Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Un dimanche, une pin-up #144

Publié le 13 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Elise (Assassin's Creed Unity)

Elise (Assassin's Creed Unity)

commentaires

ExplorSpace – Le voyage galactique

Publié le 12 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

ExplorSpace est un dispositif numérique invitant le public à découvrir différents éléments de notre univers (système solaire, exoplanètes, nébuleuses, galaxies...). L’expérience se veut accessible à tous et ludique. Il s'agit d'un mur d'images à taille humaine, permettant au public de naviguer dans un espace virtuel en 3D à l'aide d'un capteur de mouvement. 

Propulsé par la collaboration ExplorNova (CEA, Université de Nantes, iRéalité/Capacités et des créatifs nantais), ExplorSpace est un nouveau dispositif de diffusion de la culture scientifique par le numérique comme le site ExplorNova 360° ou le MOOC ExplorUnivers. Nos innovations sont le fruit d'un partenariat associant des scientifiques des laboratoires de recherche, des créatifs du secteur privé et des associations, et des lieux culturels et populaires. 

Exposé à Nantes Tourisme durant la Nantes Digital Week, du 17 au 24 septembre 2015, ExplorSpace rejoindra ensuite les autres productions ExplorNova présentées à l'occasion de l'Exposition Voyages Planétaires à la Cité des Congrès du 28 septembre au 4 octobre 2015

Soutenu par CNES, Région Pays de Loire, Diagonale Paris Saclay.

commentaires

Dévider le réel

Publié le 11 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

Dévider le réel

Dévider le réel

Du 18 septembre 2015 au 17 janvier 2016

Vernissage le 17 septembre 2015

 

Ce nouvel accrochage de la collection des Abattoirs présente une vingtaine d'œuvres acquises récemment et des pièces maîtresses  qui résonnent de notre rapport au temps, à l'actualité et à l'histoire.

Avec des œuvres de : ALP le Collectif, Paulien Barbas, Oliver Beer, Ben, Matthias Bruggmann, Emmanuelle Castellan, Olivier Dollinger, Louise Hopkins, Pierre Leguillon, Jochen Lempert, Claude Lévêque, Alfonso Ossorio, Valerie Snobeck, Thu Van Tran, Tristan Tzara…

Sous le titre de « Dévider le réel », le nouvel accrochage de la collection des Abattoirs présente une vingtaine d'œuvres acquises récemment et des pièces maîtresses. Empruntant son titre à un essai publié par le critique d'art Michel Tapié en 1952, ce nouvel accrochage de la collection des Abattoirs suggère une poursuite entre l'art et le réel.

Dévider le réel, ce n'est pas le vider pour l'épuiser, mais le dérouler, le devancer et courir après lui pour rendre compte de son intensité. La vingtaine d'œuvres regroupées ici résonnent de notre rapport au temps, à l'actualité et à l'histoire. Elles pointent l'écriture de récits intimes dont la résonance est collective, inventent des formes surprenantes mais étonnamment familières et placent leurs spectateurs dans une situation d'indécision quant à ce que nous devrions communément  nommer « réel ».

Car si le collectif À la plage prévient par une enseigne lumineuse que « la réalité n'existe pas»  et que Stéphane Thidet retourne comme un gant l'idée de refuge pour y faire tomber la pluie, Valerie Snobeck filme avec une froide objectivité le démontage d'un instrument de mesure, une montre. Mais il revient à Claude Lévêque de signer par un coup de feu le faux départ de cette exposition.

En 2005 et en 2011, le collectif ALP (À la plage) a fait circuler dans les rues de Toulouse une enseigne lumineuse signalant que "la réalité n'existe pas". Le slogan semait un léger trouble et proposait tout simplement la réinvention du monde alentour par l'exercice de l'art. En 1945, Tristan Tzara, fondateur du mouvement Dada, est à Toulouse. Il participe pendant une année à différentes initiatives, dont la création de l'Institut d'études occitanes. Son engagement est fidèle à une économie poétique dans laquelle la périphérie doit devenir un centre. Vingt ans auparavant, il proclamait dans un manifeste encore célèbre : « La pensée se fait dans la bouche ».

Il est question de ces deux histoires dans la nouvelle présentation des collections des Abattoirs, mais également d'une cabane dans laquelle il pleut (Le Refuge de Stéphane Thidet), d'un panneau publicitaire devenu rideau (Pia Camil), d'un voyage en Mer du Nord (Jochen Lempert), de sculptures photographiées par anticipation (Paulien Barbas), de  sac de chasseurs, d'un kiosque à images (Pierre Leguillon) ou encore d'un magicien manipulant tableaux et sculptures (Olivier Dollinger). Les propositions retenues ici se distinguent par leur capacité à interagir avec ce que nous nommons – peut-être trop communément –  « réel ».

En 1952, le critique d'art Michel Tapié signait un essai intitulé « Un art autre où il s'agit de nouveaux dévidages du réel ». Dans les brisées du dadaïsme, il y appelait les explorations de ces « au-delà et en deçà du réel ». À partir d'une toute autre trajectoire, Erwin Panofsky, un des plus des importants historiens de l'art du XXe siècle, rappelait trois ans plus tard dans l'œuvre d'art et ses significations, que nous nous intéressons au passé car le « réel ne nous est pas étranger. Il n'est rien de moins réel que le présent ». Désignant l'histoire de l'art comme une discipline humaniste, Panofksy place l'humain au centre de son propos, celui-ci est le « seul animal à laisser derrière lui des souvenirs témoins ». « Pour saisir la réalité, nous avons à nous détacher du présent » écrivait Panofsky dans les premières pages. Ces deux textes, celui de Panofsky et celui de Tapié, servent de sous-titrage à ce parcours inédit dans les collections des Abattoirs.

Les mots de Panoksky sont un commentaire approprié à Go Soft (2014), le film de Valerie Snobeck. Dans celui-ci, une montre est démontée et remontée intégralement. En une heure, l'horloge est nettoyée de son mécanisme, égrenée pièce après pièce, puis remise en état de marche. Pendant ce laps de temps, seule son image subsiste, trace d'un usage suspendu mais qui perdure pourtant grâce à la durée du film. Le texte de Tapié se limite originellement à la peinture informelle de l'après-guerre, mais il est entendu ici pour décrire ce qui n'est pas « un complément familier de nos vies quotidiennes ». Dévider le réel, ce n'est pas le vider pour l'épuiser, mais le dérouler, le devancer et courir après lui pour rendre compte de son intensité. Les « souvenirs témoins » rassemblés au rez-de-chaussée du musée donnent un rythme à la mémoire. À la longue séquence de Snobeck fait face le flash d'une œuvre de Claude Lévêque. Son Claude est un autoportrait sombre. Il se résume en une détonation sonore et lumineuse. Plus loin, Thu Van Tran a dessiné avec minutie un écheveau de nuages et de fumées. Son dessin, titré Rainbow Herbicide, est une pelote de mémoire sur laquelle ont été posées en quelques secondes des marques indélébiles. La feuille est maculée de sprays blanc, rose, vert, bleu, orange, des couleurs qui évoquent directement les noms des herbicides employés pendant la guerre du Vietnam, pays d'origine de l'artiste.

Avec Alice falling (2014), Olivier Beer a confié une séquence du Alice au Pays des Merveilles de Walt Disney à des enfants, à charge pour eux de se l'approprier dessins après dessins. Alice tombe à mesure que l'animation se déroule en passant de mains en mains. Le résultat est une chute sans fin, un réel qui se dévide sous ses pieds.

 

commentaires

Drone Experience Festival

Publié le 10 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

Drone Experience Festival

Parce que les passionnés de drones sont partout, chacun trouvera dans le Drone Experience Festival une expérience unique. Les 18 et 19 septembre 2015, sur 7.000 m², les fabricants et opérateurs, contributeurs, conférenciers, pilotes de drones et visiteurs pourront interagir sur des espaces distincts. Les professionnels pourront profiter d'un espace d’exposition dédié, de rendez-vous d’affaires qualifiés et assister à des conférences. Une exposition commerciale, une agora, des démonstrations et des essais uniques indoor et outdoor permettront à tous de découvrir les capacités étonnantes de ces machines. Une course de FPV (First Person View) racing indoor sur un plateau de 4500 m² sera proposée le samedi 19 septembre pour tous les passionnés de courses. Le grand public pourra y assister dans des conditions de sécurité optimums et pourront juger de la dextérité des pilotes. Le public pourra également assister aux projections des films sélectionnés au Festival du Film Professionnel de Drones, premier événement européen exclusivement dédié à l'art cinématographique de drone.

commentaires

Jules (VR)NE – un voyage à Nantes steampunk

Publié le 9 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans evenement, exposit

Jules (VR)NE – un voyage à Nantes steampunk

Et si le Quartier de la création avait existé à l'époque de Jules Verne ? Sur la base de ce postulat, les étudiants du programme de cycle master Culture numérique/UX Design option Réalité virtuelle & design ont imaginé des applications de réalité virtuelle immersives qui nous transportent dans l'univers des romans de Jules Verne. Grâce aux moyens techniques de Clarté, la plateforme de réalité virtuelle lavalloise, et de la plateforme régionale d'innovation Design'in Pays de la Loire, visitez la Loire avec le scaphandre de Nemo, ou la nef des Machines en aérostat…

Une expérience d'immersion ouverte à tous, petits et grands à découvrir du 19 au 27 septembre 2015. Retrouvez le programme des séances sur le site web de L'École de design. Jules (VR)ne est une coproduction READi Design Lab pour L'École de design Nantes Atlantique/Clarté/PRI Design'in Pays de la Loire

commentaires

Festival Scopitone 2015 - Nuit

Publié le 8 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans festivals

Festival Scopitone 2015 - Nuit

C'est bien connu, on n'est pas sérieux quand on a quatorze ans – ce qui n'empêche pas de savoir ce que l'on veut. Fort de ses quatorze printemps, les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, Scopitone continue donc d'arpenter les territoires immenses des musiques électroniques et des pratiques transdisciplinaires, gourmand et à l'affût. Laboratoire de nouvelles tendances, le festival, fidèle à sa vocation, fait la part belle aux musiques qui tentent et explorent (Andrew HungTorbBlank Mass,Mugwump), à celles qui fédèrent naturellement (YelleDjango Django,The Shoes), aux œuvres numériques qui ne cessent d'interroger les autres domaines de la création. Globe­trotter, Scopitone s'en est allé cette année au Chili, au Mexique, au Portugal ou bien encore en Turquie et en Espagne – et plein d'autres endroits –, curieux par goût, fureteur par nature. Également à l'honneur, plusieurs scènes musicales européennes : l'allemande, pointue et exigeante (Boris BrejchaMarek Hemmann) ; la scène italienne, en pleine effervescence (Sam PaganiniMarvin & Guy,Boot & Tax), et la toujours innovante scène française (NôzeLost EchoesRoneMaestro). Ce sont tous les horizons, géographiques et artistiques, qui sont ici rassemblés – autre fait notable, le retour en force de la techno avec les excitants Möd3rn et Madben, ou encore le légendaire et acid Josh Wink.

 

En ouverture, Scopitone accueille Transcranial, spectacle de danse d'un genre nouveau, qui combine art de la chorégraphie et prouesses technologiques ; en contrepoint, la très cinématique AURORA w/MFOoffre, pour la clôture du festival, un moment rare et précieux – la fin est importante en toute chose. Entre­temps,le festivalier aura croisé sur son chemin l'épique mapping/performance, associant Aurélien Lafargue et 20syl, qui prend d'assaut les remparts du Château ; ce même chemin l'aura mené au Ferrailleur, au lieu unique et au Pôle Étudiant pour un triple rendez-­vous éclectique et quelque peu agité. Les Nefs et Stereolux formeront, le temps de la nuit électronique du samedi 19, un seul et même espace, doté de trois scènes. Autre nouveauté : les deux derniers sets du samedi sous les Nefs (Boston Bun et Josh Wink) se joueront en mode « silent party » – passé minuit, l'auditeur devra se munir d'un casque pour une écoute en immersion.

 

Les nuits de Scopitone sont assurément aussi belles que ses jours : une plongée enivrante dans l’œil du vortex, au cœur des possibles.

Prêts pour le grand plongeon ?

À trois – un, deux, ...

 

commentaires

Festival Scopitone 2015 - Jour

Publié le 7 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans festivals

Festival Scopitone 2015 - Jour

Que la lumière soit ! Pour sa quatorzième édition, du 15 au 20 septembre, Scopitone braque les projecteurs sur le concept de lumière et ses applications, esthétiques et techniques, dans le domaine des arts numériques. Plus que jamais curieux et novateur, le festival a donc invité une pléiade d'artistes (pour certains également chercheurs, designers ou encore architectes)... dont les travaux déclinent, détournent, évoquent et invoquent même la lumière sous toutes ses formes. Tour à tour mirage des sens et de la perception (Light Leaks) et voyage immersif (Hyperlight), la lumière s'offre dans ses multiples états : polymorphe et saisissante, rêveuse infatigable. Et comme pour mieux illuminer les regards, de nouveaux lieux insolites (Passage Sainte­-Croix, Orangerie du Jardin des plantes, Maison Bergeron, Cale 2 Créateurs), apparaissent dans la balade numérique, toujours agrémentée d'étapes emblématiques : le Château des ducs de Bretagne accueille plusieurs installations, et Trempolino une œuvre, jouant des diffractions de lumière, des Belges de Lab[au] – déjà croisés lors de précédentes éditions. Le Laboratoire Arts & Technologies de Stereolux en prend sa part, qui propose, en plus de visites professionnelles, d'une table ronde et de conférences, deux workshops dont un en écho à la foisonnante Ultima, exposition présentée par le lieu unique et le Cnam dans le cadre du Voyage à Nantes, et intégrée à la balade numérique.

 

Scopitone 2015, c'est un certain nombre de créations ou de premières françaises, bruissantes d'innovation, ludiques et inventives ; d’œuvres hybrides qui, faisant volontiers fi des genres, aiment à conjuguer performances, musique et installations (à l'instar d'Archimedes, œuvre protéiforme, conçue avec le DJ Daedalus, ou de Soft Revolvers, crossover étourdissant). L'Homo Scopitonus n'aura certes guère l'occasion de s'ennuyer pendant les cinq jours (sans compter les nuits !) d'une édition en tous points rayonnante.

 

Entrez dans la lumière.

commentaires

Un dimanche, une pin-up #143

Publié le 6 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Kat (Devil May Cry)

Kat (Devil May Cry)

commentaires

OVERFLOW

Publié le 6 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans exposit

OVERFLOW

Thierry Fournier
Vernissage jeudi 17 septembre à 18h

18
SEPT
 
07
NOV
 

 

LUX avait déjà accueilli Thierry Fournier en 2009 pour l’exposition Un geste qui ne finit pas, avec notamment l’œuvreOpen Source recueillant les dessins des visiteurs autour d’un bassin. Overflow réunit plusieurs œuvres récentes qui ont en commun d’aborder des situations de relation entre des flux et l’humain. Des réseaux sociaux aux fils d’informations en direct en passant par des protocoles collectifs, ces œuvres déploient des confrontations entre des programmes et nos limites physiques : perception, corps et temporalité. Elles proposent des dispositifs de capture qui décodent et suspendent ces flux, mettant en évidence des enjeux aussi bien sensibles que politiques : expressions du désir sur un réseau social, mise en fiction du réel par l’information, implosion du langage face à la télévision, intrusion d’un contrôle dans l’espace de l’exposition, etc. Le terme overflow désigne un débordement (de phénomènes naturels ou de variables qui excédent leur cadre) – voire une submersion, qui peut être celle de la perception face à des données qui la dépassent.

L’association de formes très différentes comme les installations en réseau Ecotone (2015) et Précursion (2014), la série de vidéos Ex / if(2014), l’installation sonore Set-up (2011) et la performance Circuit fermé (2007) répond à la volonté d’embrasser plus largement des notions de socialité et d’altérité qui traversent la plupart des œuvres de Thierry Fournier. C’est dans notre distance vis-à-vis du monde que se forment nos représentations, alors même que nous vivons dans un environnement où l’image se substitue progressivement au réel.

Le réseau est présent partout et se nourrit des individus à travers des dispositifs de suivi toujours plus présents, dans une économie dont l’attention est devenue la matière première. Cependant, des résistances à ces logiques continuent à se produire : la distance se déplace, une extériorité est toujours possible. Les œuvres présentées dans cette exposition se placent à l’écoute de ces paradoxes, en provoquant des relations entre des environnements, les corps, la perception et le langage. Le débordement qu’évoque le titre n’est pas seulement celui du flux et du réseau, mais aussi et symétriquement celui de l’humain qui leur est confronté.

Overflow donnera lieu à la publication d’un catalogue en série limitée et numérotée édité par Pandore, présentant des textes critiques de J. Emil Sennewald et Pau Waelder, un texte inédit de Jean Cristofol, ainsi qu’une large iconographie sur les œuvres et documents de travail.

commentaires

Fresnoy 2015

Publié le 5 Septembre 2015 par Anaïs BERNARD dans evenement, exposit

Fresnoy 2015

PANORAMA, LE RENDEZ-VOUS ANNUEL DE LA CRÉATION AU FRESNOY DU 19/09 AU 13/12/2015

 

« Techniquement douce », cette expression singulière est empruntée à Michelangelo Antonioni, qui avait intitulé ainsi le scénario qu’il aurait voulu tourner (mais les producteurs n’étaient pas de cet avis !) après Blow Up — le film devait être réalisé pour l’essentiel dans la jungle amazonienne, et le cinéaste rêvait pour cela d’une caméra capable, ce sont ses propres mots, « de se biologiser ».

 

Il nous a semblé que cette formule donnait assez généralement le ton des préoccupations qui animent les étudiants du Fresnoy . On pourrait a priori penser qu’une exposition de jeunes artistes n’ayant pour point commun que d’appartenir à la même école (ils sont d’âges différents, ont des parcours dissemblables et viennent des quatre coins du monde) est vouée à n’être qu’une présentation hétéroclite de travaux disparates.

Mais il est très étonnant de voir, lorsqu’on a la chance de suivre tout au long de l’année les différents projets, se dessiner quelque chose comme une préoccupation commune, qui n’est le fruit d’aucun choix raisonné, mais s’impose comme un esprit du temps. Les travaux, films ou installations, des étudiants, cette année, s’interrogent dans leur majorité sur les rapports du corps et de la technique. À l’aube de l’humanité, les outils et les cerveaux qui les inventaient évoluaient en même temps : depuis l’avènement de l’Homo Sapiens, l’évolution technique et l’évolution biologique font, en principe, bande à part. Mais l’irruption massive des technologies dites nouvelles dans nos vies conduit à se demander si cet axiome est toujours valide, et si quelque chose, dans notre rapport sensible au monde, n’est pas en train de changer pour de bon .Regardant vers un passé encore proche, ou un futur complexe, des daguerréotypes et de la peinture à la cuve jusqu’aux aux soft robots (les nouvelles technologies accélèrent aussi les échanges entre les langues ..) et aux différents procédés d’images en relief, les étudiants des promotions Alain Resnais et Bill Viola posent, tous ou presque, la question, et rêvent à la douceur — et parfois à la dureté — de la technique, ou des techniques, que Le Fresnoy leur a donné la liberté d’expérimenter.

 

Didier Semin

 

Les artistes :

DAVID AYOUN, ALEXANDRU PETRU BĂDELIȚĂ, PATRICK BAILLY-MAÎTRE-GRAND, YASMINA BENABDERRAHMANE, RAPHAËLE BEZIN, MANON DE BOER, SEBASTIAN BRAMESHUBER, IVÁN CASTIÑEIRAS, GALLEGO, KAI-CHUN CHIANG, THIBAUT CORDENIER, PAULINE DE CHALENDAR, DANIELA DELGADO VITERI, RÉGINA DEMINA, GABRIEL DESPLANQUE, VINCENT DIEUTRE, RAMY FISCHLER, NOÉ GRENIER, PAUL HEINTZ, DAPHNÉ HÉRÉTAKIS, CHIA-WEI HSU, JORGE JÁCOME, DANE KOMLJEN, EFTHIMIS KOSEMUND SANIDIS, KATE KROLLE, RIIKKA, KUOPPALA, MATHILDE LAVENNE, MARIE LELOUCHE, CHAO LIANG, RANDA MAROUFI, GUILLERMO MONCAYO, RAPHAEL MOREIRA, GONÇALVES, FAYE MULLEN, HANAKO MURAKAMI, AKIKO OKUMURA, LÉO PACQUELET, ISABEL PAGLIAI, BÁRBARA PALOMINO RUIZ, JONATHAN PÊPE, ARNAUD PETIT, JUSTINE PLUVINAGE, MARAL, POURMANDAN, GILLES RIBERO, DAVID RODES, THIBAUT ROSTAGNAT, ABTIN SARABI, GWENDAL SARTRE, CLIO SIMON, ESZTER SZABÓ, CYRIL TESTE & COLLECTIF MXM, RAJWA TOHMÉ, LUKAS TRUNIGER, SOPHIE VALERO, KEVIN VOINET, FABIEN ZOCCO

 

Plus de 50 œuvres inédites dans les domaines de l’image, du son et de la création numérique, sont présentées dans le cadre de la manifestation _Panorama 17 – « Techniquement douce ».

 

Du 19/09 au 13/12/2015

commentaires
<< < 100 110 120 130 140 150 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 180 190 200 > >>