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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

exposition

L’AVENTURE GÉNÉRALE

Publié le 3 Octobre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

L’AVENTURE GÉNÉRALE

L’AVENTURE GÉNÉRALE
10.10 > 06.12.2020
Vernissage public samedi 10 octobre à partir de 14h

L’univers d’Alain Fleischer est si foisonnant que le parcourir se transforme en véritable aventure sur les pas de celui qui n’a de cesse de capter les mystères des images, en jouant avec leurs spectres, en bricolant des objets-empreintes, à travers la photographie, le cinéma ou encore l’écriture. Autant de formes où « le réel n’est que l’envers de l’illusion ». 

« Un artiste a un monde. Sa part à lui d’un monde qui est à tous », écrit Alain Fleischer. Difficile, alors, d’en faire une synthèse ordonnée. L’artiste a passé sa vie à s’étonner devant les images, leurs ombres et leurs reflets, à les interroger par la création sans jamais se contenter d’une forme fixe, et à pourchasser le mystère, que ce soit à travers la photographie, le cinéma, l’écriture ou encore l’installation. Plutôt qu’une exposition rétrospective, il préfère nous convier à une Aventure générale conçue en complicité avec Danielle Schirman, sa compagne, et avec Dominique Païni, grand connaisseur de son œuvre, pour nous émouvoir et nous faire découvrir les secrets « des visages, des corps, des objets, des animaux, des meubles, des jouets, des miroirs, des images, des voix, des sons, des projections, des lumières, des ombres, des machines, des leurres, des jeux, des reflets ». Une dérive dans un univers foisonnant où « le réel n’est que l’envers de l’illusion ».

 

Avant de consacrer sa vie à l’invention des images (cinéma, photographie, installations), Alain Fleischer a étudié les lettres, la linguistique, la sémiologie et l’anthropologie. Son immense œuvre photographique et cinématographique a fait l’objet de plusieurs rétrospectives en France et à l’étranger. Il a représenté la France aux Biennales internationales de Sydney (Australie) de Kwang-ju et de Busan (Corée), de La Havane (Cuba). Il est aussi l’auteur d’une cinquantaine de romans, recueils de nouvelles, essais sur la photographie et sur le cinéma. Après avoir enseigné à l'Université de Paris III, à l'Université du Québec à Montréal, et dans diverses écoles d’arts visuels et de cinéma, il est missionné par le ministère de la Culture pour fonder Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, qu’il dirige depuis 1997.

 

LE CENTQUATRE-PARIS
5 rue Curial - 75019 Paris

Les chiffres donnent le vertige : auteur d’une cinquantaine de livres, réalisateur de 350 films, plusieurs rétrospectives au compteur, Alain Fleischer, 75 ans, est une sommité des lettres et des images.

Clémentine Mercier, Libération 21 juillet 2019

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INTERNE (L’AUGMENTATION DES CHOSES)

Publié le 2 Octobre 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit, Exposition

INTERNE (L’AUGMENTATION DES CHOSES)

INTERNE (L’AUGMENTATION DES CHOSES)
Grégory Chatonsky, Goliath Dyèvre
09.10 - 15.11.2020 / Esplanade du MUCEM


Interne est un dispositif matériel pour la réalité augmentée, s’inscrivant dans la série L’augmentation des choses. Il a pour objectif de questionner la production croissante des objets, mais aussi la relation entre l’espace et la technique en laissant une place au manque et à la réflexivité dans l’environnement urbain. Interne intègre la réalité augmentée dans un contexte urbain déterminé tant symboliquement par le recueil de la mémoire des habitants que formellement par “l’augmentation de la réalité augmentée”.

 

Une proposition de Zinc et Seconde Nature dans le cadre de Chroniques – Biennale des imaginaires numériques.
Curateurs : Mathieu Vabre et Fabien Fabre.
Partenaires : Commission Européenne, programme Creative Europe, Le Ministère de la Culture – CNC – Dicréam, Baugruppe – Hôtel Mercure Prado et Digital Zone.

 

Manifesta 13 Marseille
42 La Canebière , 13001 Marseille – France

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LA NATURE RECONFIGURÉE

Publié le 29 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

LA NATURE RECONFIGURÉE

Inaugurer cette rentrée en prenant pour thème la nature est une façon de rester éveillé face à ce qui nous entoure. « Penser la nature » comme le dit le philosophe français Merleau-Ponty, est une double tentative de rationaliser ce qui nous dépasse et d’interpréter ce que nous percevons par la connaissance. Mais notre langage reste-t-il celui de la nature ? 

 

Les artistes néerlandais Nicky Assmann et Jan Robert Leegte développent chacun une approche singulière que nous avons souhaité croiser pour cette exposition dans un mouvement presqu’antagoniste. Nicky Assmann part d’une interprétation poétique de la nature, de ses phénomènes célestes et lumineux, jusqu’à la fugacité des hyper-couleurs. Elle raisonne en exploratrice de territoires inconnus et tente de comprendre comment le corps et l’ensemble de ses sens perçoit les objets et l’espace. Elle s’intéresse aux processus intellectuels et physiques de l’action de voir expérimentant le spectre de la lumière tour à tour naturelle ou numérique.

Jan Robert Leegte fabrique quant à lui des ersatz de nature, retranscrivant le fruit de son analyse par le prisme des technologies - Internet, la 3D ou encore les interfaces de jeux vidéo. L’observation du monde passe par le prisme d’un simulateur capable de traduire la force du vent dans les arbres ou le rugissement de l’océan à ceci près que tout y est artificiel. Les paysages sont générés par la machine, ses topographies deviennent des données que l’artiste altère et le globe terrestre, une Google Maps cubique.

 

Reconfigurer la nature, c’est au départ se rendre compte de tous les artifices que nous mettons dans cette notion, toutes les projections possibles, les interprétations ou les fantasmes. La nature reconfigurée, c’est cette fois analyser les moyens – ici artistiques par le prisme des sciences et des technologies, qui sont mis œuvre pour créer tour à tour une allégorie ou un facsimilé du monde que nous habitons.

 

Vernissage: Mardi 06 octobre 2020 dès 18h30

Exposition du 07 OCT. 2020 - 20 DÉC. 2020

 

CENTRE DES ARTS

Adresse:12-16 Rue de la Libération
95880 Enghien-les-Bains

Nous ne pouvons penser la nature sans nous rendre compte que notre idée de nature est imprégnée d’artifice. 

Maurice Merleau-Ponty, 1956-57

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Human Study #1, 3RNP

Publié le 26 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition, exposit

Human Study #1, 3RNP

Human Study #1, 3RNP
De Patrick Tresset
Installation du 3 au 11 octobre 2020
Vernissage le 2 octobre de 18h00 à 20h00
Accessible pendant les heures d'ouverture du Musée
Gratuit, sur réservation au +32(0)69 88 91 40 ou maisondelamarionnette@skynet.be
Asseyez-vous et laissez trois robots esquisser votre portrait. 

Human Study #1, est une installation où l'humain devient acteur. Dans une scène rappelant un cours de dessin de la vie, l'humain prend le rôle du gardien d'être esquissé par un certain nombre de robots. Lorsque le sujet arrive sur rendez-vous, il est assis dans un fauteuil. Un assistant attache des feuilles de papier sur les bureaux des robots et réveille chacun d'eux, tordant son bras ou frappant trois fois.

Les robots, artistes minimalistes stylisés, ne sont capables de dessiner que de manière obsessionnelle. Leurs corps sont des vieux bureaux d'école sur lesquels le papier à dessin est épinglé. Leurs bras gauches, boulonnés sur la table, tenant des biros noirs Bic, ne peuvent que dessiner. Les robots, les RNP se ressemblent tous à l'exception de leurs yeux, qu'il s'agisse d'appareils photo numériques obsolètes ou de webcam lowres. Leurs yeux se concentrent sur le sujet ou regardent le dessin en cours. Les séances de dessin durent jusqu'à 40 min, période pendant laquelle l'humain ne peut pas voir les dessins en cours. Le gardien ne voit que les robots alterner entre l'observation et le dessin, parfois en pause. Les sons produits par les moteurs de chaque robot créent une bande-son improvisée. Le modèle est dans une position ambivalente, à la merci du regard des robots, mais aussi comme objet d'attention artistique. En tant que modèle dans une classe de dessin de vie, l'humain est sans personnalité, objet d'étude. Le gardien humain est passif, les robots prenant ce qui est perçu comme le rôle artistique. Bien qu'immobile, le modèle est actif dans le maintien de la pose, pour les spectateurs le gardien fait partie intégrante de l'installation.

Le RNP a été développé à l'origine par Tresset pour pallier un bloc de peintre débilitant. Il peut être considéré comme une prothèse créative ou un autoportrait comportemental. Même si la façon dont Paul dessine est basée sur la technique de Tresset, son style n'est pas un pastiche de Tresset, mais plutôt une interprétation influencée par les caractéristiques du robot. Les dessins recouvrent progressivement les murs de la galerie, jour après jour.

5RNP a été créé au festival Merge en association avec la Tate Modern à Londres en 2012, il a depuis été exposé au Museum of Modern and Contemporary Arts (Séoul) à Ars Electronica 2014 (Linz), BOZAR (Bruxelles), Variation (Paris) , BIAN (Montréal), Update_5 (Gand) où il a reçu le Prix du Public et le 3e Prix du Jury, Musée Mori (Tokyo)

 

Human Study #1

J'ai conçu Human Study #1 à la  fois comme une installation théâtrale performative. L'œuvre met en scène un certain nombre de robots (1, 3 ou 5), chacun représentant un tiroir stylisé. Ils sont conçus pour être les robots les plus minimaux capables de tirer de l'observation. Les robots sont de la série Paul IV. Leurs corps sont de vieux bureaux d'école d'examen d'anglais en bois, chaque robot a un bras robotique planaire gaucher boulonné au bureau. Le bras est conçu pour avoir les mêmes proportions qu'un humain mais avec seulement la possibilité de déplacer le stylo dans l'avion, il possède quatre articulations actionnées. La dernière articulation représente la main et peut monter et descendre. Sur la main, un élément d'une boussole est utilisé pour tenir le stylo, un biro noir, un médium en cristal traditionnel Bic. 

Les spectateurs posent souvent des questions sur le Bic biro et s'il y a des motivations pour son utilisation dans l'installation, il y a un certain nombre de raisons. Lorsque vous faites une marque, elle n'est pas noire, elle est gris foncé, ce n'est que la superposition de traces qui créera du noir, cela permet une variété de tons et de textures. Le biro est un outil très fiable et prévisible, pigmenté et autre feutre qui sèche et se salit n'étant fonctionnel que pendant quelques heures, un Bic peut dessiner pendant 3 jours 10 heures par jour sans surveillance. Depuis 1950 le «stylo Bic» a vu des minutes changer, il est reconnu comme un design iconique très français. Cela me rappelle l'enfance, les dessins et les griffonnages griffonnés dans les cahiers dans les écoles primaires et postérieures, pour moi c'est lors du dessin comme pratique commencée. 

Au cours d'une représentation, il y a un développement dans le temps qui pourrait être considéré comme une composition dramatique. Au début, il y a une lenteur car je prends mon temps pour épingler le papier sur les robots presque comme un cérémonial, faisant preuve d'un grand soin en plaçant le papier et en disant à la gardienne qu'il / elle doit imaginer être dans un cours de dessin et a prendre une pose digne d'un portrait plutôt que d'un selfie ou d'un cliché, puis avant de réveiller les robots, j'explique ce qui va se passer en premier, en disant «quand je réveille le robot, il va faire quelques mouvements, alors c'est va te chercher, quand il t'aura trouvé il commencera à dessiner ». Au début, c'est un peu excitant pour le modèle car les robots sont occupés à regarder de haut en bas et à dessiner. Le modèle se sent observé, scruté, ce qui pour certains est étrange car ils ne s'attendent pas à se sentir comme ça devant les robots, car ils sentent que quelque chose les observe et les évalue vraiment. Cependant, après un certain temps, cette partie de la session de dessin devient quelque peu répétitive. À un moment donné, un robot s'agite pour attirer l'attention. Après cela, pour certaines personnes, l'ennui s'installe, plus tard, un robot termine son dessin, laissant le gardien penser que la session est presque terminée. Pourtant, il faut encore 10 minutes au robot suivant pour terminer son dessin. Lorsqu'un seul des robots est encore actif, il dessine en traçant quelques lignes, en regardant la gardienne, en regardant le dessin, en regardant la gardienne, en regardant le dessin, en traçant quelques lignes, etc. pendant dix minutes la gardienne devenir impatient et vraiment ennuyé avec ce robot. Quand le dernier robot s'arrête et qu'il y a le soulagement qu'il est fini. Ensuite, le gardien peut se lever et pour la première fois jeter un coup d'œil aux dessins et, espérons-le, être satisfait d'au moins un dessin. Tous les modèles ne réagissent pas de la même manière à la pièce. La réaction dépend également du contexte, et si le gardien a l'expérience du dessin ou du rôle de gardien, ou est capable de laisser son esprit vagabonder. 

 

Patrick Tresset est un artiste bruxellois qui, dans son travail, explore les traits humains et les aspects de l'expérience humaine. Son travail reflète des idées récurrentes telles que l'incarnation, le temps qui passe / le temps qui passe, l'enfance, le conformisme, l'obsession, la nervosité, le besoin de raconter des histoires et de faire des marques. Il est surtout connu pour ses installations performatives utilisant des agents robotiques comme acteurs stylisés qui font des marques et pour son exploration de la pratique du dessin à l'aide de systèmes informatiques et de robots.

Réservation obligatoire, au lien ci-dessous.

Centre de la marionnette
Rue Saint-Martin 47
7500 Tournai - Belgique

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ET SI LES CHOSES TOURNAIENT SANS NOUS ?

Publié le 16 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans exposit, Exposition

ET SI LES CHOSES TOURNAIENT SANS NOUS ?

Galerrrie du Grrranit
Du ven 18 Sep au sam 07 Nov

Vernissage spécial les 17 et 18 septembre 2020 en présence de l’artiste de 12h à 22h
Entrée libre sur rendez-vous : jauge limité à 8 personnes par créneau horaire.

L'accélération technologique en constant développement marquant notre temps, s'accompagne d'une prolifération de choses aux propriétés pour le moins singulières. Entrée libre sur rendez-vous : visite limitée à 8 personnes par créneau horaire
On considère par exemple que 40% des comptes Instagram (célèbre réseau social de partage d’images) sont en fait des bots (des programmes automatisés, des robots), alors que 95 millions de photos et de vidéos sont postées chaque jour sur ce même réseau. De même le développement actuel de l’Internet des Objets concourt à disséminer autour de nous une multitude d’objets autonomisés captant, traitant et échangeant tous types d’informations. Ainsi naissent des schémas interactionnels, parfois même vécus de façon insoupçonnée, qui composent des relations inédites : vivants/vivants bien sûr, mais aussi désormais vivants/machines autant que machines/machines.

La démarche artistique de Fabien Zocco donne généralement lieu à des situations qu’on pourrait imaginer issues d’un univers dystopique étrangement proche du monde dans lequel nous vivons. Ses réalisations peuvent être des plus divers : film dont les dialogues sont générés par une intelligence artificielle, automates cubiques se déplaçant au sol, flux de texte composé en direct à partir des lyrics des chansons populaires du moment, robots s’affrontant lors d’une partie infinie de jeux-vidéos… Toutes cependant esquissent des agencements poétiques potentiels où les attributs propres à l’humain et plus généralement au vivant (le langage, la parole, le texte, le mouvement…) sont désormais à partager et à négocier avec la machine.

Les œuvres qu’il propose dans le cadre de l’exposition au Grrranit constituent autant de scénarios d’une technologie-fiction où les rôles habituellement dévolus à l’humain et à l’objet se confondent, se brouillent ou permutent. Chacune, qu’elle fasse intervenir des éléments de robotiques ou encore qu’elle présente des textes concoctés par des machines, place précisément le spectateur face à cette interrogation : et si les choses, livrées à une autonomie programmée, se mettaient dorénavant à tourner sans nous ?

Son travail a notamment été présenté en France (Le CENT-QUATRE (Paris), Le Fresnoy (Tourcoing), Fond Régional d’Art Contemporain Poitou-Charentes (Angoulême)…), en Chine (Pearl Art Museum, Shanghai), au Mexique (Institut Français d’Amérique Latine, Mexico), au Canada (galerie de L’UQTR, Trois-Rivières), en Pologne (programme A-I-R, Wroclaw), en Belgique (Biennale NTAA (Gand), Musée Royal de Mariemont), en Allemagne (GEH8, Dresde) et en ligne (The Wrong – New digital art biennale).

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Morphoses

Publié le 15 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Morphoses

Le projet Morphoses , réalisé par Vincent Masson, est un parcours de réalité augmentée prenant place dans la cathédrale Saint-Étienne. Il est composé de six sculptures interactives visibles via un téléphone portable ou une tablette numérique. En écho à la thématique du mapping Morphosis, cette déambulation immersive représente le cycle de la lumière qui transforme la cathédrale durant une journée et souligne la richesse de ses vitraux. Les sculptures numériques reprennent le design des différentes parties du video-mapping, ainsi que des fragments des surfaces vitrées de l’édifice. Elles mettent en avant la relation des vitraux et de la lumière, ainsi que la multiplicité des couleurs qui les composent.

 

Quand ?
Du 4 septembre 2020 au 3 janvier 2021

Où ?
Cathédrale Saint-Étienne
Place d'Armes Chapitre de l'Eglise Cathédrale 2, Place de Chambre 57000 Metz

Tarif
Gratuit

Infos
Horaires : Du mercredi au dimanche de 14h à 18h. En partenariat avec Constellations de Metz et les festivités des 800 ans de la Cathédrale.

Structure
Ville de Metz

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Connexions

Publié le 14 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Connexions

La section Jeux Vidéo et Réalité Virtuelle du FEFFS trouve enfin son nom : Connexions !

Du 12 septembre au 28 novembre 2020, découvrez les cultures numériques dans une exposition « sans contact » jusqu’aux confins du cyberespace !

Au programme :

Alors que la 8ème édition de l’Indie Game Contest se dématérialise en partenariat avec Canard PC, découvrez des jeux vidéo qui se jouent sans les mains dans l’espace Jeux Alternatifs proposé par Random Bazar.

Une sélection d’œuvres internationales en réalité virtuelle vous plongera dans le meilleur des histoires immersives tandis qu’une exposition en réalité augmentée finira de vous convaincre de la porosité entre réel et virtuel.

Enfin, percez les mystères d’Oktopolis, le cyberespace du FEFFS sur lequel vous retrouverez une partie de leur programmation, disponible gratuitement sur VRChat en partenariat avec VRrOOm.

Tout public / Entrée libre

Proposé par le Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg
En partenariat avec Le Shadok

Où :
Le Shadok
25 presqu'ile André Malraux, 67100 Strasbourg
67000 Strasbourg
​​​​1er étage

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Faire corps - Adrien M & Claire B

Publié le 12 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition, exposit

Faire corps - Adrien M & Claire B

Faire corps - Adrien M & Claire B est un ensemble d'œuvres immersives et interactives, réunies pour la première fois à la Gaîté Lyrique : une exposition-expérience qui nous invite à bouger, danser, interagir.

Initialement programmée du 24 janvier au 3 mai 2020, l'exposition-expérience est prolongée pour la réouverture de la Gaîté Lyrique à partir du 2 septembre 2020 jusqu'au 3 janvier 2021. Pour préserver votre santé et celles de nos équipes, les conditions d’accueil et de visites sont adaptées, respectant les normes sanitaires :
- Masque obligatoire à partir de 11 ans.
- Gel hydroalcoolique sur place.
- Jauge réduite : réservation obligatoire.

Faire corps - Adrien M & Claire B est une exposition-expérience qui présente différentes œuvres de la compagnie, réunies pour la première fois à la Gaîté Lyrique : 

  • XYZT (2011-2015), son premier corpus d'œuvres,
  • L’ombre de la vapeur (2018), montrée pour la première fois à Paris, pièce produite par la Fondation d’entreprise Martell et adaptée pour la Gaîté Lyrique sur 500m2,
  • Core et Effluve (2020), deux pièces contemplatives créées pour la Gaîté Lyrique.

Accompagné d'une musique enveloppante, signée par Olivier Mellano avec les voix enchanteresses de Kyrie Kristmanson, l'émouvant parcours propose un changement de posture et d'attention à l'égard de ce qui nous entoure. Composé d’une dizaine de dispositifs, Faire corps - Adrien M & Claire B forme un vaste ensemble intuitif, éblouissant et curieux, intelligent et vibrant, dans lequel nous sommes invité·e·s à entrer, à bouger, à danser, à interagir.

Nous sommes immergé·e·s dans ce monde vivant qui ne cherche qu’à changer et à se transformer à notre contact, sous l’effet de nos gestes et de nos corps en mouvement. Avançant dans la pénombre, il faut jouer avec l’ombre et la lumière, les points et les lignes, le temps et l’espace, le vrai et le faux.

 

Depuis 2011, Adrien M & Claire B interrogent le mouvement et son impact dans des œuvres qui mêlent spectacle vivant et arts visuels. S'inspirant des mathématiques et des sciences naturelles, la compagnie Adrien M & Claire B, basée à Lyon, donne vie à un langage poétique visuel, et dessine de singuliers paysages dans lesquels nos corps viennent se perdre et se trouver.

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SYLVA

Publié le 11 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

SYLVA

SYLVA
Installation immersive de Lucie Lom
Du 19 septembre 2020 au 3 janvier 2021
Vous allez pénétrer dans une forêt...

On entre dans l’édifice, lentement, dans une semi-pénombre de laquelle émergent de premiers arbres si hauts, qu’on n’en voit pas la cime… Frémissants et argentés, ils semblent inondés de sève et caressés par le vent ; de brusques éclats lumineux les traversent comme si la lune se balançait à leurs branches ; le soleil s’y faufile, réveille des oiseaux invisibles et des insectes qu’abritent des feuillages épanouis.

On pénètre dans cette forêt comme dans un souvenir : avec discrétion, attentif aux sons qui s’offrent ; on contemple et on erre… C’est l’imaginaire qui guide nos pas. En s’enfonçant plus profondément entre
ces troncs, on découvre des piliers de pierre qui semblent irrigués par la même sève. Souvenirs d’un
édifice qu’aurait reconquis la nature ?

Aux confins de cette forêt, le sentier paraît s’ouvrir sur le chœur d’une immense église. Les pierres
se mêlent aux arbres, les feuillages aux ornementations ; le regard se lève vers le ciel, la voûte semble
comme suspendue, baignée de lumière. En écho à cette image onirique, les vers de Baudelaire nous
reviennent à l’esprit.

 

Vous l’aurez compris, SYLVA n’est pas une « exposition » au sens habituel du terme !
Aujourd’hui, pas d’artiste ou d’œuvre en particulier à vous présenter, mais une installation poétique et onirique pour une immersion sensorielle en forêt, « plantée » en cœur de ville…

Pour vous accompagner dans votre balade, nous avons semé, tout comme le ferait le petit poucet, quelques petits cailloux qui vous permettront de vous repérer tout au long de votre chemin. Quelques étapes pour marquer une pause dans cette déambulation imaginaire où vous ferez des rencontres exceptionnelles, où vous partagerez des moments d’échanges privilégiés, où vous découvrirez des activités inédites, autour de la musique, du chant, de la danse et du conte, mais pas seulement… Chaque promeneur devrait pouvoir y retrouver sa route.

Le chœur de la collégiale surgit ici comme une clairière. Il accueillera la majorité des événements publics de la saison culturelle qui vont jalonner SYLVA durant plus de trois mois. La chapelle des Anges, quant à elle, est dédiée à la lecture. Vous pourrez vous y poser un instant, confortablement installé, seul ou en famille, pour y découvrir une sélection d’ouvrages réalisée de concert avec le BiblioPôle et la médiathèque de Beaufort-en-Anjou, sur la thématique des arbres et de la forêt.

Enfin, pour poursuivre votre promenade en plein air cette fois, nous vous invitons à suivre les Rendez-vous nature en Anjou, une série d’animations gratuites proposés par le Département de Maine-et-Loire jusqu’à la fin de l’année. Vous pourrez y redécouvrir les bois et forêts de notre territoire.

Respirez, ça sent la forêt en automne !
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SYLVA, une métamorphose imaginée et mise-en-rêve par LUCIE LOM : Philippe Leduc, Élisa Fache et Marc-Antoine Mathieu. Avec la complicité et les talents de Patrice Grupallo, compositeur ; Olive Guillemain, vidéaste et Emmanuel Drouot, éclairagiste.

 

Informations pratiques
SYLVA
Installation immersive de Lucie Lom
Du 19 septembre 2020 au 3 janvier 2021.

Collégiale Saint-Martin
23 rue Saint-Martin - Angers
02 41 81 16 00 - info_collegiale@maine-et-loire.fr


Horaires
Exposition ouverte de 13 h à 19 h, tous les jours sauf le lundi.

Attention : en raison des spectacles et manifestations, les horaires d'accès à l'installation peuvent être restreints (les 27 septembre ; 15 octobre ; 4, 18, 19 et 24 novembre ; 1er et 16 décembre). Consultez nos pages "Agenda".
La collégiale Saint-Martin d'Angers est fermée les 1er et 11 novembre, 25 décembre et 1er janvier.

Tarifs
Plein tarif : 4 €
Tarif réduit : 3 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.
Carte Privilège : 9 € pour un accès illimité au site pendant 1 an.
Retrouvez tous nos tarifs sur notre page dédiée.
L'entrée est gratuite le dernier dimanche de chaque mois

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.

Les Fleurs du mal (1857) – Correspondances

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Vers l’infini et au-delà

Publié le 10 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Exposition

Vers l’infini et au-delà

DU JEU. 17 AU DIM. 20 SEPT.
EXPOSITION
VERS L’INFINI ET AU-DELÀ
GUILLAUME MARMIN • MICKAËL LAFONTAINE • LAURENT LA TORPILLE

Dans le cadre du cycle d’expositions immersives consacré à des œuvres ligériennes.


Pensée, conçue et travaillée pendant le trouble de ces derniers mois, cette rentrée met à l’honneur plusieurs artistes ligériens, dont l’inspiration et la vitalité créative est restée intacte. Entre résilience et exploration de nouveaux mondes, le défi leur a été donné de plancher sur de nouvelles formes et expériences immersives, proposant une nouvelle approche des arts numériques, de notre rapport aux technologies, d'écritures transformant notre espace et notre perception.


De par leur poésie, leur approche critique, scientifique, esthétique, ces projets questionnent notre rapport à l’humain, la nature, le numérique et inspirent des voyages imaginaires…


1.3 SECONDE - GUILLAUME MARMIN (FR)
« 1,3 seconde », c’est le temps qu’il faut à la lumière pour parcourir la distance entre la Lune et la Terre. Imaginée par l’artiste Guillaume Marmin, cette installation au nom suggestif promet donc un voyage sensoriel et mystérieux. Dans l’obscurité d’une pièce agrémentée d’une myriade de faisceaux et de barres leds, vous serez invité·e à observer le déplacement d’ondes lumineuses. Cette expérience spatiale inspirée de la théorie de la relativité est sublimée par les compositions sonores envoûtantes de Philippe Gordiani et Jean-Baptiste Cognet.
Initialement conçue pour le festival Constellations 2019 (Metz), Guillaume Marmin présente ici une configuration inédite de son installation. Cet artiste nantais, réputé à travers le monde pour ses installations et performances, explore les liens entre lumière, son et espace, et prend régulièrement appui sur des questionnements scientifiques.


ELDORADO - LAURENT LA TORPILLE (FR)
Si certains considèrent encore Eldorado comme une contrée réelle, Laurent La Torpille préfère y voir une quête intérieure et spirituelle. Dans sa pensée labyrinthique il a imaginé une installation immersive faite de partitions graphiques et sonores, de poésie. L’artiste a également conçu un algorithme capable d’improviser de nouveaux thèmes à l’infini. Sans début ni fin, une poésie en modulation permanente qui narre l'histoire d'une quête. Dans ce “quatre mains avec lui-même” (ou plutôt deux cerveaux) Laurent La Torpille vous convie à l’accompagner dans son univers... et pourquoi pas d’y découvrir votre propre Eldorado.
Autodidacte issu de la culture underground et artiste numérique de la première heure, Laurent La Torpille se consacre à la création numérique protéiforme. Cet artiste nantais est notamment reconnu pour ses environnements dynamiques privilégiant les manipulations en temps réel de l’image et du son et leurs interactions.
Le projet ELDORADO a été conçu dans sa première version pour une performance à Electrons Libres en 2017. Ce projet est ici imaginé dans forme installation générative.


EQUILIBRE - MICKAËL LAFONTAINE (FR)
Equilibre est une installation poétique et symbolique à bien des égards : une douzaine de barres verticales disposées dans une pièce évoquent tour à tour des points cardinaux, des cadrans solaires ou des métronomes. Leurs ombres prennent vie grâce à une structure de LED les surplombant. Elles entrent en dialogue avec un dispositif de vidéo-mapping qui permet à la fois de les augmenter mais aussi de les plonger dans des univers organiques. Tout autour du public, une création sonore spatialisée immerge le public dans ce ballet d’ombre et de lumière.
Réelles ou numériques, ces ombres sont à la recherche de l’équilibre. Tantôt elles entrent en osmose avec des évocations abstraites de la nature, tantôt elles se métamorphosent et s’organisent afin de créer des constructions cinétiques à la fois complexes et instables. Progressivement des paysages émergent du sol. Dès lors, ombres et paysages évoluent en étroite relation au sein d’un même écosystème.
Cette installation, dans sa capacité à contrôler les ombres et à osciller entre contemplation et convulsions numériques, nous questionne sur notre rapport au monde. Les (dés)équilibres qu’elle engendre nous interrogent sur notre fragile relation avec la planète et ses écosystèmes.
Imaginée par l’artiste-développeur nantais Mickaël Lafontaine, spécialiste d’oeuvres interactives, Équilibre est le fruit d’une collaboration avec le musicien et compositeur Thomas Vaquié.
Coproduction Stereolux


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Jeudi : de 19h à 22h30
Vendredi / Samedi / Dimanche : de 13h à 19h
Dans le cadre de Nantes Digital Week

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