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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

conference

Résonances & modulations

Publié le 18 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Résonances & modulations

Depuis le début des années 80, Alain Wergifosse (Barcelone-Liège) amplifie des objets, manipule électroniquement les sons, le larsen et compose des vidéos expérimentales interactives. Il a participé, depuis Barcelone, à d’innombrables projets d’improvisation et performance sonore comme le power trio oBmuz, des concerts solos en live electronics collaborant avec de nombreux artistes sonores et multimédiatiques dont Nad Spiro, Eli Gras, Zbigniev Karkovski ou encore Francisco Lopez.

Il a composé la musique et les interactions sonores de la plupart des performances de Marcel.lí Antúnez (ex Fura dels Baus) et a réalisé quelques musiques de films comme « Petite Anatomie de l’Image » d’Olivier Smolders. En septembre 2017, le festival City Sonic (Charleroi) l’a invité à montrer plusieurs nouvelles installations et performances après une résidence au Vecteur accueillie par Transcultures.

Informations
22.02.2018 | 11:30
Carré des Arts (auditorium)
4a rue des Soeurs noires, Mons
gratuit
artsaucarre.be/artsnumeriques


Production
Dans le cadre du cycle Emergences numériques et sonores conçu par Transcultures et l’école des arts de Mons Arts2, Alain Wergifosse présentera sa démarche pionnière créatrice de résonances et modulations sons/images contextuelles et inventives.

La présentation-conférence ouverte à tous sera suivie l’après-midi d’une rencontre avec les étudiants d’Arts2

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Robots, poupées et techno-réalités au Japon. La fabrique des êtres artificiels

Publié le 16 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence, artiste

Robots, poupées et techno-réalités au Japon. La fabrique des êtres artificiels

Le groupe d'études Populations Japonaises organise une journée d'études intitulée "Robots, poupées et techno-réalités au Japon. La fabrique des êtres artificiels".

Avec la participation d'Agnès Giard (Sophiapol, EA 3932, université Paris Nanterre), Zaven Paré (Université d’État de Rio de Janeiro, École supérieure de design industriel), Sasa Yûko (ISIR, UMR 7222, Sorbonne université).
Discutant : Yatabe Kazuhiko, université Paris Diderot
 
Vendredi 16 février 2018
14:00 - 17:30
Salle 3.08
Inalco - 65 rue des Grands Moulins 75013 Paris

Zaven Paré (université d’État de Rio de Janeiro, École supérieure de design industriel)
Pourquoi faut-il prendre soin des robots ?
 
Résumé: Tout comme l'étude des singes ne sort jamais du paradigme de l'hominisation en se référant systématiquement aux jeux des similitudes du comportement social, du cerveau et de la génétique; les développements des recherches en robotique placent les robots comme un nouveau miroir culturel, illustrant des paradigmes tout aussi prégnants.
Alors pourquoi faudrait-il commencer à se mettre à la place des robots pour les étudier vraiment?
Quel est leur regard sur nous, notre environnement, ou la société japonaise, par exemple?
Comment voient-ils l'avenir, avec ou sans eux?
Sont-ils simplement de serviles compagnons?
Est-il possible d'envisager que les robots passent du statut de propriété au statut de personne juridique: pourquoi et comment?
 
Sasa Yuko (ISIR, UMR 7222, Sorbonne université)
De relations humaines étiolées aux robots gluants
 
Résumé: Comment les humains rentrent-t-ils en relation communicante ? Certains « bruits de bouche » porteraient l’essence de mélodies qui constitueraient des primitives : ce sont des outils porteurs de socio-affects intentionnels capables de lier les personnes par une « glu socio-affective ». Ce lien serait comme un canal, qui s’il n’existait pas, ne pourrait pas véhiculer les éléments du langage (les mots, la voix, le regard, les expressions faciales, la posture, etc.). Certaines primitives vocales ont fait l’objet d’une étude perceptive comparative entre juges français et japonais, certaines communément perçues, mais dans ce cas sont-elles innées ou universelles ? D’autres encore sont fortement marquées culturellement à travers de faux-amis. Quel serait alors le potentiel universel de tels outils langagiers ? La présentation s’illustrera par une étude menée avec le robot Emox qui est utilisé comme un moyen d’observation, de capture et de simulation de la glu, pour instrumenter ce phénomène de construction relationnelle. Dans le rôle de majordome domotique d’un habitat intelligent, Emox est introduit auprès d’une vingtaine de personnes âgées, fragilisées par un isolement relationnel. À travers les commandes vocales, les interactions, qui sont contrôlées pour le robot, mais spontanées pour les personnes, changent progressivement. Leurs variations multimodales d’expressions communicantes, et l’évolution de la glu socio-affective sont ainsi mesurées, analysées et modélisées dans un système de dialogue fondé sur la courbe de glu. À terme, ce système est voué à évoluer sur le long terme, dans notre quotidien où la communication humaine fabrique cette glu. Le Japon, fortement marqué par le vieillissement de sa population, pointe également ce problème de l’isolement relationnel non psychopathologique et touche à travers d’autres populations plus jeunes tels que les hikikomoris, car sa nature socio-culturelle est sensible à ce problème d’isolement.
 
Agnès GIARD (Sophiapol, EA 3932, université Paris Nanterre)
Simulacres amoureux, stratégies d’échec : le corps de la contradiction
 
Résumé: Alors que sa population décroit, le Japon est devenu le premier producteur mondial de créatures de synthèse destinées à combler le vide. De façon révélatrice, le boom des simulacres d’humains est en grande partie imputable aux célibataires, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Comment expliquer ce phénomène ? A rebours d’un certain discours moralisant qui désigne les simulacres comme des « agents de déconnexion », j’aimerais faire de ces produits des amplificateurs de tendance, dont ils pointent la nature iconoclaste : il est mal-vu au Japon de ne pas fonder un foyer. Encore plus mal vu de consacrer son temps et son énergie à une relation affective avec un être qui n’existe pas. Pour quelles raisons une part de la population s’inscrit-elle à contre-courant de la norme ? En resituant ces simulacres dans le contexte économique et culturel du Japon, cette étude entend saisir la production de présences « virtuelles » au prisme de ce que Foucault nommerait une hétérotopie de crise. M’appuyant sur l’hypothèse que les simulacres se font volontiers les complices de stratégies obliques, je poserai le postulat que la préférence affichée pour des personnages fictifs relève d’une attitude provocatrice au regard des standards culturels ambiants. Serait-il possible, pour aller plus loin, d’analyser ce phénomène comme une forme de dissidence : la dissidence matrimoniale ? 

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La belle synthèse plasticienne

Publié le 15 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Miguel Almiron, Trilogie, 1999

Miguel Almiron, Trilogie, 1999

La belle synthèse plasticienne
sélection et présentation par Anne-Sarah Le Meur
jeudi 22 février
20h30

Autour de son exposition personnelle, Anne-Sarah Le Meur présentera son travail en cours et une sélection d'œuvres en image 3D, anciennes et récentes. Réalisations abstraites, compositions aux figures suggérées ou œuvres franchement narratives, ces images ont toutes en commun une certaine qualité organique et plastique, et explorent l'espace et la matière.

La soirée se focalisera, d'une part, sur les productions issues du département ATI de l'Université Paris 8, où Anne-Sarah Le Meur a elle-même étudié : réalisations d'enseignants / artistes (Michel Bret, Hervé Huitric et Monique Nahas) ou d'autres étudiants (Miguel Almiron, Chu-Yin Chen...). D'autre part, elle réunira des œuvres rencontrées de par le monde (Yoichiro Kawaguchi, Lise-Hélène Larin, Robert Seidel, Sara Ludy) croisant diverses générations.

En présence de certains artistes.

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VIRTUELLE OU AUGMENTÉE, QUELLES RÉALITÉS ?

Publié le 7 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

VIRTUELLE OU AUGMENTÉE, QUELLES RÉALITÉS ?

MERCREDI 14 FÉVRIER À 18H
Cité des sciences et de l'industrie, Paris

 
En 2016, partout dans le monde, des hordes de chasseurs de Pokémon arpentaient les rues. Des petits monstres virtuels s’invitaient dans notre réalité. D’abord ludiques, les technologies de réalité virtuelle (VR) et de réalité augmentée (RA) épaulent aujourd’hui les chirurgiens lors d’interventions et débarquent sur le terrain d’opérations militaires. Les applications touchent de nombreux domaines : l’industrie, la formation, la culture.
Les expériences d’immersion dans des univers artificiels et les interactions en temps réel qu’elles proposent, impliquent notre système sensoriel et cognitif. Comment fonctionnent ces techniques? Quelles sont les conséquences sur notre cerveau, notre manière d’être au monde?

Des exemples d’applications
- En chirurgie, Gael Kuhn, directeur Product Management, WIA chez TeraRecon.
- Dans les jeux vidéo, David Cage, Quantic Dream.
- Dans les arts, François Garnier, responsable du programme de recherche Ensad Lab à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs.

Quelles conséquences pour l’être humain ?
- En neurophysiologie, Alain Berthoz, neurophysiologiste, professeur honoraire au Collège de France, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie des technologies.
- En psychologie et psychiatrie, Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, directeur de recherche à l’université Paris-Diderot, membre de l’Académie des technologies.

 

Table ronde proposée par l’Académie des technologies

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Séminaire de recherche 3-2018 “i+M/POSSIBLES“

Publié le 6 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Séminaire de recherche 3-2018 “i+M/POSSIBLES“

Ce troisième séminaire de recherche qui aura lieu le 
vendredi 16 février à 14h en salle 402
s’inscrit dans la continuité du premier “Réalités Impossibles“. Il aura pour titre : “i+M/POSSIBLES et POSSIBLES : la question de l’i+REÉL“
avec les interventions successives de :
Marc Veyrat /// Artiste et MCF en Arts et Sciences de l’Art /// Laboratoire LLSETI /// USMB /// i+REAL i+M/POSSIBLES
José Man Lius /// Artiste /// LABORATOIRE DU CHAMP DES POSSIBLES / TROU NOIR / POSSIBLES n°2
///
Marc Veyrat /// i+REAL i+M/POSSIBLES
En PART-i ®-TRANSMIS sur Facebook Vidéo Live par
https://www.facebook.com/MrMeetgrinder
///
Nous connaissons tous cette fameuse histoire de Mr Brainwash qui, en imaginant un film sur Banksy, va s’imaginer artiste... Ou peut-être que Banksy va imaginer Mr Brainwash pour que nous puissions imaginer ce que peut être un artiste... Ou encore afin de nous faire ENTRE/VOIR ce qui fait art dans sa propre pratique ?+) Ou finalement de quel corps parle-t-on et comment l’information ®-PENSE le corps d’un JE sujet (- ! le sien ou celui de Mr Brainwash ?+) dans un étant-donnée au monde ?+) Comment le processus la décompose t-elle en paquets cadeaux offerts au plus offrant ?+) Pour comprendre cette dissection programmée nous prendrons comme points de départ deux œuvres : La Princesse et son MAC https://www.facebook.com/laprincessesetsonmac/, un dispositif hypermédia directement implémenté sur Facebook signé par Carole Brandon et U-rss FFF https://u-rss.eu/fff/about/fr/ qui s’inscrit plus largement avec F-CONNEXION dans la constellation U-rss http://u-rss.eu/ développée depuis 2010 (-! Marc Veyrat & Franck Soudan, U-rss Dream Team !-). Dans les deux cas de figure, une prise de conscience de l'altérité due au statut même du corps ®-PRÉSENTÉ, provoque chez chaque sujet observant / participant des troubles sur ce qui lui appartient et ce qui lui échappe. Des ®-INTERROGATIONS apparaissent sur son propre état corporel face à un monde désormais acoquiné aux technologies numériques, sur la question des normes esthétiques et des transgressions, la ®-SEMBLANCE... 
///
José Man Lius /// LABORATOIRE DU CHAMP DES POSSIBLES / TROU NOIR / POSSIBLES n°2
Le projet TROU NOIR est en cours de développement phase 1. 
CONCEPT / RECHERCHE
TROU NOIR — PHASE 1
///
josemanlius.com/portfolio-items/black-sun
TROU NOIR I Installation vidéo Interactive et sonore.
point de départ créatif : https://vimeo.com/140945005
///
UNE PROPOSITION DE JOSÉ MAN LIUS 
(composition visuelle générative / josemanlius.com) 
EN COLLABORATION AVEC GAUTHIER KEYAERTS 
(composition sonore interactive / https://gauthierkeyaerts.wordpress.com/).
RÉSUMÉ DU PROJET DE L’ŒUVRE :
///
TROU NOIR, est une œuvre interactive au rythme évolutif qui peut accueillir simultanément une trentaine de personnes pour une immersion panoramique en réalité virtuelle dans une structure flexible. C’est un environnement en stéréovision qui conduit le visiteur à faire une rencontre insolite avec des phénomènes astrophysiques. L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini. Lors de son passage dans l’œuvre, le corps du visiteur est détecté par des Kinects (outil daté) qui développent un système de projection panoramique expérimentale programmé par les logiciels de Catopsys. Le déplacement est interprétée comme une vibration qui aura un impact sur l’équilibre d’un monde à l’échelle d’un COSMOS IMAGINAIRE. Si le visiteur s’approche de trop près, l’œuvre s’emballe et déclenche un signal d’alarme sensoriel. TROU NOIR propose une rencontre avec un «OBJET PARADOXAL».

DESCRIPTIF :
Installation vidéo interactive et sonore. une immersion panoramique en réalité virtuelle qui conduit le visiteur à faire une rencontre insolite avec un phénomène astrophysique. TROU NOIR, une installation interactive qui peut accueillir une douzaine de personnes dans un espace de captation de mouvement. C’est une immersion à la fois visuelle et sonore qui conduit le visiteur à faire une rencontre improbable avec des phénomènes astrophysiques à travers un dispositif interactif basé sur la captation de mouvement.. L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini.`

Nous vivons tous physiquement l’expérience du TROU NOIR au quotidien par rapport à des problèmes d’ego. Nous absorbons de la «matière» et nous en rejetons. L’œuvre met en parallèle le lien paradoxale entre le regard humain et dimension incommensurable des galaxies. Lors de son passage dans l’œuvre, le corps du visiteur est détecté et sa présence est interprétée comme une vibration qui a un impact sur l’équilibre d’un environnement donnant à voir le monde à l’échelle d’un COSMOS IMAGINAIRE. Si le visiteur s’approche de trop près, l’œuvre s’emballe et déclenche un signal d’alarme sensoriel. «L’Humain, ce trou noir cannibale, qui absorbe tout ce qui l’entoure»

AMBITION / DESCRIPTION TECHNIQUE :
Trou Noir, une installation interactive qui peut accueillir une douzaine de personnes dans un espace de captation de mouvement er recevoir un nombre de visiteur illimité. C’est une immersion à la fois visuelle et sonore qui conduit le visiteur à faire une rencontre improbable avec des phénomènes astrophysiques à travers un dispositif interactif basé sur la captation de mouvement.. 

L’œuvre crée une corrélation entre la complexité des liens sociaux du public, l’astrophysique, les galaxies, l’univers... l’infini. 
L’œuvre nécessite le développement d’un système interactif basé sur des logiciels libres avec des technologies écologiques et économiques (rasberry v2 + caméra infra rouge) 
— un rasberry N°1 diffuse des particules de manière aléatoire 
ex. Player Light / Player vidéo Linux RASP 
— Le rasberry analyse avec la caméra infrarouge — de la même façon qu’une kinect sur la xbox — les mouvements des gens qui apparaissent dans la zone de détection. Le rasberry détoure la silhouette du visiteur qui absorbe les particules. 
— un rasberry N°2 orienté à 180 ° par rapport au video projecteur envoie ces mêmes particules sur le corps du visiteur à partir du moment où il est détecté. Les particules passent d’un rasberry à l’autre et disparaissent pour revenir à l’horizon du premier rasberry. ce qui compose un cercle ni. 
«Rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme». 
— un programme interpole les mouvements et lance l’algorithme — avec un code aléatoire — qui relance le cycle des particules. Les rasberry deviennent des éléments gravitationnel vont réagir en fonction des différentes actions — fusion — cannibalisation — explosion — renaissance... 
— Le programme sera développé avec des logiciels open source. ex. open frameworks / open GL / open Cv / Linux / RASBIAN ... 
— Tout changement volumétrique dans la zone de détection crée anime le mouvement — un puissant vidéoprojecteur (Tri LCD) fabrique de la lumière et de la couleur... 
— La trame du dispositif gérera à la fois le son et l’image. 

SPATIALISATION SONORE :
l’aspect sonore de trou noir sur Plusieurs éléments. l’ambiance sonore se base sur 3 Pôles :
• Les sons du cosmos, bruts et recomposés (L’infiniment grand)
• Les sons du corps (l’infiniment petit)
• Des textures sonores créées par Gauthier Keyaerts pour l’installation (le lien). L’ensemble de ces matières se verront spatialisées :
- une quadriphonie «d’ambiance», située dans les coins des l’espace de 50m2 (immersion)
• Une quadriphonie «de proximité», située dans la sphère posée au milieu de l’espace de 50m2. Ces son ne seront perceptibles qu’une fois à proximité de la sphère. C’est son «langage», son dialogue avec le spectateur.
- une spatialisation dans les sphères suspendues au pla- fond, en 16 points. Créant du mouvement dans l’espace de l’installation Ce dernier point est interactif, les sons vont réagir à la présence du visiteur, ou des visiteurs, selon un principe de tracking par caméra à détection de mouve- ments, et de mapping des sons au sein d’une interface dédiée, développée sous Max/MSP. Technologiquement, les deux espaces quadriphonies reposent sur de simples lecteurs de média, amplis et haut-parleurs. Cependant la spatialisation en 8/16 points nécessite 2 Mac Mini, deux caméra de type Kinect, 2 cartes son, et des haut-parleurs
actifs de petite taille.

interpréter l’infini :
Celle ou celui qui expérimente un instant d'immersion en chambre anéchoïque ne perçoit – par la suite - plus le monde de la même manière... A l'instar de John Cage dans les années 1950.
L'expérience anéchoïque révèle qu'il n'y a pas de vide. Bien au contraire, au bout d'un moment, le battement de cœur devient un vrombissement, le système nerveux un générateur de fréquences aiguës. La trace la plus éloquente" du passage de Cage en milieu "hors du son" reste sa célèbre composition 4'33". Loin d'être anecdotique, ce soi-disant "vide" nous en dit beaucoup: si le musicien reste statique face à son instrument, le public reste alors à l'écoute de la salle de concert, de lui- même, de l'environnement... Chaque représentation devient alors unique, émancipée de tout code, reposant sur le hasard.
Quelle symphonie, quelle immensité "compositionelle" naturellement générative, tout aussi importante que celle mise en exergue par Luigi Russolo, lors de la publication de son manifeste l'Art des bruits.
Entre Russolo et Cage, il y a toutes les nuances du bruit au (faux) silence.
Tous deux nous révèlent que tant le monde extérieur qu'intérieur sont d’intarissables sources de "compositions" pour celles et ceux qui prennent la peine de les écouter, et de les archiver. Nous passons de l’infiniment intime à l’infiniment humain, à l'expérience collective. Russolo et Cage font tant d'émules...
Nous pouvons également rapprocher ces révélations du constat bouddhiste que chaque instant est unique si nous l'observons attentivement, même le plus familier et répétitif.
Quand nous grimpons encore de quelques échelles, nous pas- sons dans l'espace, les systèmes solaires, les galaxies... les trous noirs. Le vide intersidéral , nous révèle la NASA, charrie de nombreuse messages sous formes d'ondes électromagnétiques, transposables en sons.
L'environnement sonore de Trou Noir va reposer sur ces liens entre l’infiniment petit, les sons intimes, intérieurs, et l’infiniment grand, le rugissement du cosmos, où s'entremêlent le échos du passé, le présent... et qui sait? Spatialisé, immersif, générative, cette composition fera la part belle aux sons du corps, environnementaux, spatiaux, et aux textures électronique permettant de mieux lier l'ensemble.
///
Épilogue solaire imaginaire !
N'ayant obtenu de bourse pour passer en phase 2/3. COLLABORATION / INGÉNIERIE / PRODUCTION

Ce projet est probablement voué à ne jamais voir le jour. Nous avons donc utilisé une partie de la recherche créative pour créer le film BLACK SUN qui s’approprie et détourne des images d'archive de la NASA (https://www.youtube.com/watch?v=85FNjkdVUBU) A l'image — Nous avons mis en scène, une étoile, un soleil qui s’éteint. Hors figurez vous que des recherches en astrophysique explique qu'a une énième perception de la réalité qui nous échappe, un trou noir "serait" (...) un soleil d'anti-matière — Le creux se révèle être un volume (!) Un soleil noir = Black Sun ! Notre cher soleil révèle également de mystérieuses taches noires, qui pourrait être : Trou noir / Stargate / autre (?)
http://www.lepoint.fr/astronomie/un-trou-noir-carre-s-est-forme-dans-le-soleil-14-05-2014-1822892_1925.php

BLACK SUN JOSE MAN LIUS + GAUTHIER KEYAERTS INSTALLATION IMMERSIVE www.josemanlius.com Collaboration Image/Son osmotique & Interculturelle entre JOSÉ MAN LIUS (fr) + GAUTHIER KEYAERTS (be). Une relecture poétique d’images d’archives vidéo de la Nasa questionne le lien entre — la beauté et le sublime — le rationnel et merveilleux — les indifférentes vision de beauté et du sublime Le baroque, le romantisme & le conceptuel (...) La question du divin. « UNE EXPÉRIENCE DU SUBLIME, CES FORCES QUI DÉPASSENT NOTRE ENTENDEMENT » «Tout ce qui est propre à exciter les idées de la douleur et du danger, c’est-à-dire toute ce qui est en quelque sorte terrible, tout ce qui traite d’objets terribles, tout ce qui agit d’une manière analogue à la terreur, est une source du sublime; ou, si l’on veut, peut susciter la plus forte émotion que l’âme soit capable de sentir » Recherche philosophique sur l’origine de nos idées du sublime et du beau, traduction de E. Lagentie de Lavaïsse, Paris, J. Vrin, 197. Edmund Burke. LE CORPS A L’ÉCHELLE DES ÉTOILES. BLACK SUN invite le public à découvrir un Corps non identifié — Une étoile mystérieuse située au centre d’un système solaire dans une dimension parallèle — La naissance d’un territoire énergétique ectoplasmique filmé du point de vue de la caméra thermique et du rayon X. Ce traitement de l’image hybride oscille entre des masses gazeuses esquissées et les variations de rayonnement infrarouges — électromagnétique à haute fréquence. PRÉSENTATION L’œuvre crée des correspondances entre illusion & réalité physique en deux étapes : Partie 1. 1 FILM HD. F.16.9 – 5MN15. / Partie 2. 1 installation comprenant —1 écran vertical qui s’aligne en ligne droite avec 6 tirages photographiques noir/argent issus de l’œuvre vidéo — 1 spatialisation sonore 4 pistes.
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Wro on tour - scrolling

Publié le 2 Février 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Wro on tour - scrolling

Projection conférence: Wro on tour - scrolling
Jeudi 8 février, à 20h30

La Media Art Biennale WRO spécialisée dans l’art contemporain, les médias et les technologies est un de plus grands événements d’art numérique. Chaque édition de la Biennale WRO explore des territoires créatifs contemporains à l’intersection art-science- économie-activisme tout en construisant une perspective critique envers des phénomènes émergents de l’art, la technologie et la société.

Après chaque édition, la Biennale WRO part en tournée pour présenter des projets internationaux dans d’autres institutions d’art dans le monde. Le Cube accueille une soirée WRO, où Klio Krajewska, curator de WRO, présentera des vidéos faisant partie de la dernière édition intitulée « DRAFT SYSTEMS » focalisée sur l’effondrement de différents systèmes existants qu’ils soient politiques, économiques, esthétiques, sociétales, technologiques, etc.

La sélection intitulée « Scrolling » explorera la présence permanente des contenus – de leur création (la fétichisation de l’image, la recherche de l’extrême, l’esthétisation) jusqu’à la lassitude et l’ennui où plus rien n’étonne, en passant par des allers-retours permanents entre des différents niveaux de réalité. 

Susanna Flock (AT), Fetish Finger, 2016, 6:16
Harriet Fleuriot (GB) + Sarah Cockings (GB), Plasma Vista, 2016, 7:31
Shota Yamauchi (JP), Tidal Wave, 2016, 8:15
Ka-lun Leung (HK), fall up, float down, 2015, 7:36
Om Bori (HU), Redundancy, 2015, 2:56
Sascha Pohflepp (DE), Recursion, 2016, 2:00
Exchange of the Rat (JP), My Ummah, Dawn Has Appeared [feat. Hatsune Miku], 2015, 4:29

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Paléo-art : la biodiversité du futur

Publié le 30 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Paléo-art : la biodiversité du futur

Mardi 30 janvier 2018 à 19h
Cité des sciences et de l'industrie, Paris

Pour composer des visions du monde neuves et personnelles, les artistes s’imprègnent des connaissances de leur temps. Leurs oeuvres enregistrent les évolutions et révolutions scientifiques, que permettent par exemple l’exploration cérébrale, l’étude de l’activité cellulaire et les progrès de la paléontologie.
Découvrons ces nouvelles représentations chez quelques artistes d’aujourd’hui.

Aujourd'hui, la conférence portera sur Paléo-art : la biodiversité du futur.
L’étude des animaux du passé nous renseigne sur notre biodiversité et permet d’imaginer un futur. Quelles plantes et quels animaux se développeront sur Terre après la disparition de l’être humain ? Embarquez pour un voyage temporel entre art et science et réfléchissez sur le rôle de l’Homme au sein de la biodiversité, en imaginant des évolutions possibles dans 10 millions d’années.

Avec Marc Boulay, paléoartiste, sculpteur animalier, sculpteur numérique, directeur artistique de l’Agence Cossima Productions ; Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au CNRS, Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements, MNHN.

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La science se livre 2018

Publié le 27 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence, exposit, evenement

La science se livre 2018

La science se livre 2018 - le numérique
du samedi 27 janvier au samedi 17 février

Initié par le Département des Hauts-de-Seine, « La science se livre » vise à développer des animations de culture scientifique, favoriser les échanges avec la communauté scientifique et le public, et proposer des formations aux professionnels. Pendant trois semaines, le public peut ainsi profiter de 150 animations scientifiques sous la forme d’expositions, projections et ateliers à travers tout le département des Hauts-de-Seine. 

Pour la 5ème année consécutive, Le Cube participe à cet événement dont la thématique 2018 est : « Le numérique » ! Vous voulez mieux comprendre les enjeux sociaux, culturels, politiques, environnementaux, économiques, juridiques et éthiques qui accompagnent la diffusion des sciences et des nouvelles technologies dans notre société en pleine mutation ? « La science se livre » encourage la diffusion d’une culture numérique éclairée, en mettant à l’honneur les sciences numériques et les sciences du numérique. 

« La science se livre » au Cube, c’est :

Du 27 janvier au 17 février : « Swap Tales : Léon ! », exposition
Vendredi 2 février à 19h : « Soirée Créative Books », Book jam et remise des prix
Jeudi 15 février 20h30 : « Toystroy », concert
Samedi 17 février 14h30 : « Initiation au circuit bending », workshop créatif de Toystroy

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Le congrès 2018 de la SIF : L’informatique au carrefour des sciences

Publié le 24 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

Le congrès 2018 de la SIF : L’informatique au carrefour des sciences

MERCREDI 31 JANVIER 2018 À 13H30

CONFÉRENCES
L’informatique, science au cœur du numérique, bouleverse tous les pans de la société et notamment les sciences dites « traditionnelles ». Comment la science informatique et les autres sciences s’enrichissent-elles mutuellement et contribuent-elles chacune à l’émergence de nouvelles idées, de nouveaux concepts ? Comment engendrent-elles, ensemble,  de nouvelles disciplines (e.g. bioinformatique) ?  Comment travaillent-elles de concert pour modeler l’avenir de l’homme (agronomie, médecine, robotique…) ? Comment, enfin, la science informatique renouvelle-t-elle également le visage des sciences humaines ?  

 

Programme
13h30 - Ouverture 
Jean-Marc Petit, président de la Société informatique de France (SIF)
13h45 - Le geste médico-chirurgical assisté par ordinateur
Pierre Mozer, professeur des universités, praticien hospitalier, hôpital de la Pitié-Salpêtrière ;
Jocelyne Troccaz, directrice de recherche au CNRS, Laboratoire TIMC-IMAG, université de Grenoble Alpes - CNRS UMR 5525.
14h45 - La co-évolution des protéines et le monde des virus
Alessandra Carbone, professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, membre senior de l’Institut universitaire de France ;
François-Loic Cosset, directeur de recherche au CNRS et directeur du Centre international de recherche en infectiologie, INSERM-CNRS, École normale supérieure de Lyon.
16h - Faire parler les murs : la restitution de la villa de Diomède à Pompéi
Hélène Dessales, maître de conférences en archéologie à l’École normale supérieure de Paris.
17h - Comment les grandes structures de l’univers se sont-elles formées ?
Éléments de réponse grâce à la simulation numérique
Romain Teyssier, professeur à l’université de Zürich, grand prix scientifique de la Fondation Simone et Cino del Duca – Institut de France.
18h30 - D’Hermès à Petite Poucette
Michel Serres, membre de l’Académie française, philosophe et historien des sciences.
19h15 - Remise des prix et proclamation des membres d'honneur
• Remise de prix du concours vidéo #ScienceInfoStream par le parrain du concours, Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé du numérique.
• Remise du prix de thèse Gilles Kahn à Amina Doumane ; accessits à Aurélien Cavelon et Wenjie Fang.
• Proclamation des membres d’honneur 2018 de la SIF : Claude Delobel, Hélène Kirchner, Eric Pilaud et Véronique Torner. 

En présence de :
Michel Bidoit, directeur CNRS/INS2I ;
Stéphane Fay, responsable de l'unité Informatique et sciences du numérique au Palais de la découverte ;
Mounir Majouhbi, Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargé du numérique ;
Antoine Petit, président directeur général de l’INRIA.

En savoir plus sur le congrès : societe-informatique-de-france.fr

Congrès organisé en partenariat avec la Société informatique de France, le CNRS INS2I et INRIA.

 
IMPORTANT : afin d'accéder à la salle de conférence, il est indispensable de retirer une contremarque à la borne d'accueil installée à l'entrée du Palais de la découverte (côté gauche).

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La nuit des idées - L'imagination au pouvoir

Publié le 18 Janvier 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence

La nuit des idées - L'imagination au pouvoir

Débat: La nuit des idées
jeudi 25 janvier 2018 de 19h à 23h
Rencontres, cartes blanches et débats

Pour la seconde édition de la Nuit des idées, sur le thème de "l'imagination au pouvoir", la Gaîté Lyrique accueille une série de rencontres autour des grandes transformations de la presse. A l'invitation de l'Institut Français et de Reporters Sans Frontières, journalistes, chercheurs et experts des médias viendront débattre sur la résistance à la censure, la confiance accordée aux sources d'informations, de nouveaux médiums et médias. Vous êtes invités à échanger et découvrir ces transformations autour de 3 tables rondes, 2 cartes blanches à des médias et un espace dédié à des contenus numériques. Le tout croqué en live par un dessinateur.

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