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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

La biennale d'art contemporain "Hybride 3"

Publié le 4 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

La biennale d'art contemporain "Hybride 3"

Biennale d'art contemporain, organisée par le SMAC, en partenariat avec le Ville de Douai et ses structures culturelles du 12 septembre au 4 octobre 2015.

39 artistes invités régionaux, nationaux et internationaux, des concerts, du théâtre, des lectures, des performances...

 

La biennale d'art contemporain hybride a été créée par l'artiste Freddy Pannecocke, associé à Carole Douay, en 2011 à Douai (France). Elle est gérée par le Smac, Service mobile d'animations culturelles (Association loi 1901). Depuis cette date, elle réunit la création contemporaine de la région Nord-Pas-de-Calais, nationale et internationale, met en réseau les acteurs culturels et favorise l'accès des publics par des actions de médiation. En 2011, elle a rassemblé 24 artistes à l'ancienne Centrale fermière de Douai. En 2013, 32 artistes ont exposé à l'ancien Hôpital général et 39 sont prévus en septembre 2015 dans la Zone Industrielle de Douai, avec l'historien de l'art et auteur Paul Ardenne comme "commissaire invité".

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Virtual Skin

Publié le 3 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit, artiste

Virtual Skin

 

Gallerie More Than a House

 

190 rue Franz Merjay, Ixelles, 1050 Bruxelles


Web : More Than a House

Du 10 au 30 Septembre 2015

Vernissage le 12 Septembre de 19h a 22h

 

Faire rencontrer les mathématiques algorithmiques avec le corps féminin pour aller vers le post humain ? C'est ce que propose l’artiste Eric Wenger avec sa série de pièces multimédia intitulée « Virtual Skin ».

Sur les portraits imprimés en panneaux carrés ou en triptyques, on découvre des corps de femmes qu’on devine nus mais qui sont recouverts de motifs géométriques, lignes et réseaux génératifs venant les habiller, les souligner, les illuminer. Les motifs sont projetés sur les corps et le nu originel se trouve comme revêtu d’une peau virtuelle. Quand le corps originel se rétracte derrière sa nouvelle peau, les femmes deviennent des statues vaudous ou des insectes ensorcelants. La peau y est-elle carapace ? Il devient difficile de le savoir car la créature est à concevoir selon un nouveau critère : le post-humain. 

La mutation du corps est rendue visible : il devient "autre" par la grâce des diagrammes de Voronoi et autres algorithmes commandant la géométrie des motifs qui viennent l’enserrer sans cependant l’étouffer et le faire mourir : c'est là tout l’art du bondage auquel on ne peut manquer de penser. Cet entrelacement de formes géométriques sur le corps féminin tient de la caresse numérique : elle vient souligner la courbe d’un sein, corseter le bassin et redéfinir les volumes du corps.

L’art numérique, c'est le travail sur la création du processus – mathématique ici – qui ouvre alors sur un infini des possibles indépendant de la résolution des pixels. Le créateur n’est plus un fabricant d’objet ou un artisan mais un démiurge, un concepteur de processus qui, eux, engendrent l'œuvre d’art génératif.

 

Une installation vidéo pour trois écrans montre le processus de recouvrement des corps de quatre femmes. Des poses sereines alternent avec des gros plans sur leurs visages animés par des émotions humaines allant de la joie à la terreur, venant rythmer la procession au son d’une musique composée par Eric Wenger. Dans cette suite d’images où les poses tenues sont résolument zens, ces femmes ressemblent à des divinités indoues et reptiliennes, marbrées que sont leurs peaux. Les corps apparaissent et se dissolvent et parfois, en gros plan, les visages grimaçants recouvert d'un réseau algorithmique au maillage desserré émettent un cri mystérieux sorti d’une bouche aux lèvres pulpeuses et colorées. 

 

La peau virtuelle, illuminée et recouverte de réseaux cristallins pentagonaux efface peu à peu cet œil humain, trop humain, du modèle qui nous fixe parfois encore dans les trous du maillage numérique. Le sujet, son individualité, disparaît alors lentement pour venir dissiper les frontières entre l’humain et ce qui ne l’est plus, traçant une nouvelle voie. Une voie sur laquelle on s’engage comme sur le chemin d’un futur non menaçant et débordant de promesses, de nouvelles potentialités. Et on se prend à fantasmer : peut-être un jour des nano machines seront-elles capables de diffuser des colorants sous la peau afin de transformer l’apparence, au gré des humeurs? Motifs évolutifs contrôlés algorithmiquement, un maquillage perfectionné et magique.

 

us habillés : l’oxymore finit par s’imposer comme une évidence. C'est une peau virtuelle que leur

tisse Eric Wenger, une peau numérique que leur offre l’artiste.

 

Claire Leydenbach

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Colloque Rencontres de la Société Francophone de Classification 2015

Publié le 2 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans conférence

Les rencontres de la Société Francophone de Classification (SFC) regroupent informaticiens et mathématiciens développant des modèles et des algorithmes de classification . Ces problématiques sont au coeur des enjeux du Big Data. En 2015, ouverture à l'interdisciplinarité et les humanités numériques.

Colloque Rencontres de la Société Francophone de Classification 2015

La Société Francophone de Classification est une société savante regroupant majoritairement informaticiens et mathématiciens de l’espace francophone développant des modèles de classification et des algorithmes pour les opérationnaliser. La SFC organise chaque année ses Rencontres dont l’objectif est de présenter des résultats récents, des applications originales en classification ou dans des domaines connexes, de favoriser les échanges scientifiques à l'intérieur de la société et de faire connaître à divers partenaires extérieurs les travaux de ses membres. Les thématiques abordées lors des rencontres annuelles sont au cœur des problématiques popularisées par l’essor du « Big Data ». En sus des thématiques traditionnelles de la SFC, les 22èmes rencontres, qui se dérouleront du 9 au 11 septembre 2015, proposeront une réflexion interdisciplinaire avec des chercheurs en Sciences Humaines et Sociales autour des fondements des modèles de classification et ouvriront une discussion sur les problématiques de classification qui émergent des « humanités numériques ». Pour ancrer cette ouverture interdisciplinaire, ces rencontres seront organisées conjointement avec la MSH Ange-Guépin.

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Immersion dans Game Of Thrones

Publié le 1 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

Immersion dans Game Of Thrones

Pour bien commencer cette rentrée, rien de tel qu'une bonne nouvelle!

L'exposition Game of Thrones arrive à Paris, du 8 au 12 septembre 2015, au Carrousel du Louvre.

 

La série de HBO est adaptée des livres de George R.R. Martin et compte de nombreux fans à travers le monde. Cette exposition sur la thématique de Game of Thrones permet de s'immerger dans l'univers de la série avec beaucoup d'objets, de décors, de costumes...

 

7 villes seront à l'honneur cette année pour faire découvrir à travers immersion et interaction le monde "enchanté" de Westeros: Londres, Stockolm, Tel Aviv, Madrid, Berlin, Amsterdam et Paris!

 

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Le dernier homme

Publié le 31 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans artiste

Le dernier homme

Le dernier homme est une fiction multimédia interactive qui projette la vie de Rimbaud dans un univers futuriste. Arth, un jeune hacker et poète de 17 ans, part conquérir la capitale alors qu’une guerre mondiale oppose la Société des Intérêts Privés aux Accélérationnistes. L’internaute participe à l’aventure, par une lecture active, en entrant des mots clés, craquant des codes, etc.  Il est également contributeur en écrivant ses propres poèmes qui sont édités sur le site. Bonne lecture…

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Séduction

Publié le 30 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit, artiste

Séduction

À partir du 8 Septembre et jusqu'au 17 Octobre, la galerie Photo12 présentera "Séduction", exposition consacrée à la photographe Lennette Newell Photography
Des portraits hybrides et fascinants, présentés pour la première fois en France !

 

De son enfance passée dans un ranch au coeur des collines du Nebraska, Lennette Newell conserve un amour très fort à l’égard des animaux. Grâce à son père vétérinaire, elle apprend très tôt à lier une connivence avec eux en développant un langage corporel précis et un mode d’expression personnel. Ces souvenirs d’enfance deviennent la trame de son inspiration et de sa production artistiques.


Dans cette série, l’animal est au centre de l’objectif. Il occupe la place prépondérante alors que l’humain est relégué en second plan. Lennette Newell bouleverse nos codes traditionnels des représentations et des perceptions. L’humain doit se faire accepter par l’animal, lui ressembler et s’abandonner à lui. Les corps des hommes et des femmes peints aux couleurs et aux motifs des peaux, pelages, écailles, imitent la grâce et l’élégance des fauves.
La photographe parvient à capturer des moments de parfaite harmonie à travers un regard, un geste ou une simple intéraction entre ces deux êtres alors envisagés sur un plan d’égalité. Ainsi affranchies des hiérarchies imposées et de l’ordre naturel établi, les créatures dialoguent et parfois se confondent.

 

Galerie PHOTO12 
14 rue des Jardins Saint-Paul
75004 PARIS
☎ Tél. : 01 42 78 24 21
☞ Horaires d'ouverture: Du mardi au samedi de 14h à 18h30 et sur rendez-vous.
Contact :galerie@galerie-photo12.com

Séduction
Séduction
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Un dimanche, une pin-up #142

Publié le 30 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Dr Naomi Hunter (Metal Gear Solid)

Dr Naomi Hunter (Metal Gear Solid)

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Cinéma et internet : représentations, circulations, réceptions

Publié le 29 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Cinéma et internet : représentations, circulations, réceptions

RÉSUMÉ

Dans le prolongement de la réflexion engagée par la revue CIRCAV sur les relations entre médias audiovisuels et innovations technologiques, ce vingt-sixième numéro porte sur la rencontre du cinéma avec une technologie spécifique : internet. Parce qu’elle permet la mise en réseaux des ordinateurs à un niveau global, la généralisation de l’usage du protocole internet déplace le cadre traditionnel dans lequel évoluait le cinéma, qu’on appréhende celui-ci comme système de représentations, industrie culturelle ou objet d’une médiation artistique de la part des publics. Pour saisir cette diversité, ce numéro de la revue CIRCAV développera trois axes de réflexion : internet au cinéma ; le cinéma sur internet ; cinéphilies connectées.

ANNONCE

Argumentaire

Dans le prolongement de la réflexion engagée par la revue CIRCAV sur les relations entre médias audiovisuels et innovations technologiques[1], ce vingt-sixième numéro porte sur la rencontre du cinéma avec une technologie spécifique : Internet. Parce qu’elle permet la mise en réseaux des ordinateurs à un niveau global, la généralisation de l’usage du protocole Internet déplace le cadre traditionnel dans lequel évoluait le cinéma, qu’on appréhende celui-ci comme système de représentations, industrie culturelle ou objet d’une médiation artistique de la part des publics. Pour saisir cette diversité, ce numéro de la revue CIRCAV développera trois axes de réflexion.

 

  • Axe 1 : Internet au cinéma

Un premier axe envisagera la rencontre Internet/cinéma sous l’angle de la représentation.

On pourra par exemple s’interroger sur la façon dont les films de fiction participent de la polarisation du débat sur « les effets », positifs ou négatifs, des technologies de mise en réseaux. Certains films se présentent en effet comme des discours utopiques, saluant un Internet révolutionnaire servant l’idéal démocratique (8th Wonderland, Nicolas Alberny/Jean Mach, 2008), offrant de nouveaux modes de rencontre amoureuse (You’ve Got Mail, Nora Ephron, 1998 ; Chercher le garçon, Dorothée Sebbagh, 2012) ou permettant le maintien d’un lien social à distance grâce à une Webcam (Forgetting Sarah Marshall, Nicolas Stoller, 2008). À l’inverse, on peut trouver des visions dystopiques, qui mettent en scène les dérives du fichage des individus (The Net, Irwin Winckler, 1995), le danger des identités et relations virtuelles (Perfect Stranger, James Foley, États-Unis, 2007 ; Chatroom, Hideo Nakata, 2010), de l’anonymat des rencontres en ligne (Trust, David Schwimmer, 2010) ou de la dimension voyeuriste du Web (Feardotcom, William Malone, 2002).

Ce premier axe accueillera également des textes portant sur la représentation des professions de l’Internet, qu’il s’agisse d’informaticiens (The Social Network, David Fincher, 2010), d’experts en cybersécurité (Firewall, Richard Loncraine, 2006) ou dehackers (WarGames, John Badham, 1983 ; Swordfish, Dominic Sena, 2001 ; The Girl with the Golden Tatoo, David Fincher, 2011).

 

  • Axe 2 : Le cinéma sur internet

Un deuxième axe portera sur la présence du cinéma sur Internet, abordée sous l’angle de la circulation des films comme de leur valorisation.

On pourra ainsi s’interroger sur l’accessibilité des œuvres en ligne, par le biais des plateformes participatives, des sites de streaming, du partage de fichiers en peer-to-peer ou des moteurs de recherche de torrents. Les textes souhaitant discuter la relation entre le mode de partage et le type ou « genre » de film partagé seront particulièrement appréciés : on peut en effet se demander si certaines formes cinématographiques sont associées, dans la pratique des spectateurs-internautes, à certains types de médiation numérique. Les approches socioéconomiques sont encouragées, notamment celles qui porteront sur les enjeux actuels autour du financement de la création : en effet, comment intégrer les pratiques de consommation illégale ou l’arrivée de plateformes de vidéo-à-la-demande comme Netflix à l’économie du film, en particulier en termes d’obligation de soutien financier à la production de contenus ?

On pourra également s’intéresser à la place d’Internet dans les stratégies contemporaines de promotion des œuvres cinématographiques. Le marketing des films se déploie amplement sur la toile, où des sites, des pages et des comptes dédiés sur les réseaux sociaux numériques permettent de relayer les campagnes publicitaires accompagnant la sortie des films. Les textes porteront sur des cas d’étude (la promotion d’une œuvre spécifique ou d’un corpus cohérent – les films d’un genre, d’un studio, d’un distributeur particulier) ou envisageront la question sous un angle plus théorique. 

 

  • Axe 3 : cinéphilies connectées

Un troisième axe abordera la relation Internet/cinéma sous l’angle de la réception. Il s’agira de renseigner la façon dont Internet peut réactualiser, décaler, changer les processus de réception et d’interprétation des films, comme encourager de nouveaux rapports à l’art cinématographique. Plusieurs sous-axes peuvent être envisagés.

D’une part, sont attendus des textes étudiant l’émergence et le développement d’une critique se revendiquant comme « amateure », que cette revendication soit le fruit des acteurs sociaux singuliers (par exemple les blogueurs cinéphiles, qui sont souvent plus lus que les critiques traditionnelles associées à des titres de presse) ou de sites d’institutions du secteur audiovisuel (par exemple les pure players comme Allociné, qui fondent une grande partie de leur légitimité sur la prise en compte prioritaire des « goûts du public », via la notation des films par les spectateurs-internautes). 

D’autre part, on peut se demander si la visibilité accrue du cinéma sur Internet et, corollairement, de formes cinématographiques auparavant plus difficiles d’accès (comme certaines franges du cinéma bis ou « de genre », régulièrement soumis à la censure), n’a pas pour effet d’initier ou d’inviter de nouvelles cinéphilies, très liées aux cultures numériques. Les textes qui voudraient étudier les « cinéphilies connectées » (ou « cinéphilies 2.0 », quoique l’appellation soit plus contraignante) seront donc particulièrement appréciés, surtout s’ils concernent des cinéphilies de niche ou liées à des formes filmiques marginalisées et illégitimées, qu’Internet rend visible (on peut songer, par exemple, à l’audiovisuel pornographique, à certaines déclinaisons du cinéma d’horreur ou des cinémas expérimentaux).

On pourra enfin s’interroger sur les implications des déclarations cinéphiliques sur Internet, notamment sur la place de la cinéphilie dans l’expression et la construction de soi sur les réseaux sociaux et les sites invitant une présentation individuelle.

 

Modalités de soumission

Les propositions de contribution (en français, 3000 signes maximum), accompagnées d’une courte bio-bibliographie de l’auteur, sont à envoyer par mail à chloe.delaporte@gmail.com.

  • Date limite de soumission des propositions : 30 octobre 2015
  • Notifications d’acceptation ou de refus aux auteurs : début 2016
  • Date limite d’envoi des articles complets (35 000 signes espaces compris) : 30 avril 2016
  • Date limite d’envoi de la version finale, après corrections : 31 août 2016
  • Publication du numéro : avril 2017

Les propositions de contributions seront évaluées en double aveugle par la coordinatrice du numéro (Chloé Delaporte, Maître de conférences en études cinématographiques à l'Université Paul Valéry - Montpellier 3, chercheuse au RIRRA21), ainsi que par les membres du comité de rédaction de la revue CIRCAV (dont la liste est publiée sur le site Internet de la revue : http://circav.revue.univ-lille3.fr/equipe.php)

 

Comité de rédaction
  • Marité Birault,
  • Marie-France Chambat-Houillon,
  • Christine Charrier,
  • Aurélia Lamy,
  • Alphonse Cugier,
  • Yannick Lebtahi,
  • Patrick Louguet,
  • Gisèle Scottez-Cugier,
  • Tiphaine Zetlaoui. 

 

 

[1] Revue CIRCAV n° 25, « Trucage et télévision » (coord. Réjane Vallée), à paraître en 2016 ; revue CIRCAV n°22, « Cinéma(s) et nouvelles technologies. Continuités et ruptures créatives » (coord. Patrick Louguet et Fabien Maheu), 2011.

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Crystal Universe

Publié le 28 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans artiste

Crystal Universe

L’installation Crystal Universe est proposée en 2015 par l’équipe de teamLab. L’expérience se veut comme un plongeon à l’intérieur de la matrice grâce à des LEDs qui tombent du ciel, proposant une immersion en trois dimensions.

 

L’utilisation de « 4D Vision Interactive » permet de créer un environnement interactif qu’il est possible de contrôler grâce à un Smartphone, en générant des choix lumineux. L’espace lumineux proposé permet au spectateur de s’immerger dès son entrée dans l’espace, créant une expérience qui se veut magique. Les animations lumineuses peuvent être angoissantes, perturbant la vision et nos sens pour un voyage dans l’univers de la matrice.

 

Vous pouvez retrouver cette installation jusqu'au 27 septembre 2015, au Pola Museum Annex, à Tokyo.

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ACQUAALTA

Publié le 27 Août 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

ACQUAALTA

CELESTE BOURSIER-MOUGENOT

ACQUAALTA


En traversant cet espace inondé, le visiteur est introduit dans un flux d’images créant les prémices d’un voyage halluciné qui l’amènerait à naviguer à travers sa propre psyché. Avec cette production inédite, c’est aussi un nouveau format d’exposition qui est exploré. L’artiste complète ce paysage par un zombiedrone, principe qu’il a déjà expérimenté et qu’il définit ainsi : « un système de traitement du signal vidéo crypte les images, ne laissant apparaître sur l’écran que les parties en mouvement dans le cadre. Tout le reste se fond dans un noir opaque. L’effet saisissant de la transformation de l’image vidée de son message est accompagné par un son lancinant, provenant de la conversion du flux des images en un continuum sonore. »

C’est donc un continuum, une onde, qui guide le visiteur dans l’exposition via un dispositif cohérent ayant pour fonction la connexion des flux (des visiteurs, de l’eau, de la vidéo et du son) : les visiteurs parcourent l’exposition, leurs mouvements étant filmés et retransmis en direct sur les murs. Tous se retrouvent sur une île, lieu d’un éboulement minéral où chacun pourra s’allonger pour mieux se noyer dans les images environnantes. Tout au long du parcours, le visiteur est acteur de l’exposition, son sujet et son objet. À l’issue de cette expérience sensible et hallucinatoire, et selon les mots de l’artiste, « pour sortir de l’exposition, le visiteur traversera – littéralement – l’image. » Cet univers fantasmagorique évoque autant la mythologie antique (de Narcisse se noyant dans son reflet à Ulysse résistant au chant des sirènes) que le cinéma (la fuite en barque des enfants dans «La Nuit du Chasseur»). Le rapport entre nature et culture est ici renversé, l’artiste étant comme il le dit lui-même « un simple médium, permettant aux visiteurs de donner des formes à leur sensations », soit l’oubli de soi face à des images et des sons hypnotiques.

 

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