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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

conference

Utopies et formes de vie Mythes projectifs, valeurs-temps, prototypes et matières Hommage à Paolo Fabbri

Publié le 1 Juillet 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Utopies et formes de vie Mythes projectifs, valeurs-temps, prototypes et matières Hommage à Paolo Fabbri

Utopies et formes de vie
Mythes projectifs, valeurs-temps, prototypes et matières
Hommage à Paolo Fabbri

Albi 4-7 juillet, Centre Saint-Amarand
blog : mediationsemiotiques.com
 
Le colloque d’Albi, en 2015, avait posé la question de la durabilité. Poursuivant cette thématique, le XXXVIIe colloque d’Albi voudrait se centrer sur l’importance des mythes projectifs en explorant la relation entre utopies et formes de vie : quelle relation avec le temps ? Quelles implications avec la quête de prototypes et l’anticipation de nouvelles matières ? 
Le colloque est en hommage à Paolo Fabbri à l’occasion du prix décerné au documentaire « La solution radiochat », lauréat du concours audiovisuel de l’ANDRA « Regards sur les déchets radioactifs ». Le synopsis de présentation résume ainsi la proposition de Françoise Bastide et Paolo Fabbri :
 « Pendant les années 80, les projets de stockage souterrain de déchets radioactifs se multiplient et soulèvent la question de la ‘sémiologie nucléaire’. Il faut concevoir un code, un langage durable qui indiquerait la dangerosité de ces sites de stockage destinés à durer des millions d’années. Deux scientifiques proposent alors de créer une race de chats qui changeraient de couleur à proximité de substances radioactives. Aujourd’hui, contre toute attente, le folklore autour de ce projet rocambolesque pourrait bien constituer l’une des pistes les plus intéressantes pour répondre aux enjeux de la sémiologie nucléaire ».
 
***
 
Articulation de la problématique
 
Les mythes, on le sait, sont le véhicule le plus efficace pour transmettre des significations résistantes à l’effacement des codes éphémères des langages humains. Malgré la transformation des supports linguistiques, un récit ou un rite peuvent, par leur impact, être traduits dans d’autres langues traversant ainsi, indemnes, les changements sémio-linguistiques. Or, si rites et récits peuvent se maintenir à travers les mutations des codes, cela est dû à leur ancrage dans les pratiques chargées d’en amplifier et transmettre le sens. Une telle codification, peu sensible au mode sémiotique adopté, est confiée aux pratiques de mythologisation qui ont plus de chances de pérenniser la transmission de l’information.
Le rapport de la mythologie au temps pose pourtant plusieurs ordres de problèmes. Le plus souvent les anthropologues décrivent des mythes relatant les grands événements du passé : grâce aux récits des origines ils reconstruisent les mythes de fondation ; grâce aux récits théogoniques et cosmogoniques ils retracent la vision qu’a une culture de la naissance de ses dieux et de l’univers. Dans la plupart des cas, il s’agit de la narration d’un événement qui a déjà eu lieu et dont, par l’institution de rites, la répétition cultuelle prend en charge la transmission et la mémoire.
A la suite des Mythologiques de Claude Lévi-Strauss, Roland Barthes a  décrypté les petites mythologies du présent. Ciblant la logique des signes efficaces, cette mythologie mineure reste essentielle à la recherche du sens des objets au quotidien. Sous son influence, les sémiologues ont interrogé les idéologies du présent par une opération de signe contraire, celle de la démystification (cf. Eco-Fabbri, Greimas). (Axe 1)
 
*
 
Sur les mythes projectifs
Dans La pensée sauvage, Claude Lévi-Strauss a proposé de distinguer les cultures selon leur gradient thermique, en distinguant les cultures froides et les cultures chaudes. Il attirait ainsi l’attention sur leur rapport au temps : les cultures froides sont fondées sur la temporalité cyclique et alternée du jour et de la nuit ainsi que des saisons ; les cultures chaudes, en revanche, suivent la progression d’un temps linéaire vécu selon l’ordre chronologique. Le plus souvent, dans les sociétés premières, le grand événement a déjà eu lieu et le temps est cyclique. En revanche, les cultures qui conçoivent le temps comme progressif et linéaire accordent leur attention aux événements à venir, dessinant alors des mythes projectifs. On pourrait caractériser les sociétés chaudes par les valeurs-temps attribuées aux objets et aux événements futurs, un trait bien visible dans les phénomènes de mode, comme dans la quête frénétique des prototypes et des tendances. (Axe 2)
Au-delà des mythologies du présent, les récits d’attente de grands événements s’éloignent de la visée rétrospective pour interroger le temps futur. Si, traditionnellement, ces discours se présentaient sous le mode de la divination ou de la prophétie, la modernité y substitue celui de la prédiction et de la prévision. Dans nos sociétés, ce sont le plus souvent les récits scientifiques qui jouent ce rôle de grandes narrations : l’utopie du ‘durable’ ou de la catastrophe de Gaïa annoncent les formes de vie que nous réservent ces deux scénarios alternatifs.
 
*
 
Les utopies au temps de l’anthropocène
Les utopies peuvent être considérées comme une autre création propre aux « cultures chaudes ». Répondant à la logique des mythes projectifs, en tant que formes de vie idéales, elles proposent d’abord de localiser celles-ci dans un autre espace. Relisant Thomas Moore, Louis Marin avait insisté sur la nature géographique des utopies. En tant que « jeu spatial », elles permettent d’explorer, par contraste, un ensemble d’idées concernant les relations sociales, les codes moraux, les systèmes politico-économiques. De l’île de Moore, du phalanstère de Fourier, de la ville transparente de Kurt Kusenberg jusqu’à la colonisation des océans ou de l’espace, la vie autrement et ailleurs est la constante de ces récits.
On peut se demander cependant si notre présent n’est pas en train de produire des dystopies. De fait, l’imaginaire de la colonisation des autres planètes, comme de celle des océans, ne serait que la conséquence de la croissance démographique ; la ville transparente imposant un style de vie sans secrets engendrerait un régime de visibilité totalitaire proche du panopticon de Foucault ; la limitation de la société de la consommation résulterait de la finitude des ressources ; le changement des modes de production et l’invention de nouvelles matières serait une manière de réduire la pollution et la production de déchets. L’utopie des formes de vie ‘durables’ se présenterait ainsi comme une utopie contrainte ou même comme l’inversion de l’utopie tout court, car il faut résister au présent pour préserver un futur soutenable.
Dans « No future. Vive l’avenir » Bruno Latour décrit cette nouvelle vision opposant drastiquement le futur de l’holocène à l’avenir de l’anthropocène. Depuis que l’humanité a la possibilité de déterminer le sort de la planète, depuis l’avènement de l’anthropocène, la perception du futur a changé la manière même de penser l’utopie. Le ‘durable’ nous impose des utopies de repli. Les grandes narrations de la science signalent ce seuil géographique ou temporel dont le dépassement rendrait la catastrophe irréversible. L’avenir laisse alors la place aux formes de vie propres à la résistance. 
La société idéale de Thomas Moore, cette île d’Utopie, pourrait devenir le ‘lieu d’un impossible bien être’. Pour la première fois l’humanité engage sa responsabilité dans la transmission aux générations futures d’un possible non-lieu. Nous sommes alors censés acquérir les compétences pour empêcher la transformation ultime de la planète : de l’observation de la couche d’ozone au contrôle du niveau de la glaciation, de la mesure de la pollution au contrôle des déchets nucléaires, cette vigilance continue implique la quête d’un savoir et d’un pouvoir capables, d’une part, de prévoir et de fixer le seuil de non-retour de l’événement fatal, et d’autre part, de ralentir cette catastrophe ou de l’éloigner.
Les contradictions entre solutions locales et globales abondent. Comment concilier urbanisation et gouvernance globale entre la ville-Etat qui devrait montrer son autosuffisance et l’échelle planétaire des problèmes écologiques ? Comment appréhender le débat inédit d’un parlement élargi à tous les règnes du vivant – l’humain, l’animal et peut-être bientôt les plantes – imposant l’utopie politique d’une assemblée où tous les habitants de la planète auront le droit d’être représentés ? (Axe 3)
 
*

Les discours projectifs
Ce vaste répertoire de récits projectifs, s’il peut être qualifié de « discours de l’attente », conduit à interroger le statut qu’il convient d’accorder à l’événement attendu.
Un des objectifs du colloque est de distinguer les discours projectifs de l’utopie de ceux qui sont, d’un côté, divinatoires et prophétiques et, de l’autre, prévisionnels et prédictifs. Une telle approche des discours pose d’ailleurs la question des projections non réalisées : ces horizons d’attente qui n’ont pas été historiquement attestés donnent lieu à l’explosion d’événements imprévus. La lecture paradigmatique de l’histoire, exercice auquel nous invitait Lotman, devrait tenir compte des futurs contre-factuels (cf. P. Fabbri), incluant les événements équipotentiels du passé qui ne se sont pas réalisés.
 Au-delà du discours scientifique, les petites mythologies du quotidien nous proposent les anticipations particulières des prototypes et des formes de vie qui s’ensuivent, la science-fiction gardant la prérogative de les annoncer (cf. W. Gibson). L’importance accordée aux prototypes ainsi qu’à l’imaginaire de la science-fiction semble relever des anticipations qui s’auto-réalisent. (Axe 4)
 
*

Les utopies de la matière
L’imaginaire des matières proposé par Bachelard accorde un statut particulier aux pâtes, pour leur propriété d’être déformables. Le plastique des années 1950 est en revanche la matière de l’imaginaire dans les Mythologies de Barthes. Une dernière considération sur la matière, peut-être plus actuelle, est celle de « la solution radiochat » proposée par F. Bastide et P. Fabbri.
Le mythe promu par le chat, élu animal totémique du fait des pratiques et du commérage par les réseaux sociaux, s’enracine dans la matière organique du corps. Inscrire l’alerte sur le corps de l’animal, et en faire l’outil de transmission, relève de la manipulation du codage génétique et donc du marquage biologique de la matière vivante. Si le débat sur les relations participatives entre nature et culture, de Descola à Latour, reste ouvert, il faudra questionner également le fondement de l’opposition qui depuis Vernadsky jusqu’à Lotman sépare la biosphère de la sémiosphère. Le recours au codage génétique, l’usage de pratiques rituelles et d’écritures bio-génétiques débouchent sur la fusion entre ce qui relève de la sémiosphère et ce qui est propre à la biosphère. L’écriture des matières organiques, comme l’écriture du génome, conduit à interroger la distinction rassurante entre biologique et culturel.
De plus, outre l’écriture des matières organiques, les nanotechnologies semblent exhiber les caractéristiques du mythe de l’auto-organisation de la matière. Le niveau atteint par les nano-matières pose la question des matières pré-formées. Les conséquences de cette sémiotisation à l’échelle microscopique sont nombreuses et nécessitent une discussion sur les grandes oppositions et les équivalences risquées entre matière atomiques / matières numériques, matières manipulées / matières non-manipulées, matières organiques / matières inorganiques.
Le colloque souhaite explorer la voie d’une sémiotique des matières et revenir, par conséquent, sur la distinction devenue désormais critique entre les masses amorphes pensées au départ par Saussure et Hjelmslev et les masses pré-organisées de ces nouvelles matières. (Axe  5)

 

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1ère Semaine Internationale du Corps

Publié le 23 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans evenement, conférence

1ère Semaine Internationale du Corps

27-28 Juin 2016
1er CONGRÈS INTERNATIONAL D’ÉMERSIOLOGIE
Colloque : Les somaticiens
« Sentir son corps vivant: de l’esthésiologie à l’émersiologie »
Université Paris Descartes – Paris,
Dans la cadre du partenariat Université Paris-Descartes- UFRN - Natal
Avec le soutien de la Société Francophone de Philosophie du sport et de CNPq Brésil

Dans ce 1er congrès international d’Emersiologie, nous montrerons comment sentir son corps vivant est une expérience esthésiologique qui vient éveiller en nous des images, des sensations, des émotions mais aussi des neurones miroirs, des empathies, l’imaginaire et des gestes involontaires voir inconscients.

 

Programme

27 Juin – Lundi
Amphithéâtre 1er étage
9h-10h45 : Bienvenue par le Pr Luc COLLARD, Doyen de l’UFR Staps Univ-Paris, Descartes.
Conférence d’Ouverture: Emmanuel de SAINT AUBERT. Corps et portance - Directeur de recherche CNRS UMR 8547 – Archives Husserl École Normale Supérieure Médiation Petrucia DA NÓBREGA- Université Féderal de Rio Grande do Norte. Chercheur de CNPq Brésil/ École Normale Supérieure
10h45: Pause
11h -13h: Communications Atelier
13h : Buffet en commun
14h15 Amphithéatre - Conférence de: 
Philippe LIOTARD (Univ de Lyon1) : « BODMODs: soi par la chair » 
Avelino Aldo de LIMA NETO- Instituto Federal de Educação, Ciência e Tecnologia, Natal Brésil
15h 15-16h30 Amphithéatre – Table-ronde – Esthésiologie et Emersiologie
Nicolas BUREL – Prag Univ de Strasbourg, Doctorant EA 3625 TEC, Université Paris Descartes & Sabine CORNUS MC Staps Univ de Strasbourg : Emersiologie : une entrée par les conduites motrices
Avelino Aldo de LIMA NETO- Instituto Federal de Educação, Ciência e Tecnologia, Natal Brésil : Libido, promiscuidade e desejo: a Estesiologia no oitavo esboço do curso A Natureza. Libido, promiscuité et désir : l'Esthésiologie dans la 8ème ébauche du cours La Nature
Médiation Bernard ANDRIEU (Univ. Paris Descartes)
16h30: pause
16h45 au 19h00: Communications Atelier
19h00 - Evenement Artistique ANÍZIA MARQUES CIA DE DANÇA, Natal/Brésil, PEQUENO MUNDO VERMELHO (Petit Monde Rouge)
19h30 Apéritif
 
28 Juin – Mardi
9h-11h: Amphithéatre : Table-ronde: Corps, chair et art.
Karenine de OLIVEIRA PORPINO - Université Fédéral de Rio Grande do Norte, Natal Brésil Iraquitan de OLIVEIRA CAMINHA – Université Féderal de Paraíba – João Pessoa Brésil &
Michel DUPUIS, Université de Louvain : L'orgasme d'autrui : remarques phénoménologiques
Médiation : Bernard ANDRIEU– Université Paris-Descartes & Petrucia DA NOBREGA Université Fédéral de Rio Grande do Norte, Natal Brésil
11h -13h:– Communications Atelier
13h : Buffet en commun
14h-15h00: Les dix ans de la revue Corps ed. CNRS. Présentation de l’accord de convention UFRNatal-Université Paris-Descartes et du programme Les somaticiens, 2eme A.G. de la Société Francophone de Philosophie du sport
15h00-17h30: Conférences de Clôture – Amphithéâtre
François FELIX – Lausanne MAPP – EA 2626, Université de Poitiers. : S'éprouver dans le mouvement. Pour une écologie pré-perceptive du soi corporel.
Bernard ANDRIEU – Université Paris-Descartes & Petrucia DA NOBREGA- Université Féderal de Rio Grande do Norte. Chercheur de CNPq Brésil/ École Normale Supérieure Emersion du vivant et Vie en osmose
Médiation Iraquitan de OLIVEIRA CAMINHA - Université Féderal de Paraíba – João Pessoa Brésil
17h30 – 18h30: Discussion et perspectives
18h30: Improvisation FLORENCE GUERIN et Sylvain HANNETON
 
June 29, 2016
French-Japanese workshop
UNIVERSITÉ PARIS-DESCARTES
Amphithéatre
" Living body’ experiences"
 
Pour plus d'information suivre lien ci-dessous

 

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LA REVUE DU CUBE #10 / RESPONSABILITÉ

Publié le 18 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, conférence

LA REVUE DU CUBE #10 / RESPONSABILITÉ

La Revue du Cube, publication bilingue en ligne lancée en octobre 2011 par Le Cube, continue son exploration des thèmes prospectifs liés aux profondes mutations du monde, induites notamment par la révolution numérique. Pour la sortie de son 10e numéro consacré au thème « Responsabilité », La Revue du Cube vous invite à sa soirée de lancement. Venez rencontrer les contributeurs de ce numéro, participez aux échanges et réagissez aux articles de la Revue, ainsi qu’au débat de l’émission.

 

LA REVUE #10 : RESPONSABILITÉ
Au quatre coins de la planète, une révolution silencieuse a commencé, portée par celles et ceux qui pensent comme Pierre Rabhi que « si chacun fait sa part, le monde peut changer ». Environnement, agriculture, éducation, économie, sciences, citoyenneté…, entre pensée globale et agir local, l'activité humaine se réinvente autour de nouveaux modèles. Face aux enjeux d'une métamorphose sans précédent, la sphère culturelle doit, elle aussi, prendre ses responsabilités et "faire sa part". Quels sont alors les nouveaux défis collectifs, les champs d'action possibles, et notre responsabilité dans ce monde qui vient ?

 

LA REVUE DU CUBE

Parce qu’à l’ère du numérique, le mouvement, la porosité et le foisonnement recomposent le monde, La Revue du Cube entend croiser les regards de praticiens, d’artistes, de chercheurs, de personnalités et d’experts venus d’horizons différents. Chaque numéro s’articule autour d’une thématique qui traduit les tendances émergentes. La Revue du Cube, c’est plus de 80 contributeurs, 200 articles, 20.000 lecteurs-Internautes par mois, des ebooks téléchargeables gratuitement.

 

Soirée lancement jeudi 23 juin 2016 à 19h!

 

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Histoires de fantômes

Publié le 12 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Histoires de fantômes

Rencontre: Histoires de fantômes

L’université de Capitaine futur
Dimanche 19 Juin 2016 à 15h30
Une lecture conférence de Marie Comète (comédienne) & Viviane Hélary (musicienne)

 

Attention, un fantôme se balade peut-être tout près de nous…

Maisons et bateaux hantés, visions d'horreur dans le métro, revenants antiquaires ou balayeurs de feuilles mortes. Cherchons le grand frisson dans ces histoires insaisissables, minutieusement sélectionnées par l’écrivain britannique Roald Dahl et lues par Marie Comète, accompagnée par Viviane Hélary, au thérémine, le plus fantomatique des instruments de musique.

 

l'université capitaine futur 
A partir de 9 ans

Comment l’invisible et la science peuvent-ils changer notre vision du monde ?

À l’heure avancée de la dématérialisation et des inventions techniques irrationnelles qui repoussent chaque fois les limites des capacités humaines, Capitaine futur se fraie un chemin dans un monde faits d’informations, de flux, de signes et de chiffres. Dans l’histoire de ces découvertes, il s’interroge sur les pouvoirs surnaturels de la technologie, sur les fantômes qui la hantent et sur les nouvelles croyances qu’elle engendre.
 

Une série de 4 conférences, entre science, magie et imaginaire

 

Lieu:

La Gaîté lyrique 

3 bis rue Papin 
75003 PARIS

 

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Capturez le monde qui vous entoure !

Publié le 10 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Capturez le monde qui vous entoure !

Capturez le monde qui vous entoure !
Quand la réalité se fond dans la création numérique

Vendredi 17 Juin 2016 à 18h


De San Francisco à Paris - Laissez-vous surprendre par la première Design Night d'Autodesk en Europe et plongez au cœur d’un univers fascinant : la réalité virtuelle !

Les technologies d’aujourd’hui nous permettent de capturer les informations du monde réel et de les utiliser pour de nouvelles créations. Partout dans le monde, la capture de la réalité aide à concevoir des projets très variés comme des robots créés à partir d’ADN pour lutter contre le cancer ou encore des ponts imprimés en 3D.

Venez écouter la start-up française Iconem (qui met les technologies numériques au service du patrimoine mondial en péril) faire le point sur la reconstitution numérique en 3D des sites archéologiques.

Et bien plus encore lors de la soirée ! 

 

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

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Hack-olyte

Publié le 4 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Hack-olyte

Hack-olyte
Pourquoi les robots devraient-ils nous ressembler?

Samedi 11 Juin 2016 à 14h
Une conférence du cycle « Tous hackés ? Tous hackers! »

 

Chaque année apparaissent des robots plus performants, plus autonomes, et plus proches de l’interaction humaine. Pourquoi créons-nous des robots avec des visages, une voix, des bras ?  L’enjeu de la robotique de demain semble autant de l’ordre de l’acceptation culturelle que de la prouesse technologique.

 

intervenants 

  • Laurence Devillers 

Spécialiste en communicatin homme-machine au LIMSI-CNRS

Laurence Devillers étudie la détection de sourire, la simulation sociale, ainsi que le rire humain produit au cours d'une interaction homme-machine

  • Zaven Pare

Artiste et chercheur sur le théâtre robot

Zaven Paré travaille sur le répertoire théâtral pour humanoïdes et androïdes du dramaturge Oriza Hirata, dans le laboratoire de robotique intelligente.

 

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

 

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Hack-cessory

Publié le 4 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Hack-cessory

Hack-cessory
Sommes-nous l'ultime objet connecté ?

Samedi 11 Juin 2016 à 11h
Une conférence du cycle « Tous hackés ? Tous hackers! »

conférence en français 

 

L”Internet of Things” se rapproche peu à peu de “ l’Internet of Beings” :  gélules connectées, lentilles pour surveiller son diabète ou tatouage pour surveiller ses constantes, le corps est le nouveau terrain de jeu de la technologie. Le corps est-il voué à être augmenté, modifié, capté en permanence? Que gagne-t-on à être une interface? Jusqu’où être augmenté ?

 

intervenants 

  • Daniela Cerqui 

Anthropologue

Daniela Cerqui étudie la relation entre la technologie et l'humain à travers les interactions cerveau-machine, les implants, la robotique, etc

  • Sebastien Moussay 

Founder and CEO of BodyCap

Sebastien Moussay a créé une pilule qui permet prendre la température d'un athlète de l'intérieur. En 2015 , elle a été utilisée par le FC Nantes et le Road World Cycling Championship.

  • Dr. Olivier Ami

Informaticien , médecin qualifié en radiologie et obstétrique

Membre de l’Alliance Française pour l'Intelligence Artificielle, le Dr Olivier Ami s'intéresse particulièrement à l'interface homme machine à tous les stades de la vie, même avant la naissance!

 

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

 

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Hacker l'adn

Publié le 4 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Hacker l'adn

hacker l'adn
L'être par lettre

Samedi 11 Juin 2016 à 12h20

L’homme a non seulement appris à lire l’ADN mais aussi à écrire avec cette molécule. Avec les biotechnologies, la biologie est devenue technologie. Rectifier, reprogrammer, le logiciel de la vie est désormais entre les mains de chercheurs, codeurs, hackers qui inventent mille stratagèmes pour prendre à rebours la mort. À peine 60 ans après la découverte de la structure de l’ADN, les biohackers réveillent des fantasmes qui ne circulaient que dans les mythes : Résurrection (A.) – Prédictions (T.) – Re-Création de la vie (C.) – Immortalité (G.) entre autres projets qui seront détaillés puis discutés avec le public afin de se rapprocher ensemble de ces nouveaux objets vertigineux. 

 

intervenants

  • David Bikard : Directeur du laboratoire de biologie de synthèse de l'Institut Pasteur et co-fondateur d'Eligo Bioscience

​Microbiologiste et activiste de la biologie synthétique, David développe avec Eligo Bioscience une nouvelle génération d'antibiotiques intelligents

  • Marie-Sarah Adenis : Designer, co-fondatrice & directrice artistique de PILI

​Avec une double formation en biologie et en design, Marie-Sarah tisse des liens étroits entre ces univers, notamment avec son projet PILI (biofabrication de pigments) et au sein de La Paillasse

 

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

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Hack-tivism

Publié le 4 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Hack-tivism

Hack-tivism
Le hacker, un ami qui vous veut du bien?

Samedi 11 Juin 2016 à 14h
Une conférence du cycle « Tous hackés ? Tous hackers! »

conférence en français  

 

Hackers éthiques, Civic Tech, hackers recrutés pour la cybersécurité : la figure du pirate numérique a fait place à celle des hérauts de la contestation, de la justice, de l’information libre, de la sécurité… Les hackers participent désormais à rendre le monde plus transparent, plus libre, plus engagé : certains livrent même les outils en open source pour que chacun puisse agir. Quel est le rôle de ces figures aujourd’hui ? Y a-t-il des différences entre les hackeurs ?  Comment fait-on cohabiter un monde de règles, de pare-feu et de lois, et ceux qui les contournent ? Peut-on désormais faire profession de hacker? 

 

intervenants  

  • Guillaume Poupard 

Directeur de l'ANSSI, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information depuis 2014

Guillaume Poupard est en charge de la cybersécurité nationale française. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique, Ingénieur général de l’armement, il a un doctorat en cryptographie.

  • Tris Acatrinei

Auteure du blog Hacker Republic, consultante en sécurité informatique, fondatrice du Projet Arcadie

A la fois ex-agent Hadopi et convaincue anti-Hadopi, Tris Acatrinei a eu l'occasion de suivre les hackers et d'être une elle-même. Elle s'attache aujourd'hui à informer les citoyens sur leurs élus.

  • Gaël Musquet

Co-fondateur de la communauté OpenStreetMap France

Gaël Musquet est un hacktivist open-data et open-source. Il aide les institutions, les ONG et les autres communautés à traiter des données cartographiques collaboratives open-source.

 

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

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Design numérique: le design d’un monde qui change

Publié le 3 Juin 2016 par Anaïs BERNARD dans conférence

Design numérique: le design d’un monde qui change

Design numérique: le design d’un monde qui change
Vendredi 10 Juin 2016 à 11h30

 

A l’occasion de Futur en Seine est proposée une conférence exceptionnelle autour de personnalités françaises et néerlandaises reconnues du design numérique international.

 

Le design, entre art, science, anthropologie et économie, mais surtout entre raison et émotion serait-il le maillon manquant d’une transformation numérique réussie? Si la transformation est le passage d’une « forme à une autre », alors  le design, discipline de la synthèse, est peut être le point idéal des nouvelles propositions à bâtir.

Cette ère nouvelle a commencé : le design devient central dans la quête éternelle de l’homme à dégager la beauté et le bien de la nécessité et de la complexité de nos défis. 

 

A l’occasion de Futur en Seine est proposée une conférence exceptionnelle autour de personnalités françaises et néerlandaises reconnues du design numérique  international.

Le design, entre art, science, anthropologie et économie, mais surtout entre raison et émotion serait-il le maillon manquant d’une transformation numérique réussie? Si la transformation est le passage d’une « forme à une autre », alors  le design, discipline de la synthèse, est peut être le point idéal des nouvelles propositions à bâtir.

Cette ère nouvelle a commencé : le design devient central dans la quête éternelle de l’homme à dégager la beauté et le bien de la nécessité et de la complexité de nos défis. 

 

intervenants

  • Jeroen van Erp : À partir de son expérience de collaboration avec le Rijksmuseum à Amsterdam, Jeroen, figure du « digital design » néerlandais nous expliquera comment le design numérique changera façon de concevoir des dispositifs interactifs, informatifs, et relationnels pour les grands Musées dans leur relation au Public. 
  • Pierre-Yves Panis : Design Manager expérimenté et reconnu, a la tête du département design de Phillips Lighting, Pierre-Yves Panis évoquera les enjeux du numérique, et du design pour les grandes entreprises à l’aide de l’exemple de la transformation numérique réussie de Phillips Lighting et des Phillips Hue, star mondiale des objets connectes.
  • Anna Noyons : La responsable produit et design à Peerby, une start-up basée à Amsterdam qui permet de partager des biens avec ses voisins, parlera de comment le design et l’innovation numérique peuvent aider à résoudre les questions sociales. Comment employer le design et l’innovation numérique pour créer des produits et services répandus qui impactent notre société dans les domaines de santé, des services publics, de finance et d’éducation.
  • Uros Petrevski : Designer associé à NoDesign, élève de Jean-Louis Fréchin, initiateur de la démarche numérique en 1998, Uros Petrevski explore les nouveaux possibles et paysages du design contemporain à partir ou en conséquence des technologies. De l’internet des objets aux villes avec le numérique, des objets connectés au big data, de l’utilité à la poésie, le nouveau design est d’abord et avant tout un art de l’innovation.

La Gaîté lyrique - 3 bis rue Papin 75003 PARIS

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