidences, Château Éphémère lance la huitième édition de son appel à candidatures dont la finalité est de soutenir la création artistique sonore et numérique tout en en faisant bénéficier le territoire et ses habitant·e·s.

 

Éligibilité

  • Tous les projets faisant concomitamment appel dans leur processus de production aux nouveaux usages du
  • numérique ainsi qu’à la création sonore et musicale sont éligibles.
  • Les projets peuvent être déposés par un·e artiste, un collectif, une structure de production ou de diffusion.
  • Le jury portera une attention particulière aux projets :
  1. souhaitant développer des actions en direction du tissu local (ateliers, rencontres...).
  2. portant une réflexion sur l’environnement, que cela soit au travers du choix des matériaux utilisés dans le cadre de la conception de l’œuvre et/ou à travers le sujet même du projet développé en résidence.
  • Chaque résidence sera, en outre, susceptible d’être ponctuée d’une restitution publique.

Conditions d’accueil
Chacun des 12 projets lauréats est accueilli entre les mois de septembre 2022 et juillet 2023 pour une durée
d’un mois maximum (sécable en deux parties).


Cet accompagnement inclut :

  • La mise à disposition d’un logement, d’un espace de travail et du parc technique du Château Éphémère (inventaire technique à télécharger ici).
  • Les porteurs et porteuses de projets bénéficieront en outre de l’accompagnement du régisseur technique ainsi que du LabManager en fonction de leurs disponibilités.
  • Ils et elles se verront par ailleurs octroyer une aide à la production d’un montant de 500€ TTC.
  • Dans le cadre de notre partenariat avec les Pépinières Européennes de Création, une à deux bourses complémentaires, d’une valeur de 500€ TTC chacune, seront accordées à un ou deux projet·s lauréat·s et des opportunités de diffusion en Belgique pourront également être envisagées avec notre partenaire Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores basé en Wallonie.

Espaces de travail

  • 1 grand studio de 70m2, doté d’un grill et d’un système de diffusion octophonique, disponible pour une durée maximum de 2 semaines
  • 3 ateliers de 18m2 à 25m2
  • 1 studio d’enregistrement (45m2 de prise et une régie), disponible sous conditions
  • 3 studios de musique de 20m2 à 46m2
  • 1 séjour écrivain de 42m2
  • 1 FabLab (espace mutualisé)

 

Le dossier de candidature doit comprendre :

  • Le formulaire d’inscription dûment complété à télécharger ci-dessous ;
  • Un dossier artistique ;
  • Une note d’intention descriptive du projet, de la pertinence de sa production au sein de notre structure, de sa déclinabilité en une action sur le territoire et auprès de ses habitant·e·s, de son calendrier de mise en œuvre et des éventuels partenaires acquis et envisagés (2 pages maximum) ;
  • Une fiche technique prévisionnelle.


DÉPÔT

Merci d’adresser votre dossier de candidature complet au plus tard le dimanche 3 avril 2022 à 12h auprès d’Imane Lehérissier, responsable de la programmation, à l’adresse suivante : aap@chateauephemere.org.

Précisez dans l’objet du mail : « [VOTRE NOM] - Appel à projets Arts Numériques, Art Sonore & Nouvelles Écritures ».
Les éléments composant votre dossier devront être intégrés en pièce jointe ou via un lien WeTransfer dans un unique mail.
Les dossiers incomplets ne seront pas acceptés.

RÉPONSE
Les candidat·e·s recevront une réponse au plus tard début juin 2022.

 

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Appel à projets - Arts numériques, Art sonore & Nouvelles Écritures

Publié le 8 Mars 2021 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à projets, appel à résidence

Appel à projets - Arts numériques, Art sonore & Nouvelles Écritures

Château Éphémère est un tiers-lieu culturel dédié à la création résidentielle numérique, spécialisé dans l’innovation sonore et musicale, implanté dans un lieu patrimonial reconverti – Le Château Vanderbilt. Fabrique artistique au carrefour de l’expérimentation, des arts numériques, de la recherche et des musiques électroniques, le château propose des contenus et des activités à la portée de tous, notamment par ses ateliers et ses temps publics.

Partager avec le plus grand nombre le faire ensemble, la culture libre du numérique, les usages créatifs des nouvelles technologies, sont autant d’objectifs fondateurs portés par notre association. Lieu de convergence aux usages multiples et aux dynamiques complémentaires (coworking, fablab, restaurant, jardins partagés, studios et ateliers d’artistes, salle de spectacle et de privatisation, chantiers d’insertion), il contribue de fait à l’épanouissement culturel, social et professionnel de son territoire.

Propriété de la Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise (CU GPS&O) – à Carrières-sous-Poissy dans les Yvelines (78) – Château Éphémère est piloté par l’association Vanderlab depuis 2015.

 

Pour la 7ème année et dans le cadre de son programme de résidences artistiques, Château Éphémère est heureux de lancer son appel à projets “Arts numériques, Art sonore & Nouvelles Écritures” pour la saison 2021/2022.

De novembre 2021 à juillet 2022, 12 projets bénéficieront d’un accueil en résidence d’une durée d’un mois ainsi que d’une bourse à hauteur de 500 euros TTC. Tous les projets faisant concomitamment appel dans leur processus de production aux nouveaux usages du numérique ainsi qu'à la création sonore sont éligibles.

Tous les projets faisant concomitamment appel dans leur processus de production aux nouveaux usages du numérique ainsi qu’à la création sonore et musicale sont éligibles.

 

Nous sommes impatient·e·s de recevoir vos candidatures et de découvrir vos projets !

  •  Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 Mars 2021 – 12h.
  •  Infos et dossier de candidature : https://chateauephemere.org/lesresidences/ (au lien ci-dessous)
  • Contact : aap@chateauephemere.org 
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Appel à candidatures - Exposition virtuelle / Exposition réelle - Recto VRso Festival

Publié le 19 Février 2021 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à projets

Appel à candidatures - Exposition virtuelle / Exposition réelle - Recto VRso Festival

Recto VRso est un festival international d'art numérique qui explore, promeut et encourage la création d'œuvres d'art liées à l'art immersif et interactif entre le réel et le virtuel.
Créé par l'artiste-chercheuse Judith Guez, il a pour but d'ouvrir l'espace à discussion sur les nouvelles formes d'expression artistique et la réalité virtuelle / mixte, et différentes hybridations et émergences.
Chaque année, et depuis sa création en 2018, cet espace de visibilité et d'expression rassemble des œuvres d'art et des artistes nationaux et internationaux qui enrichissent le dialogue et la relation avec le public.

Depuis les années 1960, l'art de la participation modifie la relation entre le spectateur et l'œuvre d'art. Cette relation évolue et change constamment avec l'émergence du numérique. En 2021, le thème « Exposition virtuelle / Exposition réelle » cherche à explorer ces idées et à questionner la multiplicité de l'art en ligne, notamment dans ce contexte particulier de crise sanitaire. On assiste en effet à l'émergence de nombreuses adaptations d'espaces virtuels et de plateformes destinées à la fois à la création artistique et à l'exposition. Comment mettre en œuvre une véritable exposition dans un espace virtuel? Ou comment présenter des œuvres d'art virtuelles dans des espaces réels?

 

Termes et conditions de participation
Si votre œuvre reflète ces interrogations et les champs listés ci-dessous, n'hésitez pas à nous envoyer votre candidature:

  • Création artistique sur différentes plateformes en ligne,
  • Création collaborative en ligne,
  • Mondes persistants en ligne,
  • Galeries et musées virtuels inspirés du monde physique ou imaginaires,
  • Création virtuelle conçue pour un espace virtuel,
  • Performance en ligne,
  • En ligne art génératif,
  • art open source en ligne , - art
  • low-tech, etc.

 

Programme:

  • Recto VRso 2021 # 1 Virtuel: Emergence
    14-16 avril 2021
    Une large sélection d'œuvres d'art sera présentée lors de l'exposition en ligne sur le site officiel de Recto VRso. Ils feront également partie de la soirée artistique qui se déroulera au Laval Virtual Monde pendant le festival.
  • Recto VRso 2021 # 2 Physique: Restitution
    7-9 juillet 2021
    Un comité artistique sélectionnera une dizaine d'œuvres qui seront présentées dans le Galerie virtuelle officielle du Festival Recto VRso 2021. Ces œuvres seront également exposées lors de l'édition physique de Laval Virtual au Musée Ecole de la Perrine, à Laval.

 

Vous devez soumettre votre candidature avant le 20 mars 2021 via l'application suivante forme :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScqQYAJzGRAR0JiBFb4PYSmF41cVKZupF_0_xJYXiYKGxNbtg/viewform?usp=sf_link

Cet appel à participation est ouvert aux projets et artistes internationaux.

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Appel 2020 | Centre de la marionette arts numériques

Publié le 1 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à candidature, appel à projets, appel à participation

Appel 2020 | Centre de la marionette arts numériques

Le Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores lancent un appel à la conception, à l’adaptation ou à la re-création d’une œuvre performative, arts scéniques/arts plastiques, de format court (maximum 30 minutes).

Cet appel s’inscrit dans le cadre de LUMEN#5 bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques).

Bourse d’aide à l’aide à la création: 1500 euros

Date limite de dépôt : 13.09.2020


Dans le cadre de Lumen #5, le Centre de la marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec ses partenaires, lance un appel  pour la création d’une oeuvre qui devra-être le fruit d’une réflexion sur les nouveaux modes de re-présentation par la technologie, sur l’image et le son numérique. Il peut s’agir d’un projet faisant l’objet d’une demande d’aide à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Cet appel s’adresse prioritairement aux artistes travaillant ou résidant en Fédération Wallonie-Bruxelles, mais est ouvert aux artistes des pays limitrophes.

Domaine d’expression proposé pour cette résidence:

  • arts de la marionnette
  • arts numériques, arts plastiques multimédiatiques
  • arts de la scène (performance)

Le projet soumis pourra :

  • être une nouvelle création
  • être une nouvelle étape d’un projet déjà créé
  • se présenter comme un “work in progress” si vous justifier l’intérêt de l’étape de travail montrée à Lumen #5 (qui pourrait être accompagnée d’une présentation, workshop etc.)

Les principaux critères d’évaluation seront :

  • la  manière de traiter et d’intégrer la réflexion sur les nouveaux modes de re-présentation
  • la dimension professionnelle et qualitative du projet
  • la maîtrise technologique et le côté innovant du projet
  • la faisabilité du projet et sa capacité à être diffusé dans différents lieux de manière relativement légère.


Bourse et conditions

L’oeuvre sera présentée le 16 octobre 2020 au Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles à Tournai dans le cadre de LUMEN #5 (montage possible dès le 15 octobre).
L’artiste soutenu recevra un soutien à la création de 1.500 euros ainsi qu’un suivi critique et un soutien technique en amont de la finalisation du projet.


Votre dossier (devra au minimum comprendre)

  • une note d’intention du projet de performance comprenant une description des choix et développements informatiques/technologiques utilisés. Cette note intégrera un projet du projet précédent s’il s’agit d’une nouvelle étape d’un projet déjà créé;
  • les besoins techniques;
  • les besoins transport;
  • le/s CV des artistes;
  • des visuels (croquis, photos.. dans la mesure du possible);
  • le calendrier de création;
  • la liste des autres partenaires s’il y a lieu.

Candidatures

Candidatures à envoyer à l’adresse (objet du mail – Call Lumen5) : maisondelamarionnette@skynet.be
Le.a lauréat.e sera contacté au maximum le 18.09.2020

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Appel à projets: AU-DELA DU RÉEL ? Révéler l’invisible par l’art, la science et la technologie

Publié le 29 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

Appel à projets: AU-DELA DU RÉEL ? Révéler l’invisible par l’art, la science et la technologie

Cet appel à projets, réparti en deux sessions, porte sur la thématique de la prochaine édition de la Biennale Némo, qui aura lieu d’octobre 2021 à janvier 2022 : “AU-DELÀ DU RÉEL ? Révéler l’invisible par l’art, la science et la technologie.“

Après avoir questionné une plausible autonomie des machines, les ressorts du hasard dans la création numérique et l’éventuel remplacement de l’humanité par des espèces technologiques, la Biennale Némo teste la capacité des arts et des technologies à révéler ce qui nous est invisible, qu’il s’agisse de phénomènes naturels, artistiques ou sociaux.

Nombre d’artistes contemporains font œuvre de phénomènes astrophysiques, magnétiques, chimiques, nucléaires mais aussi sociétaux, économiques, sociologiques par la manifestation de l’imperceptible et la production de nouvelles cartographies du « réel ». Se réinvente alors un art de l’infiniment petit ou de l’infiniment grand, celui qui tend l’oreille au bas bruit, aux signaux faibles et s’aventure en zones critiques. Celui qui s’augmente de géométries inédites, de datas satellitaires, d’analyse spectrale du son, de machine learning, de data-visualisation, de Deep Fake pour relire le réel, mettre en doute les néo-vérités et parfois aller jusqu’à créer une nouvelle « foi perceptive ».

Au creux de l’invisible du monde réel jaillit alors l’inouï de nouvelles formes esthétiques, mais aussi une autre perception du monde qui nous entoure.

Que nous révèlent les sciences et les technologies quand elles s’augmentent des imaginaires artistiques ?

Quels sont les impensés de la culture numérique, scientifique et leurs impacts sur nos vies et notre avenir ?

Cette 4° édition de la Biennale Némo s’attachera à révéler les artistes et courants invisibles de cette création invitant ses spectateurs à, selon la formule de l’astrophysicien Michel Cassé, « adapter nos yeux à ce qu’ils ne peuvent pas voir ».


Cet appel à projets concerne les types de projets suivants :

  • installations d’art contemporain numérique,
  • performances hybrides et musiques visuelles,
  • spectacles vivants utilisant les technologies numériques ou interrogeant notre société du tout numérique,
  • projets « arts et sciences »…

 

Les projets peuvent être achevés et prêts à être diffusés, en cours de production, ou en pré-production.
Les projets retenus bénéficieront d’une commande, d’une coproduction ou d’un achat de cession selon l’avancée de leurs productions et leurs possibilités de leur diffusion.
Le CENTQUATRE se réserve le droit de solliciter directement des informations complémentaires aux équipes ayant déposé un projet.

Date limite de candidature : 15 juin 2020.
La seconde session de l’appel à projets international aura lieu à l’automne 2020.

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Appel à projets – Nola – No Lockdown Art 2020

Publié le 23 Avril 2020 par Anaïs BERNARD dans appel à projets

Appel à projets – Nola – No Lockdown Art 2020

Appel a Projets : Nola – No Lockdown Art

Les Pépinières Européennes de Création, en partenariat avec Transcultures, lancent un appel à projets ou initiatives artistiques online réalisés pendant cette période de confinement due au Covid19 afin de leur donner une visibilité supplémentaire via le réseaux Pépinières. Une dizaine de projets seront sélectionnés.

Montant de la bourse de soutien offerte aux projets sélectionnés: 300 euros par projet lauréat

Date limite de dépôt : 15.05.2020

Dans cette période tristement unique (mais susceptible d’en annoncer d’autres), de nombreux artistes de toute origine refusent la quarantaine de l’expression partagée. Ils expriment à la fois un besoin de se relier à un autre public (connecté) et de sortir tant de la peur et de la paralysie que du “tout à l’égo”.

Désirant s’associer à cette dynamique libertaire et donner soutien et visibilité à des œuvres différenciées en ligne, les Pépinières européennes de Création, en complicité avec Transcultures, lancent l’appel No Lockdown Art (NoLA) qui sera ouvert jusqu’à la mi-mai où nous espérons le déconfinement planétaire aura pris place.

Si vous avez créé un projet artistique original pendant cette période (vidéo, son, photo, texte, multimédia, performances filmées….) ou si vous avez vu passer un projet (ou un initiative) qui vous a touché ou vous semble digne d’intérêt, n’hésitez pas à le publier directement sur le nouveau groupe facebook des Pépinières. L’équipe des Pépinières publiera également des projets qui lui semblent pertinents dans ce contexte particulier.

L’appel est ouvert à toute discipline contemporaine avec une préférence pour les regards engagés, poétiques, décalés… ou aux formes dites “innovantes” qui échappent au simple divertissement.

L’ensemble des projets publiés sur le groupe Facebook sera republiés sur le site réseau des Pépinières. Des soutiens à la création/diffusion de 300 euros chacun seront accordés par un jury Pépinières à une dizaine de projets lauréats.

Candidatures

Poster le lien du projet directement sur le groupe Facebook
> facebook.com/groups/pepinieres
Le lien sera accompagné du nom du porteur du projet et si possible d’un court texte descriptif du projet (en français et/ou en anglais)
Mettre le tag #NoLA2020 à la fin du texte de description

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