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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Interactive Magnetic Field Theatre

Publié le 19 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans artiste

Interactive Magnetic Field Theatre

Theater Magnetic Field Interactive est le nouveau dispositif imsersif et interactif de TeamLab, en collaboration avec Kengo Tokusashi pour le son.

Cette œuvre d'art numérique interactive permet aux spect-acteurs d'explorer librement l'espace du dispositif artistique par l'émergence d'images sur le sol et dans toutes les directions. L' expérience spatio-temporelle esthétique a pour volonté de rendre visible les forces du magnétisme, qui sont normalement invisibles à l’œil nu. 

L'œuvre d' art est divisé en trois univers: l'Espace, la Terre et Électrons. Les spect-acteurs touchent les objets projetés flottants devant eux (terre, les planètes, l' aurore, et d' électrons libres), pour être projeter dans l'univers sélectionné. 

  • Espace 

Toucher le soleil ou les planètes permettent de visualiser les forces magnétiques représentées par la lumière, comme des flux à partir du soleil et des planètes , connecter et déconnecter l'une de l'autre. Touchez ces chemins de connexion et vous les verrez changer. 

  • Terre 

Touchez l'aurore pour voir le miroitement et le changement des variations de couleurs. 

  • Électrons 

Appuyez sur les électrons libres et observer les passages de l' électricité à travers le motif de grille créée par les liaisons chimiques entre les électrons. Appuyez sur les électrons libres plus d'une fois et de voir passer de l' électricité tout à la fois à travers le motif de grille créée par les liaisons chimiques, ce qui rend la grille resplendir. 

  • Mode de spintronique 

Touchez les électrons libres pour changer la direction, l'orientation et la rotation et voir le Voyage d'électricité plus loin . Selon la direction, l' électricité peut se déplacer rapidement ou lentement. Cette oeuvre représente la nature et la direction des électrons. 

 

L'œuvre d' art est en temps réel grâce à un programme informatique qui utilise des animations pré-enregistrées.Les modifications sont produit par "la position et le comportement du spectateur, de sorte que les états visuels précédents dans son ensemble ne peut jamais être répliqués".

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En immersion

Publié le 18 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans film

En immersion

Récompenses : Sélection en compétition officielle au FIPA et au Festival de Luchon 2015
Prix ADAMI du Meilleur espoir masculin pour Vixctor Niel
Prix ADAMI du Meilleur espoir féminin pour Pénélope-Rose Lévèque


Réalisateur: Philippe HAIM
Scénario et dialogues Philippe HAIM avec la collaboration de Pierre CABON 
Acteurs : Patrick RIDREMONT, Olivier CHANTREAU, Emmanuelle MEYSSIGNAC, Salem KALI, Pénélope-Rose LEVEQUE, Victor VIEL, Yann SUNDBERG, Victor PONTECORVO... 
Producteurs: ARTE France, MASCARET FILMS 
Nationalité : France

Atteint d'un mal neurologique incurable, un flic sans ambition décide d'infiltrer un dangereux réseau de trafiquants de drogue. Une série noire, intime et sans concession, dont l'essentiel tient à l'humanité de ses personnages. Officier de police sans ambition atteint d'une maladie neurologique irreversible, Michel Serrero vit seul avec Clara, sa fille de 16 ans. Découvrant qu'elle se drogue et sachant ses jours comptés, Michel doit agir vite et passe à l'action. Il entre "en immersion" pour infiltrer un réseau de dealers qui s'apprête à inonder Paris d'un nouveau produit mortel. Mais quand on plonge en immersion, on prend deux risques : rester au fond sans revoir la lumière ou remonter à la surface, démasqué...

Ambition visuelle
Après Secret défense sur la guerre des services secrets contre l'islamisme radical en France, après la saison 2 de Braquo récompensée d'un International Emmy Award, Philippe Haïm met son ambition scénaristique et visuelle au service du polar. Filmée dans un noir et blanc expressioniste, En Immersion plonge le spectateur dans l'infiltration de Michel Serrero ( Patrick Ridremont). auprès de Guillaume Léanour (Olivier Chantreau), un nouveau trafiquant de drogue en col blanc, aussi propre sur lui que sale à l'intérieur. Mais délaissant sa fille unique Clara (Pénélope-Rose Lévèque), Michel ne voit pas qu'elle aussi est en train de sombrer... Tout comme Soudoumbé (Victor Viel), jeune malien sans-papier qui tente de survivre entre flic et voyous. 
Philippe Haïm filme leurs parcours, leurs combats et leurs errances dans un Paris secret où l'esthetique ne cède rien à l'efficacité du récit.
Un beau shoot d'adréline !

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F-CONNEXION

Publié le 17 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans artiste

Mon certificat FFF

Mon certificat FFF

Un programme est une territorialisation, il correspond à la création d'une expérience algorithmique qu'il distingue d'autres en fonction des métriques qu'il emploie à l'arpentage de l'information. Après que F-CONNEXION s'est déployé sur et par les contingences du territoire physique, très vite s'est posée la question de déployer un processus équivalent à l'épreuve des automates et de l'espace réticulaire, dans le territoire machinique. La question étant de savoir comment échapper à la re-production, c'est-à-dire : à la simulation artificielle, sur Internet, de la mécanique physique employée avec F-CONNEXION. Ne pas ralentir pour émuler la lenteur, ne pas détériorer l'intégrité de l'information pour simuler la perte et ne pas confondre la carte et le territoire.

Pour se faire, nous devions donc changer de référent. Avec FFF, il ne s'agit plus de parler de transmission symbolique à l'échelle de la Terre et d'impliquer le corps biologique dans la composition de l'œuvre, mais de faire monde en insérant la multiplicité des manières de se mesurer au Web comme autant de processus corporels. Ceci implique qu'aucun symbole particulier ne soit retenu comme terrain d'inscription des traces. L'espace initial de FFF est donc incorporel, il ne contient rien d'autre que des coefficients d'art visant à compiler en un seul mouvement ce que F-CONNEXION entend en termes d'informations, de transmissions et de traces.

Ces dernière années, le Web s'est transformé de manière conséquente. Ses caractéristiques initiales d'espace plat, sans distance, auto-géré et sans hiérarchie ont vu naître des centres ou des foyers pesant de manière significative sur la maillage du réseau et la gouvernance d'Internet. Le succès phénoménal de Facebook comme interface de contact avec plus d'un milliard d'individus constitue le territoire problématique de FFF car nulle part pourtant, ne semble être autant nier le processus d'individuation par la machine : tous les murs se ressemblent, les mêmes unités d'interface sont employés partout à l'interaction avec notre cercle d'amis, les mêmes algorithmes filtrent ce que nous y voyons et les mêmes concepts agissent au design universel voulu par Facebook : capitaliser notre attention.

Aussi, comme élément de cette sculpture collective, la surface générée par FFF agit par des processus de mise à l'échelle cristallisant en un cliché (un étant-données) les vecteurs par lesquels se singularisent notre appropriation d'un collectif par le réseau. Ici, mettre à l'échelle signifie : intégrer à la géométrie de la surface (où chaque point représente une publication) des rapports à son milieu d'émergence, celles-ci impactant sa résolution, son amplitude, sa couleur, son relief, son rayon et sa rotation.

F-CONNEXION propose la coexistence simultanée d'une lettre imprimée (réalisée en trois exemplaires) envoyée par La Poste, re-présentée (®-présentée ?) également (mais d'une autre façon grâce à Google Earth) sur NOS propres « réseaux d'amis » entretenus sur Facebook. Chaque lettre fait écho, dans un certain sens, à la célèbre expérience menée par Marcel Duchamp autour des 3 stoppages-étalon. Mesurant exactement un mètre, chacune d'entre elles va parcourir — à travers dix destinations hypothétique — une portion en zigzag de la surface terrestre, donc plusieurs milliers de kilomètres. Mais personne ne connait exactement par où celles-ci vont transiter puisque chaque personne qui la reçoit doit imaginer, négocier et donc cartographier dans son propre réseau, LE nouveau destinataire potentiel de cette lettre.

VEYRAT, Marc

Processus

Afin de participer à FFF, il faut en faire la demande en MP à Franck Soudan. Celui-ci vous ajoutera aux testeurs de l'application et prendra alors contact avec vous. Notons au passage que nous aurions pu omettre cette étape, en demandant à ce que Facebook officialise l'application, nous accordant ainsi le droit de vous demander le droit de lire votre mur. Outre l'aspect presque infantilisant par lequel Facebook contrôle les déterritorialisations du contenu qui y est déposé (en s'assurant qu'une application demeure en conformité avec sa politique d'édition), c'est plus par choix que nous avons décidé qu'un observateur-participant potentiel devait, pour s'insérer à l'œuvre, entrer en contact direct avec ses créateurs.

La résolution

Une fois l'application autorisée par l'observateur-participant, FFF commence par interroger l'API Graph de Facebook afin d'obtenir l'identifiant de toutes ses publications. Mais ces données peuvent ne pas être toutes insérées à la surface. En effet, le nombre de points employés à sa construction est limité à 314, comme un rappel symbolique au nombre π. Le nombre Pi fait part-i de cette mise à l'échelle dans l'incompatibilité de traduire une circonférence programmée en fonction de la quadrature écranique. Si cette constante mathématique insiste sur l'être géométrique de la magnéto-sphère – la forme employée pour FFF et à la surface de laquelle tout point tend à se trouver à une distance égale des autres –, son motif est plus pragmatique : en limitant la résolution de la surface, nous optimisons l'usage des ressources informatiques nécessaires à la génération de celle-ci. Cette étape correspond à la première mise à l'échelle : celle du programme par rapport à la puissance computante de la machine et inaugure cette idée d'engager la machine comme milieu.

L'amplitude

L'aire de la surface représente la couverture temporelle de nos publications par rapport à la date de création de Facebook ; plus celle-ci est grande, plus cela signifie que notre présence à Facebook date, c'est-à-dire que l'eSPACE investit occupe une plus grande place dans la solution aqueuse de l'architecture proposée par cette plateforme propriétaire. Si bien que nous pouvons obtenir des sphères complètes pour des observateurs-participants inscrits depuis la création de Facebook. Ce second étalon marque le rapport de l'espace géométrique à la temporalité du réseau et déclare que la forme, comme espace potentiel du visible, est une donnée du temps, comme marge d'événements @-venir. Ici, l'éternel retour du présent – ce fil d'actualités, où chaque fragment d'être déposé à la surface de notre mur rend à notre historique la qualité d'un sédiment – voit l'horodatage de l'information habituellement employé à la linéarisation de notre store-i, cette fois-ci instauré au profit d'un échantillonnage du tout. Associé à l'échelle de résolution, FFF glane alors un certain nombre de publications, aléatoirement, et commence à projeter les points du maillage.

La couleur

La couleur dépend de l'heure de la journée à laquelle l'observateur-participant a généré la surface, ceci en la rapportant à la teinte du système d'encodage informatique HSL. Là encore, un jeu d'échelles est instancié entre le spectre lumineux (un rayonnement électromagnétique immatériel, une onde mesurée en termes métriques) et le temps, ici envisagé du point de vue du cycle biologique que représente une journée sur Terre. L'intention est ainsi plus cosmologique et veut marquer l'insertion de la couleur à la sculpture comme un frottement entre divers plans de perception de la lumière, à la fois extra-terrestre, écranique et coporelle.

Le relief

Les surfaces sont ®-CRÉÉES. Chaque point du maillage se voit effectivement donné un relief par rapport à la quantité de réactions suscitée par la publication qu'il représente. Ce relief varie de ± 1/10è le rayon de la magnéto-sphère. L'étalon quantitatif de votre notoriété (nombre de mentions « j'aime » et commentaires) est ainsi retranché par cette égalisation commune à toutes les surfaces. Nous ne posons pas une constante d'excroissance multipliée par la quantité de réactions, mais distribuons la profondeur des points sur une échelle contrainte par rapport à un maximum et un minimum que vos informations seules déterminent. FFF n'est donc pas une visualisation de données en ce que nulle part nous cherchons à qualifier visuellement le contenu des publications, leurs sens et la quantité d'interactions que celles-ci engendrent auprès de votre réseau.

Le rayon et la rotation

Si les surfaces ne présentent pas la même ampleur, c'est que le rayon de la magnéto-sphère virtuelle employée à la projection des points dépend de la résolution de l'écran. Celle-ci est égale à φ-1 la quantité de pixels disponibles à l'écran, où φ correspond au nombre d'or. Une fois de plus, le dispositif de vision affecte la génération de la surface, cette mise à l'échelle rendant à la sculpture collective son aspect en pelure d'oignons non-uniforme, laissant ça et là apparaître des surfaces s'enlaçant à d'autres. FFF est une œuvre interactive, mais les interactions y sont donc essentiellement machiniques. Un seul paramètre d'interaction humaine est retenu et correspond à la capture du point de vue sous lequel l'observateur-participant observe la génération. Ce triplet représente l'angle XYZ de la caméra et est reporté sur la rotation de sa surface dans la sculpture collective.

 

A découvrir jusqu'au 12 novembre 2016 à l'Espace Larith, à Chambéry dans le cadre de l'exposition ArTICland: Connecté au monde.

« ArTICland : Connecté au monde » est une sélection d’œuvres et de projets numériques proposant un état de lieux des réflexions de G-SICA* sur les formes actuelles de perception. Cet état des lieux propose aux visiteurs de s'interroger sur les interactions entre le corps, l'espace et la machine, ainsi que de visiter un nouveau territoire : le numérique. A partir des notions d’interaction et de cartographie, il s’agira de montrer les relations que l’image, aujourd’hui connectée, entretient avec le monde.

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Utopiales Nantes 2016

Publié le 15 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans festivals

L'affiche des Utopiales 2016 par Denis Bajram

L'affiche des Utopiales 2016 par Denis Bajram

Les UTOPIALES se tiendront du 29 octobre au 3 novembre 2016. Cette année encore sont représentées aux Utopiales toutes les disciplines artistiques qui ont trait à la SF, comme l’appelle les initiés. La littérature est particulièrement mise en avant avec des conférences, des ateliers, des séances de dédicaces, etc. Comme souvent, l’auteur Pierre Bordage notamment sera au rendez-vous.

Mais il n’y a pas que l’écriture dans la vie, et il en est de même dans la SF. Jeux vidéo, bande-dessinée, films, architecture, nouvelles technologies... Tous ces petits mondes seront présent jusqu’à dimanche à la Cité des Congrés. Et tous s’interrogent ensemble sur cette question : peut-on imaginer des mondes meilleurs - et quelle est la place de l’intelligence, humaine ou autre, dans la création de ces derniers ? En ces temps de crise, la question, loin de se cantonner à la SF, touche au réel.

 

INFOS


Horaires d'ouverture du festival :
Jeudi 29 octobre, vendredi 30 octobre, samedi 31 octobre
de 9h30 et fermeture tous les soirs après la dernière séance de cinéma
dimanche 1er novembre
de 10h00 et fermeture après la dernière séance de cinéma

Le pôle ludique et la salle Tschaï seront ouverts de 10h à 19h00 et le pôle ludique fera une nocturne le vendredi soir jusqu’à minuit.
Les stands commerciaux seront ouvert jeudi et samedi de 09h30 à 20h00, le vendredi soir jusqu’à 23h30 et le dimanche soir jusqu'à 19h00.
La librairie sera ouverte de 09h30 à 20h00 et le dimanche de 10h00 à 17h00.
 
Lundi 2 novembre (non accessible au public)
Journée scolaire : à partir de 8h30 et fermeture après la dernière séance de cinéma

 

 
Les Utopiales se dérouleront à :
La Cité, le Centre des Congrès de Nantes
5 rue de Valmy
44000 Nantes
Pour y accéder, consultez le plan d'accès
Rendez-vous sur la rubrique tarifs/tickets pour tout renseignement tarifaire.
Pour toute information complémentaire :
TEL : 02.51.88.20.00
FAX : 02.51.88.20.20

 

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Humanisme numérique: valeurs et modèles pour demain?

Publié le 12 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Humanisme numérique: valeurs et modèles pour demain?

Le colloque sur le thème «Humanisme numérique : valeurs et modèles pour demain?» est programmé les 26-27 et 28 octobre 2016 à Paris (#HN2016).

 

Il apportera ses expertises et aura pour objectif :

  • de proposer ses lectures de l’évolution de l’écosystème numérique,
  • de fédérer un réseau de chercheurs au niveau international sur l’étude et l’observation des valeurs de l’humanisme numérique,
  • d’analyser plusieurs modèles (États-Unis, Europe, Asie,…), ou encore
  • de favoriser la communication entre les différents acteurs académiques, privés, institutionnels…

 

Le colloque #HN2016 traitera de différents sujets liés à la prospective technologique et présentera les scénarii de développement en particulier de grands opérateurs. Il abordera la réémergence d’une culture transhumaniste, les valeurs humanistes, les problématiques fondamentales philosophiques et sociologiques, les modèles économiques, et les questions juridiques et de politiques de développement et de régulation. Dans cet esprit, les notions de «république numérique» et de «droits de l’homme numérique» seront également interrogées.

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Cyber-corporéités: Esthétique des interactions Corps/Machine

Publié le 10 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Cyber-corporéités: Esthétique des interactions Corps/Machine

L’objectif  du colloque Cyber-Corporéités: Esthétique des interactions corps/machine, du 13 et 14 octobre 2016, est d’appréhender au mieux la place du corps au sein des humanités numériques et de prendre la mesure des enjeux sociétaux, communicationnels et culturels des    corporéités nées de la cyberculture.    


C'est en effet à travers le prisme du corps que nous aborderons les problématiques inhérentes    au numérique, dans la mesure où le corps est précisément ce qui noue si intimement le concret, le matériel (l’organique) d’une part, et l’imaginaire, le discours, l’immatériel, d’autre part. Il s'agira donc durant ces journées de colloque d’explorer les formes de corporéité inédites induites par le numérique. À partir de l’analyse de la façon dont les sujets singuliers et collectifs se construisent au sein de cette cyberculture, nous évaluerons l’influence du numérique sur nos perceptions du corps et de l’identité, nous étudierons ses effets sur notre manière d’être au monde et de représenter nos corps.    
 

Cette     première     journée     d’étude     à     Chambéry     néanmoins,     voudrait     moins     se    consacrer à    la    manière     dont    l’homme     est    littéralement     pénétré     par    la    machine     comme    dans     la     figure     du     cyborg     –qui     aura     déjà     été     très     largement     représentée     et     théorisée    (Haraway     1985,     Hoquet     2011,     etc.),     mais     vise     plutôt     à     analyser     l’interfaçage du     corps    avec     les     technologies     numériques,     son     insertion-même     à     l’intérieur     des     dispositifs   médiatiques.    Cette    hybridation    peut    se    construire    au    cœur    même    du    code,    à    travers    des    systèmes     immersifs     ou     des     installations     numériques     artistiques,     aussi     bien     qu’elle    s’incarne    dans    la    présence    physique    au    sein    de    la    société    numérique    (Compiègne 2011)    ou    du    réseau.


Nous aimerions nous intéresser à la dimension perceptive, à la fois sensible et sensorielle, de    nos relations au numérique. Au delà de l’étude des IHM, ou des analyses d’usages, ce sont les modalités d’implication du corps au sein des dispositifs hypermédiatiques contemporains qui nous intéresseront. La communication numérique implique des affects en même temps que des facultés sensori-motrices dont il s’agira de rendre compte. Ce travail s’effectuera non seulement par des études de cas – au sein d’une approche qui pourrait être aussi bien sociologique que de l’ordre de l’anthropologie visuelle – mais aussi à travers des analyses d’œuvres (littéraires ou artistiques) qui représentent cette communication à la fois vécue et incorporée, pour détourner le chiasme terminologique de Merleau-Ponty.

 

Le programme complet ci-dessous.

Cyber-corporéités: Esthétique des interactions Corps/Machine
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Le tourisme du futur

Publié le 8 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Le tourisme du futur

LE NOUVEAU NUMÉRO: Le tourisme du futur

Fini le temps des hôtels clubs et du tourisme de masse. En compressant le temps et l’espace, l’accélération technologique transforme nos façons de voyager. Au point que le tourisme devient le laboratoire des futures expériences augmentées de notre quotidien...


APERÇU:

Portrait
Siri, ou la raison obscure d'un génie bavard
Scénario
Et si on liquidait les partis politiques
Utopie
Comment sauver le modèle social français

 

On en profite pour jeter un oeil (à récupérer) sur leur nouveau site internet Usbek & Rica.

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Ceci est mon corps... Ceci est mon logiciel

Publié le 7 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Ceci est mon corps... Ceci est mon logiciel
Conférence: Ceci est mon corps... Ceci est mon logiciel.
10 octobre 2016
à 16h
 
ORLAN est une des plus grandes artistes françaises reconnue à l’internationale. Elle utilise la sculpture, la photographie, la performance, la vidéo, la 3D, les jeux vidéo, la réalité augmentée ainsi que les techniques scientifiques et médicales comme la chirurgie et les biotechnologies.
 
ORLAN change constamment et radicalement les données, déréglant les conventions, les prêt-à-penser. Elle s’oppose au déterminisme naturel, social et politique, à toutes formes de domination, la suprématie masculine, la religion, la ségrégation culturelle, le racisme…
 
Toujours mêlée d’humour, parfois de parodie ou même de grotesque, son oeuvre provocante peut choquer car elle bouscule les codes préétablis.
 
ORLAN a reçu le prix de l’E-réputation, désignant l’artiste la plus observée et commentée sur le web.

 

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Panorama 18

Publié le 6 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans exposit

Panorama 18

Panorama 18
Exposition du 8 octobre au 31 décembre 2016

 
Les artistes
Charlotte Bayer-Broc     Raphaële Bezin     Raphaël Botiveau    Shirley Bruno     Elsa Brès     Alexandru Petru BǎdeliȚǎ    Iván Castiñeiras Gallego     Vincent Ceraudo     Junkai Chen    Gérard Collin-Thiébaut     Thibaut Cordenier     Mario Côté    Laurie Dasnois     Daniela Delgado Viteri     Régina Demina    Gabriel Desplanque     Olivier Gain     Ewan Golder     Noé Grenier    Alexandre Guerre     Thomas Guillot     Laura Haby     Paul Heintz     Tamar    Hirschfeld    Chia-Wei Hsu     Saodat Ismaïlova     Mathias Isouard     Jorge Jácome     Mathilde Lavenne    Thibaud Le Maguer     Chao Liang     Léonard Martin     Akiko Okumura     Andrés Padilla Domene    Isabel Pagliai     Arnaud Petit     Federica Peyrolo     Baptiste Rabichon     Gilles Ribero    João Pedro Rodrigues     Abtin Sarabi     Gwendal Sartre     Eszter Szabó    Cyril Teste & Ramy Fischler     Rajwa Tohmé     Xénophon Tsoumas     Victor Vaysse    Marissa Viani Serrano  Jacob Wiener     Fabien Zocco
 

Vernissage
Vendredi 7 octobre | 18h00 – Minuit

18h00 : Ouverture de l’exposition

19h15 : Inauguration

• Remise du Prix la Révélation Jeunes Talents Art Numérique – Art Vidéo de l’Adagp par Marie-Anne Ferry-Fall, directrice de l’Adagp (société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), décerné par un jury coprésidé par Hervé Di Rosa (artiste) et Meret Meyer (vice-présidente du comité Marc Chagall), et composé de Ange Leccia (artiste), Frédéric Ramade (réalisateur et directeur de la collection de l'Atelier A diffusé sur Arte Creative) et Sébastien Planas (directeur du FILAF, Festival international du livre d’art et du film).

• Remise du Prix Vidéo et du Prix Installation des Amis du Fresnoy par François Bourgin, Vice-Président des Amis du Fresnoy, décernés par un jury composé de Jérôme Poggy (galeriste), Keren Detton (directrice du FRAC Nord-Pas de Calais) et les membres des Amis du Fresnoy.

20h00 à minuit : Projection des films produits en 2016


Bus Paris-Tourcoing A/R – le 7 octobre 2016
Participation 15 € • réservation
obligatoire 
03 20 28 38 00 ou accueil@lefresnoy.net

 

Projections des films

  • Salle Renoir

Tezen de Shirley Bruno 28’
Tact de Thibaud Le Maguer 15’
Los Diablos azules de Charlotte Bayer-Broc 48’
Hauts-de-France de Jacob Wiener 11’
Fraktur de Gilles Ribero 18’
Hon Mê de Laurie Dasnois 14’
Sheldon le squelette humaniste de Tamar Hirschfeld 30’
Maison de poupées de Xénophon Tsoumas 16’
Fiesta Forever de Jorge Jácome 20’
Laughter Far Away de Ewan Golder 27’
Espectaculos variados para eventos varios part 1 de Daniela Delgado Viteri 15’
Orfeo de Isabel Pagliai 15’

 

Durée totale : 4h17

 

  • Salle Cocteau

Ciudad Maya de Andrés Padilla Domene 24’
STELLA 50.4N1.5E de Elsa Brès 15’
Salvi quando scende la notte de Thomas Guillot 21’
Yoknapatawpha de Léonard Martin 22’
Acrocosme de Alexandre Guerre 15’
Le mort saisit le vif de Raphaël Botiveau 29’
Gli elefanti di Annibale de Laura Haby 19’
Regarder et voir de Marissa Viani Serrano 37’
I made you, I kill you de Alexandru Petru Badelita 14’
Conjurer l’angoisse par l’énumération de Gwendal Sartre 14’
Notes de voyage de Chao Liang 19’
The Observatory de Vincent Ceraudo 18’

 

Durée totale : 4h07

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DISCOURS, IMAGE, DISPOSITIF - Penser la représentation tome 2

Publié le 5 Octobre 2016 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

DISCOURS, IMAGE, DISPOSITIF - Penser la représentation tome 2

Articulation ou superposition d'éléments hétérogènes collaborant à une fin unique, le dispositif est à notre époque ce que la notion de structure a été aux années soixante. Ce livre rend compte de sa fécondité dans les domaines de la critique littéraire et de l'esthétique. Le dispositif fait ressortir le caractère composite de tout processus de représentation et en tire parti pour l'analyse. Il est autant capable d'organiser les choses que de défaire, en les parodiant ou en les recomposant, les configurations de l'ordre établi...

 
Philippe Ortel (dir.), 2008, DISCOURS, IMAGE, DISPOSITIF - Penser la représentation tome 2, Paris, L'Harmattan: Champs visuels, 270 pages, 24.50 euros.
 
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