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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

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"Nostalgie du réel" de HUGO ARCIER.

Publié le 6 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

"Nostalgie du réel" de HUGO ARCIER.

 

Le Cube présente la première exposition personnelle d’Hugo Arcier avec une sélection de films, sculptures 3D et tirages. Artiste déjà remarqué sur la scène numérique, Hugo Arcier développe dans cette exposition un scénario qui conduit le spectateur à s’interroger sur la réalité à travers des thèmes universels et métaphysiques tels que la vie, la mort, le temps qui passe…

Les œuvres d’Hugo Arcier interpellent la mémoire commune : sommes-nous confrontés au souvenir altéré d’une réalité, ou est-ce la réalité elle-même qui finit par se corrompre ? L’œuvre s’émancipe finalement du modèle et acquiert les attributs du vivant : le rêve, la faille, la dégénérescence, le dévorement, l’impulsion. L'artiste imite comme il dissocie. Il fouille méthodiquement les capacités de son outil de travail (l’image de synthèse) et en exploite ses spécificités. L’outil devient aussi sujet. La technique rendue visible sert une esthétique acérée.

Entre mémoire et aspiration, tapie dans les profondeurs de la technique, la nostalgie se niche à la fois dans les ressemblances et dans les différences, aussi bien dans la quête que dans la perte. Sa recherche décortique la technique de l’image virtuelle (de synthèse) pour en faire une réflexion sur des mondes tridimensionnels qui s’entrechoquent, s’opposent et s’apprivoisent aux confins d’une réalité mutante.

Soirée de vernissage jeudi 7 février de 19h à 22h / Entrée libre
(concert de "Poom" / Visual System - Factoid)

HUGO ARCIER
Hugo Arcier est un artiste français qui utilise les images de synthèse 3D sous différentes formes : vidéos, tirages, sculptures.
Formé à l’infographie 3D à l’école Supinfocom, il obtient en 2001 son diplôme de réalisateur numérique. Il se consacre alors aux effets spéciaux de longs métrages et travaille sur de nombreux projets, pour des réalisateurs prestigieux comme Roman Polanski, Alain Resnais, Jean-Pierre Jeunet, ou encore François Ozon. Cette activité professionnelle lui permet d’acquérir une connaissance pointue de l’outil numérique, et des images de synthèse en particulier, nécessaire à l’émergence de ses projets.
Parallèlement à des travaux commerciaux, il développe des œuvres plastiques qui décortiquent méticuleusement les spécificités de ce nouveau média, la 3D. Abordant aussi le design par le biais de l’impression 3D, il est le créateur d’objets innovants (design génératif à partir d’applications connectées, hacking de meubles industriels, etc.). Son travail est présenté à travers le monde dans des festivals (Némo, Darklight, Bitfilms, etc.), galeries (Magda Danysz, ADN, Celal, etc.), lieux d’art (New Museum, Okayama Art Center etc.) et foires d’art contemporain (Slick, Show off).
http://hugoarcier.com

Production et conception de l’exposition : Le Cube
Conception graphique : Hugo Arcier
Avec le soutien de Mocaplab - www.mocaplab.com

 

Le Cube - 20, Cours Saint Vincent
92130 Issy-les-Moulineaux
Tél. 01 58 88 3000 Fax. 01 58 88 3010

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Et l'homme créa...le robot

Publié le 2 Février 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

 

D'où viennent les robots ? À quoi servent-ils ? Quel est le devenir de la robotique ? L’exposition du Musée des arts et métiers propose une rencontre unique avec ces robots qui ont déjà investi notre quotidien. Gros plans…

 

Connaissez-vous l'humanoïde « Nao », « Victor » spécialisé dans l'observation marine, les « Sherpa »utilisés dans les zones radioactives ou « Reeti » capables d'exprimer des émotions ? Dans cette exposition « Et l’homme créa… le robot » présentée sous forme de parcours initiatique, Antoine, Yacinthe et Maryam ont découvert tous les secrets des androïdes et autres « êtres artificiels » capables d’apprendre, de raisonner, d’interpréter, de s'adapter et de développer leurs capacités.

Qu'ils soient utilisés dans l'industrie, le nucléaire ou la défense, domestiqués, ces robots prennent de plus en plus de place dans nos vies. Ils sont de plus en plus présents dans des environnements difficiles ou inaccessibles à l'homme. S’ils sont nombreux à assister l’homme dans les chaines de montage industrielles, on les retrouve aussi dans les zones radioactives, les terrains minés, l’espace ou encore les abysses à très forte pression.

Des simulateurs permettent de diriger des robots sous marins

Au sein du Musée des arts et métiers, Antoine et Yacinthe ont pu expérimenter un simulateur interactif développé tout spécialement par l'Ifremer, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Ils ont pu plonger à 20 000 lieues sous les mers et découvrir les activités de robots sous-marins comme « Victor ». Ils ont également pu contrôler à distance le robot de téléprésence « Jazz Connect ».

Mais savez-vous ce que signifie « robot » ? Ce mot vient du tchèque « robota » et signifie « le travail du serf ». Il est associé à la notion de service rendu à l'homme. Robot à tout faire, animal de compagnie, partenaire de jeu, dorénavant ces concentrés de technologie quittent les usines et les laboratoires de recherches pour occuper une place de plus en plus importante dans nos vies.

Une histoire lue et mimée par un robot !

Le robot préféré de Maryam, c’est incontestablement « Nao ». « Il a une bouille ronde et un mini-corps en plastique » explique la collégienne. « Non seulement il parle, mais en plus il écoute, on peut vraiment discuter avec lui. En plus, il marche, danse et raconte des histoires… C’est vraiment impressionnant », rajoute Maryam. « Dans l’expo, « Nao » raconte et mime l’histoire des « Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas. »

Ce petit robot est français et même parisien ! Crée il y a 7 ans, cet humanoïde mesure 58 cm et pèse à peine 5 kg. Il parle 9 langues et entend grâce à un synthétiseur vocal, 2 hauts parleurs et des micros placés dans sa tête. « Nao » bouge très facilement sous l’action de moteurs cachés dans ses articulations. De plus, il sait attraper des objets avec sa main articulée et est capable de se relever tout seul quand il tombe.

Des robots guérisseurs

Une autre partie de l’exposition est consacrée aux robots-chirurgiens, exosquelettes, greffes et implants mécatroniques (mécanique associé à l’électronique) de plus en plus présents dans la médecine d'aujourd'hui.

Le robot-chirurgien « Da Vinci », « Rosa » spécialisée en neurochirurgie ou la prothèse bionique« Michelangelo »permettent aujourd'hui de soigner ou de « réparer » des patients victimes de maladies ou d'accidents graves. Et la bonne nouvelle pour Antoine, Yacinthe et Maryam, c’est que les ingénieurs français sont très réputés parmi les concepteurs internationaux.

 

 

Et l'homme créa...le robot
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S.F. [ART, SCIENCE & FICTION] à GRAND-HORNU

Publié le 28 Janvier 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

S.F. [ART, SCIENCE & FICTION] à GRAND-HORNU

Au MAC's - Musée des Arts Contemporains, Fédération Wallonie Bruxelles,
Du 18 novembre 2012 au 17 février 2013.

 

 

A L’OCCASION DE SON DIXIÈME ANNIVERSAIRE, LE MAC’S CONSACRE SON EXPOSITION D’AUTOMNE À LA SCIENCE-FICTION. LA MANIFESTATION, INTITULÉE S.F [ART, SCIENCE & FICTION] EST UNE EXPOSITION COLLECTIVE QUI EMBRASSE DE NOMBREUSES DISCIPLINES DE L’ART D’AUJOURD’HUI.

 

L’exposition a l’ambition d’explorer les liens entre les beaux-arts et la science-fiction. Elle présentera dès lors des œuvres et des documents relevant  de courants esthétiques et de mouvements culturels divers : le visiteur y trouvera, par exemple, aussi bien des artistes modernes qui ont spéculé sur des concepts scientifiques comme la quatrième dimension, que des artistes postmodernes ou contemporains qui revisitent des mythes populaires comme Superman.

Avec des pièces de Lewis Baltz, Larry Bell, Fred Biesmans, Jacques Charlier, Anton Corbijn, Edith Dekyndt, Thomas Feuerstein, Lucio Fontana, Dora Garcia, Bruno Gironcoli, Dominique Gonzalez-Foerster, João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Pascal Haüsermann, Peter Hutchinson, Ann Veronica Janssens, On Kawara, Mike Kelley, Tetsumi Kudo, Kazimir Malevitch, Chris Marker, Anthony McCall, John McCracken, Gianni Motti, Tony Oursler, Panamarenko, Jean Perdrizet, Frédéric Platéus, Robert Smithson, Ionel Talpazan, Gavin Turk, Marie Velardi, Karl Waldmann.

Le commissariat de l’exposition est assuré par Denis Gielen. Un ouvrage consacré à la thématique de l’art et de la science-fiction sera réalisé par le commissaire à l’occasion de cette manifestation.

L’EXPOSITION EST PLACÉE SOUS LE HAUT PATRONAGE DE MONSIEUR ELIO DI RUPO, PREMIER MINISTRE DU ROYAUME DE BELGIQUE ET DE MADAME MARTINE AUBRY, MAIRE DE LILLE.

 

 

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Exposition et performances (Rendez-Vous) En Territoires Infinis.

Publié le 23 Janvier 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

Exposition et performances (Rendez-Vous) En Territoires Infinis.

 

DU 29 MARS AU 10 AVRIL 2013
HALLE GRENETTE - BOURGOIN JALLIEU
ENTRÉE LIBRE

L'exposition collective, au rez-de-chaussé de la Halle Grenette, propose au public un univers immersif sonore, visuel et tangible. Cette caverne magique des temps modernes, à mi-chemin entre plareau de cinéma de science fiction et exposition, accueille le travail d'artistes locaux, nationaux et internationaux dans un parcours oniriques et futuristes. Le programme s'annonce résolument novateur !!!

 

CONCENTRICITY 96 - Joshua Kirsch (US) 
WAVES - Daniel Palacios (ES) 
LIGHT FORM - Mathieu Rivier (CH) 
VERSUS - David Letellier (FR) 

 

En outre cette exposition immersive fera écho aux performances de l'étage sur la même thématique et au festival in situ, aux Abattoirs du 11 au 20 avril 2013. 

La scénographie de cette exposition a été conçue par D.Giscloux, PJ Pargas, M.Houot (collectif Coin), A.Lorella, L.Stocard, H.Mejza.

 

 

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ÉTUDES DE FLUIDES - CATY OLIVE @ LYON

Publié le 16 Janvier 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

 

Etudes de fluides 
07.12.12 › 25.01.13
Inauguration dans le cadre de la fête des lumières de Lyon › 06.12.12
Caty OLIVE

 

Formée à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Caty Olive crée des scénographies lumineuses, au sein de projets d’architecture, d’installations plastiques et de spectacles chorégraphiques. Elle s’intéresse tout particulièrement aux mouvements de glissement et de vibration de la lumière. Caty Olive présentera pour l’occasion Étude de fluides, work in progress dont la première version fut exposée à la Passerelle-Scène Nationale de Saint-Brieuc. Profitant des caractéristiques de l’espace de la galerie Tator, elle propose ici de créer une version décomposée en deux temps de perception, dans deux espaces contigus et successifs.



« Études de fluides » (Projet Tator) est le troisième mouvement d’une série de monotypes lumineux. Question de point de vue, pour Tator, l’exposition de ce mouvement est scindée en deux temps. Elle propose deux perceptions possibles d’une même manifestation lumineuse ...


Une spirale lancée par une force mécanique à grande vitesse griffe l’espace noir. Vortex aux sinuosités changeantes, elle se déploie pour offrir le spectacle d’un graphisme sans cesse modulé. Ailleurs, dans l’espace blanc, plus de vortex, plus de griffure lumineuse: de cette agitation mécanique ne demeurera que la vibration de sa lumière restituée. A la faveur de cette disparition existera, à cet endroit, un volume blanc habité par une lumière instable.

ÉTUDES DE FLUIDES - CATY OLIVE @ LYON
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Exposition: Le toucher de l'Avatar, de Lucile Haute.

Publié le 5 Janvier 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit

 

Exposition de Lucile Haute,
à la Serre, Saint Etienne, du 11 janvier au 2 février 2013,
du mercredi au samedi, de 14h00 à 19h00.

Vernissage le 10 janvier.
 

Performance le 10 janvier 
avec : Arthur Bateau, Marie Caya, Francis Faure, Agathe Juge, Julie Mathevet, Cora Montagne

 

Photographies de Laurent Hini
- deux photographies de la série Le Toucher de l'Avatar co-réalisée avec Lucile Haute 
(maquilleuse : Emilee Bak, coiffeuse : Yu Nakata, post-traitement : Maroussia Podkosova ;
 tirages fine art sur papier tecco silver gloss, plastifié et monté sur Dibond 2 par Pro Image Service ; format : 100x100cm ; 2010-2012) 
- de la série Disorder Screen Control réalisée à l'occasion de la performance de Lucile Haute et Claire Sistach à la Gaîté Lyrique (Tirages fine art sur papier Arman gloss Art Fibre, montage sur Dibond 2 par Pro Image Service, Paris ; formats variables ; 2011-2012)

luh2.1 
conception : lucile Haute 
volume : Jean-Paul Réti 
couleur : Hubert de Lartigue

Vidéo de la performance Disorder Screen Control avec Claire Sistach (remontage pour l'exposition)

Carnets et dessins 
(encre de Chine et technique mixte sur papier Moleskin, formats variables, 2010-2012).

 

"Il s’agit d’éprouver et manifester le lien entre soi et son image, nos doubles numériques, nos avatars qui parfois se matérialisent. Après une immersion narcissique entre la plateforme Second Life et les studios de quelques photographes, Lucile Haute met à distance cette image. Ce en deux démarches : la réalisation d’un double à échelle 1 (moulage réalisée par Jean-Paul Reti et peint par Hubert de Lartigue) qui sera photographié avec son modèle par Laurent Hini ; puis l’animation de ce robot par les visiteurs via une interface web. La série de photographie et le dispositif seront présenté à La Serre en octobre 2012.

L’ambiguïté du « toucher » est mise en exergue : si l’impossibilité de rapport physique (et donc de toucher sensitif) est réparée, l’émotion ou le sentiment seront-ils présents ?"

 

Exposition: Le toucher de l'Avatar, de Lucile Haute.
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Tech' galerie

Publié le 2 Janvier 2013 dans exposit

Un scooter électrique, une pilule qui abrite une micro caméra, un assistant culinaire numérique, des stylos fabriqués avec des bouteilles en plastique recyclées… Toutes ces innovations technologiques et bien d’autres sont à découvrir depuis le 20 avril à la Tech’galerie, un nouvel espace de la Cité des sciences et de l'industrie.

Située dans la galerie sud d’Explora, consacrée à l’innovation et au développement durable, cette expérience pilote de la Cité des sciences et de l’industrie est un lieu de découverte et d’expérimentation, une pépinière de concepts mais aussi un incubateur de débats. La Tech’galerie entend en effet, sensibiliser le public à l’impact des technologies émergentes, pour les préparer aux changements à venir.

Un espace innovant à tous points de vue qui explique le processus d’innovation technologique dans toutes ses dimensions : scientifiques, techniques, éthiques, sociaux, économiques, culturels et politiques…

D’une superficie de 400 m², la Tech’galerie est composée de 5 ilôts thématiques :

« le corps » avec les avancées technologiques liées à la santé, la médecine…

« l’environnement » où l’on retrouve ce qui à trait à la globalisation, au développement durable, à la mobilité...

« les sciences » où s’expose les nanosciences, la robotique...

« la communication » qui présente des applications dans les domaines des réseaux, de la téléphonie, de l’informatique et du multimédia...

« les loisirs » enfin, donne à voir la richesse des applications dans les secteurs de la culture : musique, jeux vidéo, arts numériques…

Ces cinq plateaux distincts seront introduits par un espace de présentation et d’animation, le show room qui est également un espace de mise en valeur pour un ou plusieurs objets phares.

 

Informations pratiques :

Cité des Sciences et de l’Industrie 30, avenue Corentin-Cariou 75019 Paris.Métro : Porte de la Villette

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h, dimanche de 10h à 19h, fermé le lundi

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Exposition: Too web or not to web.

Publié le 1 Janvier 2013 dans exposit

Pour la 7ème édition consécutive à Angers, le musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine organise et présente du 15 décembre au 20 mai la triennale internationale des mini-textiles. Pour ces œuvres de petit format – ne pouvant excéder 12 x 12 cm (surface ou volume), le thème retenu cette année et proposé par Pierre Daquin est : "Too web or not to web – Trop de toile ou pas."

 

Le thème. "Too web or not to web" équivalent à Trop de toile ou pas fait bien sûr écho au To be or not to be / Etre ou ne pas être d'Hamlet et se traduit de nos jours par l'incontournable obligation de pratiques informatiques sous peine de disparaître, voire de ne pas naître. L'homme n'est plus libre devant sa webcam, il est prisonnier du réseau qui, lui-même, apparaît souvent comme artificiel et suscitant des imbroglios. Le voyeurisme, l'intrusion dans notre intimité sont dénoncés, également les dangers du jeu sur le web. Et l'inégalité de l'information informatique dans le monde est soulignée, pouvant aller jusqu'à la censure. L'image du réseau s'associe pour beaucoup à celle d'une toile d'araignée. Ce mythe suggère bien des interprétations plastiques tout comme ces silencieuses révolutions informatiques en réseaux qui ont déjà eu le pouvoir de faire bouger les peuples.

Les choix des artistes. Parmi 462 candidatures reçues cette année, 68 ont été sélectionnées. La majorité des artistes a choisi une expression plastique concrète et figurative. Le web est souvent clairement dénoncé dans ses aspects négatifs, avec par exemple l'addiction à la toile et le leurre de la communauté virtuelle, les nombreuses manipulations possibles avec cet outil. Les codes de l'informatique : l'@, le QR code, le flash code, le code source, l'octet et le pixel, le nuage informatique, sorte de lieu indéfini où sont stockées des données... sont traités par certains de façon imagée et ludique. La question de savoir ce qui est concret  et ce qui est virtuel est bien sûr aussi évoquée. D'autres œuvres abordent le thème du réseau et de la connexion de manière plus sereine et conceptuelle. Elles évoquent des univers reliés entre eux, des points d'accès, des liaisons qui se rejoignent. Les rencontres, les informations semblent y circuler. Le réseau peut donc être synonyme d'optimisme ou de pessimisme : il est le reflet de notre humanité, de ses qualités et de ses dérapages.

 

Exposition du 15 décembre 2012 au 20 mai 2013.

Musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine,
4 boulevard Arago – 49000 Angers.
Tél. : 02 41 05 38 38.

Ouverture du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Exposition: Too web or not to web.
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Exposition: Eija-Liisa Ahtila, Mondes parallèles.

Publié le 22 Décembre 2012 dans exposit

L’exposition Eija-Liisa Ahtila, Mondes parallèles, qui a lieu du 12 octobre 2012 au 6 janvier 2013 au Carré d'Art de Nîmes, met l’accent sur la production récente de la célèbre artiste scandinave, avec quelques oeuvres plus anciennes à titre de points de repère. A côté de sculptures et de dessins, les installations cinématiques Où est où ? (2008), L’Annonciation (2010) et la plus récente, Horizontal (2011), sont particulièrement remarquables.

 

Des mondes parallèles. "Le dispositif cinématique possède cette crédibilité bâtie autour de lui, cependant il ne peut rendre compte de toutes les formes de mondes et nous les donner à voir. J’essaie de montrer, par exemple, que les mondes de la nature et en particulier celui des expressions humaines au cinéma ne se rencontrent pas. Même si ces mondes coexistent, ils sont parallèles", dit Eija-Liisa Ahtila à propos de son oeuvre Horizontal (2011). Eija-Liisa Ahtila fait partie des artistes contemporains scandinaves les plus réputés. Depuis sa percée dans les années 1990, elle est pionnière en matière d’installations cinématiques. Ses oeuvres opèrent sur les frontières et les limites, questionnant et explorant les conventions du langage cinématographique tout en défiant ses perspectives habituelles. Elle s'est fait connaître du grand public en faisant partie du jury long-métrages au Festival de Cinéma de Venise en 2011.

Une narratrice hors pair. Avec les images en mouvement, Eija-Liisa Ahtila examine les implications liées à la condition humaine et à celle du sujet. Ses installations de films remettent en question les perspectives traditionnelles et exposent de nouveaux mondes de perception. Elle évoque et ravive le débat perpétuel sur la biopolitique et le post humanisme. Le processus créatif de l'artiste débute souvent par l’écriture. Ses recherches mêlent la fiction et des références à l’histoire de l’art et à la littérature au sein de narrations multifacettes. Une fascination pour le cinéma en tant que technique et médium imprègne l’oeuvre d’Ahtila. Elle en déforme et tord les fondements mêmes, jouant avec la narration cinématographique traditionnelle. Ses oeuvres se réfèrent parfois à un style attendu et familier, puisé dans la publicité ou le documentaire, mais qui déstabilisent l’interprétation ordinaire du spectateur. Le sentiment que plusieurs mondes coexistent s’accroît dans ses installations de grande dimension à plusieurs écrans. "Un des aspects récurrents dans ses oeuvres est le sens de l’incertitude, s’agissant des écarts temporels et spatiaux qui font vaciller des états psychologiques ou des identités indéfinies. Ahtila cherche à rendre le spectateur conscient du fait que son expérience du monde environnant est déterminée et délimitée par sa perception sensorielle", déclare Lena Essling, commissaire d’exposition.

 

Exposition du 12 octobre 2012 au 6 janvier 2013.


Carré d'art – Musée d'art contemporain,
place de la Maison Carrée - 30000 Nîmes.
Tél. : 04 66 76 35 70. Ouverture tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h.

La Maison, 2002.

La Maison, 2002.

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