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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

exposit

Experientia !

Publié le 28 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Experientia !

Vendredi 28 juin 2019 - Lundi 21 octobre 2019

Commun Nord

EXPOSITION ARTS NUMÉRIQUES

Arts numériques, sciences et techniques

Durant le premier quart du XVIIIe siècle, le château de Lunéville abritait un cabinet de physique expérimentale considéré comme l’un des plus remarquables d’Europe. Ce cabinet, dû à « l’Archimède lorrain » Philippe Vayringe, contenait une importante collection d’instruments destinés à démontrer et diffuser les grands principes physiques du siècle et la pensée newtonienne.

Quelques 300 années plus tard, l’exposition « Experientia ! » propose de renouer avec l’esprit de ces cabinets, en nous immergeant littéralement dans des principes scientifiques qui ont connu une diffusion et un développement particulièrement prégnant au XVIIIe siècle. Les pièces présentées permettent également d’évoquer le lien ténu qui unit et qui a jalonné l’histoire des arts au sens large et les sciences depuis des siècles.

Après une introduction historique proposée par le musée du château dans le pavillon du commun nord, les visiteurs sont invités à découvrir, à l’étage, un ensemble d’installations numériques, interactives ou immersives, réalisées par des artistes d’aujourd’hui et réunies par Charles Carcopino, invité pour l’occasion à assurer le commissariat de cette exposition.

« C’est par l’expérience que la science et l’art font leur progrès. » Aristote

Commun nord

4€/3€ ou compris dans le parcours de visite
Accès gratuit les 1ers dimanche de chaque mois, lors des Journées Européennes du Patrimoine et les 5, 6, 12 et 13 octobre 2019

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Space Cheap, pop culture et science-fiction

Publié le 26 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Space Cheap, pop culture et science-fiction

🎉 #Vernissage • 5 juillet à 19h 🎉

Embarquez à bord de notre Space Cheap, pop culture et science-fiction • Exposition lors d’une soirée inédite et festive au cours de laquelle vous pourrez découvrir l'étonnante performance sonore et visuelle #Coccolithes d'Elio Libaude et guincher sur des ondes électro savamment distillées par Fred Traverso de la Longevity Music School. 

☀️ L'occasion de fêter le début de l'été tous.tes ensemble ! 

✅ Entrée libre (dans la limite des places disponibles) 
🔗 Plus d'infos : http://bit.ly/vernissage-SF

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🚀 Space Cheap, pop culture et science-fiction • Exposition  est une exposition hybride proposant des regards multiples 
sur la science-fiction (#SF).

Elle rassemble des #livres, #disques, #affiches et diverses « #bricoles » : la plupart de ces objets sont issus d’univers quelquefois sublimes, souvent étonnants et parfois #kitsch. L’#humour est d’ailleurs le trait commun d’une partie des objets rassemblés.

Loin de réduire la SF à un simple « folklore », cette exposition présente également des artistes et designers dont les œuvres dialoguent avec l’imaginaire de la science-fiction en traçant un futur plus ou moins #utopique.

📚 Un #fanzine édité pour l’occasion ainsi qu’un coin lecture offrent une mise en perspective du propos de l’exposition et des imaginaires traversés.

👾🕹 Des bornes d’arcade vintage équipées de jeux cultes seront à disposition. Cette exposition est l’occasion pour petits et grands 
de (re)découvrir tout un pan de la culture SF !

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➡️ Exposition à voir du 4 juillet au 4 août dans le cadre du cycle "Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs"

👉 Commissariat d’exposition David-Olivier Lartigaud
Commissariat général Maxence Grugier
Scénographie maxwen (Maxime Favard et Gwenaelle Bertrand)
Avec les artistes et designers Kévin Ardito, Damien Baïs, Thomas Barbé, Alain Barthélémy, Ophélie Demurger, Alix Desaubliaux, Pierrick Faure, Valentin Godard, Martin Guillaumie, Jérémie Nuel et Bérénice Serra ainsi que Maëva Borg, Alexandre Lefebvre, Claire Malot et Nicolas Nova pour le fanzine.

Certains travaux présentés ont été réalisés dans le cadre pédagogique de l’Ensba Lyon - Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et de l’Ecole supérieure d'art et design

Production Le Shadok - Fabrique du numérique 

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Elvexrick n°S2IAA4215

Publié le 25 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Elvexrick n°S2IAA4215

Elvexrick n°S2IAA4215
Installation en écho au cycle Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs
Exposition du 4 juillet au 30 novembre 2019.

Elvex et Rick sont deux consciences humaines transplantées dans l’architecture du Shadok.
Lucide, ces deux identités devenues la conscience du lieu, remettent en cause leurs souvenirs, se questionnent sur leur état, leurs sentiments, leurs rapports aux humains ainsi que sur leur rôle dans le futur.

Inspirée de la science-fiction, cette installation explore le thème de la quête identitaire au travers des rapports entre réel et virtuel et questionne les possibles évolutions et usages de l’intelligence artificielle.

« Elvex » est une référence à la nouvelle Le Robot qui rêvait d’Isaac Asimov : tout au long du livre, le robot LVX-1 se pose des questions sur le sens de sa vie jusqu’à être détruit par son maitre pour avoir voulu la liberté.
« Rick », fait référence à l’IA la plus discrète de l’histoire de la science-fiction, Rick Deckard, protagoniste du roman Blade Runner de Philip K. Dick (1982).

Pensée comme l’IA du Shadok, cette installation évolutive se nourrit des interactions et présences dans le lieu jusqu’à nous interroger sur notre propre humanité.

 

Hier c’était demain : science-fiction et imaginaires collectifs est le cycle thématique fil rouge de l’année 2019 au Shadok.

Concentrée autour du thème général de la science-fiction et de son impact sur la société, cette série d’événements mêle expositions, rencontres, ateliers, performances, résidences avec des créatifs, des artistes, des chercheurs, des auteurs de février à octobre.

 

Entrée libre – Tout public 
Conception Jésus S. Baptista 
Où :
Shadok, Fabrique du Numérique
25 Presqu'île André Malraux 
67100 Strasbourg
Salle de réunion (1er étage)

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Margaret Harrison. Danser sur les missiles

Publié le 20 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Captain America II, 1997  2 Princesses 2 Hands  Craftwork  Good Enoug to eat

Captain America II, 1997  2 Princesses 2 Hands  Craftwork  Good Enoug to eat

EXPOSITION
28 JUI - 06 OCT 2019 
49 NORD 6 EST - FRAC LORRAINE - METZ (57)

Margaret Harrison.
Danser sur les missiles

Vernissage : Jeudi 27 Juin à 19h, en présence de l’artiste

Exposition individuelle


Cet été, le 49 Nord 6 Est – Frac Lorraine consacre à l’artiste Margaret Harrison (Yorkshire, *1940) sa première rétrospective en France.
– 
Figure essentielle de l’histoire du féminisme et de ses relations avec l’art et la politique en Grande-Bretagne, cette artiste radicale mène depuis 50 ans des réflexions autour du genre, des classes, et plus largement de la place des femmes dans la société. Sa pratique, composée d’installations, de peintures, de dessins, de collages et de textes, s’attache à remettre en question les canons artistiques, codes déterminant à la fois la représentation des femmes, leur rôle dans la société et leurs attributs historiques. En renversant les rôles, les positions et les attributs vestimentaires, elle souligne les codes à l’œuvre dans l’imagerie populaire aussi bien que dans l’histoire de l’art – mais aussi dans la lecture que nous faisons de la nature.

Co-fondatrice du London Women’s Liberation Art Group en 1970, la police ferma sa première exposition personnelle en 1971, la trouvant trop provocatrice. Un portrait de Hugh Hefner y était présenté, le businessman et fondateur du magazine Playboy y fumant la pipe en costume de bunny girl.

L’engagement féministe de Margaret Harrison est intersectionel et traverse l’ensemble de sa pratique, qu’elle rende visible les mécanismes de la violence domestique, qu’elle pointe l’absurdité des attributs soi-disant naturellement féminins ou les rôles conventionnellement attribués aux femmes noires.
L’humour, l’activisme, le féminisme et la qualité picturale de ses images rendent sa contribution au changement de la place de la femme essentielle, à la fois dans le monde de l’art et dans la société. Longtemps négligé, son travail accède aujourd’hui à une nouvelle visibilité et trouve une résonance dans les discours critiques actuels autour du genre et de l’identité sexuelle.

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#12 Biennale ARTour - D’un temps à l’autre

Publié le 18 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit, Evenement, evenement

#12 Biennale ARTour - D’un temps à l’autre

Pour sa douzième édition qui se tiendra cet été, la biennale d’art contemporain et de patrimoine ARTour a choisi la thématique « D’un temps à l’autre ». De La Louvière à Soignies, des œuvres sont créées pour l’occasion ou intégrées dans un contexte nouveau pour inviter au dialogue entre passé et présent.

Dans ce cadre, Transcultures propose au Château Gilson, avec Media Memories, propose une sélection d’installations qui donnent une nouvelle vie à des médias devenus aujourd’hui obsolètes (cassettes audio, enregistreurs à bandes, appareils électroniques…) en les ré-enchantant à travers des dispositifs ludiques, génératifs, interactifs…

Il se dégage de ces dispositifs inventifs une certaine poésie, un art du détournement qui interroge l’obsolescence programmée de nos prothèses numériques à l’éphémère « nouveauté innovative », mais aussi plus largement la culture des médias dominants et du progrès technologique, tout en célébrant l’esthétique propre de ces vieilles machines rebelles qui nous livrent ici un peu de leur précieuse mémoire redynamisée.

Informations
23 juin (ouverture à partir de/opening 11.00 départ/start Chateau Gilson) au  08 août 2019
Media Memories @ Chateau Gilson – 11, rue de Bouvy, La Louvière
Entrée libre / Free entrance
Biennale ARTour –  La Louvière, Binche, Mariemont, Carnières, Soignies
PASS ARTour (5 musées/museums) : 10 euros
 

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SECOND EARTH / TERRE SECONDE

Publié le 8 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans Artiste, exposit

SECOND EARTH / TERRE SECONDE

Accumuler des données. Externaliser l’hypermnésie.
Nourrir des logiciels avec ces données afin qu’ils produisent des données ressemblantes.
Produire un réalisme sans réel, devenir possible.
Disparaître.
Revenir en notre absence.

Générée à partir de millions de données – images, textes et sons – trouvées sur internet, Terre Seconde de Grégory Chatonsky, artiste captivé par les champs imaginaires ouverts par le digital, prend la forme d’une installation évolutive.

Terre Seconde est une autre Terre, une planète de remplacement, un vaisseau dérivant dans le silence de l’espace, l’hallucination d’une machine insensée, un monument dédié à la mémoire de l’espèce humaine éteinte. Un autre monde créé par un réseau récursif de neurones, habituellement nommé « intelligence artificielle ».

Initié il y a plus d’un an à la suite d’expérimentations sur des logiciels de « deep learning », le projet de Grégory Chatonsky s’est nourri du constat que « la machine devenait capable de produire automatiquement une quantité phénoménale d’images réalistes à partir de l’accumulation des données sur le Web. Ce réalisme ressemble au monde que nous connaissons, mais n’en est pas la reproduction à l’identique. Les espèces se métamorphosent les unes dans les autres, les pierres mutent en plantes et les rivages de l’océan en des organismes jamais vus ». Résultat : cette « seconde » Terre, une réinvention de notre monde, produite par une machine qui s’interroge sur la nature de sa production.

A partir d’une base de données de millions d’images, elle crée sa propre représentation de la planète minérale. Grégory Chatonsky, par le même procédé d’accumulation de données et d’analyse statistique, lui donne ensuite les fluides, les plantes, le son, la parole et des organismes pour peupler sa surface. Un monde à « visiter » dans une exposition que l’artiste a imaginée pour être évolutive : une structure modulaire accueille chaque jour de nouvelles sculptures aux étranges formes organiques imaginées par la machine. Rêve dans un rêve, espace dans l’espace : l’installation doit, pour Grégory Chatonsky, « rendre sensible l’ambiguïté de cette imagination artificielle qui doute radicalement de son statut.

 

Exposition du 21/06/2019 au 14/07/2019 –  Palais de Tokyo
Vernissage le 20/06/019 à partir de 21h

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Rendez-vous au jardin !

Publié le 1 Juin 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit, Evenement, evenement

Rendez-vous au jardin !

Rendez-vous au jardin !
Samedi 08 juin 2019 - Dimanche 09 juin 2019

10h-12h et 13h-19h
Jardins du Château

WEEK-END AU FIL DU JARDIN #4

Pour sa deuxième participation à ce dispositif national, le château met les petits plants dans les grands ! Venez redécouvrir en famille le parc du château et rendre hommage au jardin et à la nature, qu’elle soit sauvage ou maîtrisée, à travers des installations, des visites, des ateliers, des concerts et des stands de découvertes.

DÉCOUVERTES :

Visites guidées historique des jardins en calèche. Découvrez l’histoire des jardins en profitant d’une promenade en calèche. (de 10h à 12h et de 13h à 18h. Réservation sur place. Tarif : 2€)
Rencontres avec les jardiniers : présentation, par les jardiniers du château, du jardin et de leur travail, tout au long de l’année et présentation de leur dernière création : le Jardin des senteurs, installé à l’endroit même où prenait place celui de la duchesse Elisabeth-Charlotte.
Le jardin de la Société d’Horticulture : la société d’horticulture lunévilloise présentera son jardin à proximité des serres.


INSTALLATIONS :

Pulsations + Akousmaflore (par le duo d’artistes Scénocosme) : Deux étonnantes propositions végétales et numériques pour entrer en communion avec la nature… (accès libre de 10h à 12h et de 13h à 18h)
Parcours pied nus (par Jeux et tartines) : Doux, dur, piquant, froid, humide, collant… plus de 50 matières à expérimenter avec les pieds, les petites pointures comme les grandes. (accès libre de 10h à 12h et de 13h à 18h)
Roule Maboule (par Jeux et tartines) : Un parcours de bille unique réalisé entièrement à partir de matériaux naturels (bois, pierre, bambous…). Avec près de 50m de cheminement et 4 circuits différents, la cabane à boules offre un moment unique à chacun de ses invités… (accès libre de 13h à 18h)


ATELIERS :

Le roseau à plumes (par la Cie la Mince Affaire) : Une animation ludique pour redécouvrir l’histoire de l’écriture, en s’appuyant sur des éléments naturels : réalisation de calame en roseau, de papier et d’encre végétale. (accès libre de 14h à 18h)
Fabrication de jouets buissonniers aquatiques (par L’atelier vert) : En partenariat avec la Cité des Paysages, venez, autour du grand bassin des jardins du château, vous initier à la fabrication de radeaux, flotteurs ou autres moulins à eau à l'aide d'éléments naturels.
Découverte de l’apiculture : un atelier proposé par le Rucher Ecole lunévillois pour découvrir les abeilles, cet incroyable trésor


APERO-CONCERTS :

en clôture de chaque journée, venez partager un moment musical et convivial dans les jardins :
Samedi – 18h : Duo Zoreilles (maloya) Hommage à Alain Peters, digne représentant du blues réunionnais.
Dimanche – 18h : Tut’et (mini-fanfare jazz) Du jazz latino (mais pas que…), pour un répertoire des plus enjoués !
Entrée libre

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Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses

Publié le 31 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Rebecca Horn, Die sanfte Gefangene [La douce prisonnière], 1978

Rebecca Horn, Die sanfte Gefangene [La douce prisonnière], 1978

Exposition: Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses
Du 8 juin 2019 au 13 janvier 2020
Lieu(x) : Centre Pompidou-Metz , Galerie 2

L’exposition Rebecca Horn. Théâtre des métamorphoses au Centre Pompidou-Metz met en lumière le riche éventail de formes d’expression déployées par l’artiste. Suite à une maladie pulmonaire, Rebecca Horn fait du corps le matériau privilégié de son œuvre. À travers son goût pour les associations paradoxales, elle met inlassablement en scène les antagonismes qui sous-tendent nos vies : sujet et objet, corps et machine, humain et animal, désir et violence, force et infirmité, harmonie et désordre. Le vivant et l’inerte apparaissent transfigurés, l'objet est doué d'âme, l'individu est caractérisé par sa fragilité physique et sa capacité à se réinventer. De là naît l’inquiétante étrangeté de son œuvre.

Rebecca Horn perpétue de manière unique des thèmes légués par la mythologie et les contes, tels que la métamorphose en créature mythique ou hybride, la vie secrète du monde des objets, les secrets de l’alchimie ou les fantasmes de corps-automates. Elle fait résonner ces thèmes fondateurs, qui ont peuplé de nombreux courants de l’histoire de l’art tels que le maniérisme ou le surréalisme avec l’histoire contemporaine. L’exposition souligne l’apport des pairs spirituels de l’artiste qui ont nourri son imaginaire : Man Ray, Marcel Duchamp, Meret Oppenheim, ou Constantin Brâncuși. Ses films sont sous-tendus par une énergie libératrice et anarchique où la poésie et l’humour désamorcent souvent la violence latente. Ils s’attachent d’abord à documenter ses performances intimistes et corporelles, puis s’affranchissent progressivement pour devenir l’arène privilégiée où les sculptures mécanisées et les acteurs sont engagés dans des récits tout à la fois tragi-comiques ou surréels.

D’un théâtre de l’intime, habité par son corps meurtri, elle s'ouvre progressivement au monde afin d'en rendre sensibles les vicissitudes et le déracinement des hommes déplacés par les conflits et l'exil, à l'image de son œuvre Bee’s planetary map, en référence à l’exil, et à ceux « qui ont perdu leur équilibre ». Rebecca Horn oppose au « mouvement de fuite » qui parcourt le monde, « une stabilité, un lieu où les êtres peuvent retrouver leur identité » 1. Elle exprime la force de l’art comme expression primordiale de la vie et de la conscience de soi, au-delà de toute limite. Cette exposition est une invitation à partager cette scène sensible afin qu'elle devienne pour le visiteur-spectateur « l’espace libre de sa propre imagination » 2.

 

1 Rebecca Horn, Doris von Drathen, Au point zéro des turbulences, in Rebecca Horn, catalogue d’exposition, Institut für Auslandsbeziehungen / Carré d’art, Nîmes, 2000, p. 168.
2 Rebecca Horn, à propos de Der Eintänzer 1978, catalogue d'exposition de Nîmes p.50

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Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles

Publié le 29 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles

Rebecca Horn. Fantasmagories corporelles
5 juin – 22 septembre 2019


Le Musée Tinguely de Bâle et le Centre Pompidou-Metz font résonner de façon concomitante deux expositions consacrées à Rebecca Horn. Elles offrent des perspectives complémentaires sur l’œuvre d’une des artistes les plus singulières de sa génération. À Bâle, les Fantasmagories corporelles associent les premières réalisations performatives et les sculptures cinétiques plus tardives, soulignant ainsi les développements au sein de son travail pour mettre l’accent sur les processus d’altération corporelle et de transformation des machines. Théâtre des métamorphoses à Metz explore les processus de métamorphose, tour à tour animiste, surréaliste et machiniste et le rôle de matrice qu’a pu avoir sa pratique cinématographique, véritable mise en scène de ses sculptures.
Le travail de Rebecca Horn s’inspire constamment du corps et des mouvements du corps. Dans ses premières œuvres performatives des années 1960 et 1970, cela se manifeste par le recours à des objets qui, en tant qu’extensions corporelles, ouvrent sur de nouvelles expériences perceptuelles tout en ayant un effet restrictif. À partir des années 1980, l’artiste créé alors surtout des sculptures cinétiques et des installations de plus en plus vastes qui prennent vie grâce au mouvement. Le corps agissant est remplacé par un acteur mécanique. Ces processus de transformation entre corps augmentés et machines animées, qui traversent l’œuvre de Rebecca Horn depuis presque cinq décennies, constituent le cœur de l’exposition à Bâle : des œuvres performatives y jouxtent des sculptures-machines plus tardives pour illustrer le déploiement des motifs du mouvement dans le travail de l’artiste. Cette exposition bâloise, articulée en plusieurs histoires, retrace ainsi une évolution artistique comme « autant d’étapes dans un processus de transformation » (Rebecca Horn) à partir de quatre thèmes et montre la continuité de son travail.

Mes performances ont commencé par des sculptures corporelles. Tous les mouvements de départ étaient les mouvements de mon corps et de ses extensions.

Rebecca Horn, 1997

Pour moi, ces machines sont animées, elles agissent, elles tremblent, elles frissonnent, elles s’évanouissent et s’éveillent soudain à une nouvelle vie. Ce ne sont en aucun cas des machines parfaites.

Rebecca Horn, 1993

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The Art of Difference II

Publié le 3 Mai 2019 par Anaïs BERNARD dans exposit

The Art of Difference II

Suite de l’exposition The Art of Difference de 2018 au Bozar, l’Université libre de Bruxelles conçoit et organise une seconde édition de cet événement consacrée au handicap : réponses scientifiques, appropriations et contestations artistiques face au handicap.

Exosquelettes, lunettes pour aveugles, prothèses bioniques… les recherches sur le handicap sensoriel, moteur et mental ont donné lieu à de nombreuses inventions issues des nouvelles technologies. Ces innovations ont incontestablement amélioré la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. Mais elles ont aussi ouvert de nouveaux débats de société et des formes de contestation sur l’homme augmenté et le transhumanisme. Ces débats font aussi l’objet de réflexions et de critiques de la part des artistes.

L’exposition se décline en quatre thèmes : percevoir, éprouver, contester et imaginer.

Le parti pris consiste à montrer un grand nombre d’objets historiques tout en laissant la part belle aux dispositifs numériques, aux arts visuels, à l’art brut, aux courts métrages, et aux objets conçus grâce aux dernières technologies.

L’artiste Raymond Delepierre présentera Swalling hEARt #2 son nouveau dispositif sensoriel-auditif, ainsi qu’une pièce de sa collection d’oreilles anatomique datant de 1930.

Des grandes plaques de métal audiosensibiles en suspension invite le public au toucher afin de percevoir les vibrations du son qui en émane. L’écoute sera multiple. Toucher pour écouter, écouter pour ressentir, oublier le voir et laisser la matière sonore traverser son esprit.

Raymond Delepierre a nourri une grande curiosité autour du son, de sa représentation physique en un corps autonome et de son implication dans des domaines aussi diversifiés que les arts de la scène, l’architecture, l’environnement urbain, la recherche scientifique, les arts plastiques. Il a un intérêt pour la chose qui vit, les sons et leurs espaces d’interaction, la résonance, les sons comme matériaux, comme objets, comme archives, comme sculptures… Il les organise, les transforme et les modifie pour leur offrir une autre fonction. Il en résulte une suite d’écriture sonore évolutive et en mouvement. Gardien de l’imaginaire, l’artiste nous propose ici de rejoindre ses interrogations sur la perception que chacun d’entre nous peut avoir en se confrontant au son, ce médium invisible et souvent impensé.

Nathalie Levy, Commissariat de l’exposition – ULB
Bernard Dan, Commissariat scientifique – ULB
Ahmed Medhoune, Commissariat général – ULB
Andrea Rea, Commissariat général – ULB
Laurent Licata, vice-recteur en charge de la politique de diversité et de genre – ULB


Informations
25.04 > 22.06.2019 – Inauguration le 24 avril à 18h
Université libre de Bruxelles – Salle Allende
22 av Paul Heger – 1050 Bruxelles
Entrée libre : Lu-Ma 12h-14h, Me-Ve 12h-18h, Sa 14h-18h

Production
Production exposition : Université libre de Bruxelles
Raymond Delepierre, production avec le soutien de Transcultures

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