Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

arts vivants

#COLONIE.S

Publié le 22 Septembre 2021 par Anaïs BERNARD dans théâtre, Arts vivants

#COLONIE.S

#COLONIE.S
THÉÂTRE IMMERSIF ET RÉALITÉ VIRTUELLE

29 et 30 septembre 2021
à 18h ou à 20h


Laboratoire Dystopique
Il y a 20 ans, lors d’une exploration pionnière exoplanétaire, des voyageurs ont fondé une colonie au sein de laquelle ils ont mis en place les principes de transition et de protection planétaire : gouvernement horizontal, écologie bio-compatible, égalité femme-homme, technologies peer2peer… Devenu explorateur, vous retrouvez cette colonie spatiale déserte et abandonnée ; que s’est-il passé ? Muni d’une combinaison d’isolation et guidé par deux intelligences artificielles tout au long d’un parcours immersif, ce sera à vous d’enquêter pour comprendre l’histoire de ces disparus.

 

- Création à la Scène de recherche de l'ENS Paris-Saclay du 10 au 13 mars 2021 (reporté à l'automne).
- au WIP (Colombelles) du 12 au 15 mai 2021.
- au Cube (Issy-les-Moulineaux) en janvier 2022.

+ d'infos : leclairobscur@gmail.com

Conception - Mise en scène - Mise en son : 
Frédéric DESLIAS
Écriture et dramaturgie : Norbert MERJAGNAN
Design : Charles AYATS
Création du dispositif numérique :
 Yann RAYON
 (BROTHER.SYSTEM), Benjamin KUPERBERG
Interfaces électroniques : 
Jacques BOÜAULT
Performer/collaboration dramaturgique: Jana KLEIN
Costumes : Dorota KLESZCZ, assistée de Louise WATTS et Marion BRESSON.

Conseils scientifiques : Écosystème des laboratoires de l’E.N.S Paris-Saclay, 


Administration : Fanny DEFFARGES

Production : Le Clair Obscur / Laboratoire Dystopique 2019-2021 dans le cadre du cycle #VOID

Coproductions et partenaires : 

Scène de recherche de l’ENS Paris-Saclay, CNC/DICREAM, DRAC e-de-France, DRAC de Normandie, Conseil Général du Calvados, Ville de Caen, Région Normandie, Fonds [SCAN] - Auvergne Rhône-Alpes, AADN (Arts et Cultures Numériques), Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, Le Dôme, CASUS BELLI.

commentaires

Festival à Corps

Publié le 18 Mars 2021 par Anaïs BERNARD dans Festival, festivals, Arts vivants

Festival à Corps

À Corps a de la ressource, À Corps veut exister à tout prix et, malgré la contrainte, s’adressera aussi au grand public ! Le festival se tiendra du 25 mars au 11 avril 2021.
Les rencontres professionnelles auront bien lieu, réaménagées pour les professionnels du spectacle, les chercheurs universitaires et des étudiants dans le cadre d’un parcours d’enseignement artistique.
Si les spectacles sur scène demeurent inaccessibles au grand public, l’équipe du festival a imaginé, avec les artistes et étudiants, mille façons afin que chacun puisse profiter de son exubérance et de ses visions du corps contemporain.
De fait, plusieurs spectacles ont été captés et seront disponibles gratuitement sur notre site et nos réseaux sociaux. Nous avons aussi imaginé toute une série de délicieuses « capsules » filmées dans différents lieux de notre ville, amicales démonstrations des artistes et des étudiants à votre égard. Peut-être les croiserez-vous au coin d’une rue…
Vous voulez danser ? Soyez attentifs et guettez les échauffements de danse proposés en ligne par des artistes du festival, ainsi que les vidéos envoyées par les étudiants prévus mais empêchés de voyager.

 

 

commentaires

*MAGH

Publié le 4 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

*MAGH

*Magh, création du chorégraphe Jean-Marc Matos, en collaboration avec le roboticien Thomas Peyruse, met en scène trois interprètes-danseuses Lisa Biscaro Balle, Ambre Cazier et Marianne Masson en présence d’une machine atypique. Une occasion unique pour questionner notre relation comme humain, corps, face à cet objet capable de consommer de l’énergie pour se mouvoir, cet animal éternel. La pièce s’attache à explorer de nouvelles poésies sur cette relation dystopique Humain vs Machine.

Comment faire dialoguer ces différentes intelligences ? Celle de la matière, du corps, de l’animal avec celle de la machine. Comment construire ce dialogue entre le « vivant » et l’immortalité de la machine ? Comment explorer les relations « physiques » de réciprocité, fusion et conflit ?

À l’heure de l’intelligence artificielle, il s’agit de bousculer l’interface corps-machine.

 

Propos :
La rencontre inédite entre trois humaines et une machine flexible dotée d’un caractère très moyennement souple.
La « grâce », le contrôle, la surveillance et la réification du corps contraint.

Trois femmes/personnages hybrides prises entre désir, peur, résistance, et quête de sens dans un espace sous tension.

Un projet de double écriture centrée sur le fonctionnement mouvementé d’une machine dite « vivante » (dotée de comportement autonome) et d’une danse de « résistance / cohabitation » avec le machinique.

 

Le projet:

Dans ce rapport à la science et à la technologie numérique, qui s’incarne directement par la danse dans la série des récents spectacles (tels Myselves, Deux Pandores, RCO, BodyFail, …), le projet *MAGH s’inscrit dans le prolongement des réflexions engagées depuis plusieurs années par Jean-Marc Matos, cherchant à souligner les difficiles relations que les corps entretiennent avec les « machines », les concrètes autant que les abstraites, sur les plans d’une écologie sociale, psychologique, poétique, critique …

S’agissant ici de la rencontre entre écriture chorégraphique et objet scénique robotisé, l’œuvre propose au spectateur une expérience perceptive où se pose de manière aiguë le problème de notre relation en devenir avec l’intelligence artificielle et les technologies ubiquitaires.

Le spectateur est à la fois voyeur et observé, par des corps en état de permanente surveillance, contraints, assujettis, conformes, … laissant se développer le potentiel subversif, entrevu derrière la capacité à « danser », au-delà du dessein normatif du modèle habituel humain-machine. Les corps se faisant eux-mêmes expressifs apparaissent les plus aptes à délivrer une part d’indicible et de provocation. Mais rien n’est si sûr : nous sommes aussi amenés à faire nôtres les règles mêmes du contrôle.

Cette confrontation Humain-Machine renvoie à toute une tradition du corps mécanique, de l’automate (Heinrich Von Kleist, Loïe Fuller, le ballet triadique du Bauhaus, le ballet Petrouchka, Coppelia, les œuvres de Rebecca Horn, etc.). … Mais aussi aux « 3 grâces » ! Entre « humanité » et « marionnette – théâtre d’objet », entre rencontres avec une altérité menaçante et résistances compulsives, le projet donne lieu à un spectacle, une performance, et une installation plastique participative.

Sans être nécessairement dans une position uniquement frontale, Jean-Marc Matos révèle avec ses différentes productions les mécanismes de contrôle et de manipulation à l’œuvre aujourd’hui dans le monde, qui conditionnent nos gestes et comportements quotidiens (…)

*Magh serait l’origine étymologique commune des mots Makhana, Machine, Magie, et peut-être du verbe anglais May.

 

Équipe :

Conception, chorégraphie : Jean-Marc Matos
Aide à la conception : Anne Holst
Interprètes : Ambre Cazier, Lisa Biscaro Balle, Marianne Masson
Marionnettiste numérique : Claire Madern
Roboticien : Thomas Peyruse
Plasticienne (Machine Vivante) : Manon Schnetzler
Création lumières : Fabien Leprieult
Costumes : Flaure Diallo
Design sonore : Jean-Marc Matos
Musiques : Caterina Barbieri
Vidéo teaser : Jonas Lopez
crédits photos : Angelica Ardiot

 

Calendrier:

  • Résidence d’échange à venir : Halle de la machine, Toulouse, février 2021
  • Présentation scolaire : 6 octobre, Théâtre Marcel Pagnol, Villeneuve-Tolosane
  • Première sortie de résidence exploratoire : 2 et 3 octobre 2020, le Ring Scène périphérique, Toulouse
commentaires

ACQUA ALTA - NOIR D'ENCRE / ADRIEN M & CLAIRE B

Publié le 2 Janvier 2021 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

ACQUA ALTA - NOIR D'ENCRE / ADRIEN M & CLAIRE B

Le 16 janvier 2021, à 15h.

Un voyage immersif dans l'imaginaire de l'eau où s'entremêlent danse et images numériques vivantes.

Acqua Alta - Noir d'encre nous raconte une histoire. Celle d'une femme, d'un homme et d'une maison. Un quotidien absurde et cousu de discorde jusqu'au moment où la vie chavire. La montée des eaux engloutit la maison dans une mer d'encre. La femme glisse et disparaît. D’elle il ne reste que les cheveux. Vivants. Entre malice et émotion, cette pièce nous emporte sous la pluie, dans les vagues contre le courant et nous plonge dans un cosmos imaginaire. 

Le projet Acqua Alta est une création de Adrien M & Claire B qui a vu le jour en janvier 2019 et qui se déploie en trois volets : ce spectacle de théâtre visuel, un livre pop-up augmenté et une expérience pour casque de réalité virtuelle.

Grand Prix du jury de la biennale des Bains numériques 2009 et complices du Centre des arts, Claire Bardainne et Adrien Mondot poursuivent avec ce projet, la recherche d'un numérique vivant où les images vidéo animées en direct semblent interagir sur scène avec la danseuse et l'artiste circassien.

 

Production : Adrien M & Claire B

Coproduction : LUX, scène nationale de Valence. La compagnie est associée à LUX en 2018-2019
Hexagone Scène Nationale Arts Sciences - Meylan ; Maison de la Danse, Lyon / Pôle européen de création – DRAC Auvergne Rhône-Alpes / Ministère de la Culture ; Chaillot - Théâtre National de la Danse ; Espace Jéliote, scène conventionnée arts de la marionnette, Communauté de Communes du Haut-Béarn, Oloron-Sainte-Marie ; Théâtre Paul Éluard, Scène Conventionnée Bezons ; Theater Freiburg

Soutiens : Soutien exceptionnel, Adami
Accueil studio :  Les Subsistances, Lyon 2018/19

commentaires

ÆON, LA NUIT DES TEMPS / CIE 14:20

Publié le 17 Novembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

ÆON, LA NUIT DES TEMPS / CIE 14:20

Le 1er décembre 2020, à 20h30.

Un spectacle sur le temps où jeux de lumières et d’ombres, effets de miroirs magiques font vivre aux spectateurs une expérience magique.

Comment parler du temps, sujet éminemment complexe, objet d'étude des scientifiques qui cherchent à le comprendre, des confins de l'univers à ceux de notre cerveau ? Le temps n’est pas un mais multiple ; notre perception et notre psychologie nous le font ressentir, la science nous le confirme. Pourrions-nous, un instant, l’appréhender, le rencontrer et échapper à son écoulement inéluctable ? Et s'il était possible de le ralentir, de figer son déroulement...

Dans cette nouvelle création art/science, la compagnie 14:20 fait le pari de la magie pour poursuivre son exploration de la flèche du temps ré-enchantée. S'appuyant sur les expériences du scientifique et spéléologue Michel Siffre dans des grottes souterraines, Æon questionne le temps intime et circadien, le temps bouleversé lorsque nos repères nous échappent et que seul le rêve et la mémoire offrent refuge. 

Après une résidence de travail au Centre des arts, la Cie présente une étape de création du projet (qui verra le jour au printemps 2021 dans le cadre du festival SPRING en Normandie) et propose également en complément, un temps de conférence et d'échange avec un scientifique de renom spécialiste du temps. Neuroscience et physique dialoguent dans une approche transdisciplinaire et accessible à tous.  

Production Compagnie 14:20

Coproduction : le théâtre de Caen et Le Rive  Gauche dans  le  cadre  de  SPRING,  festival  des nouvelles  formes de cirque en Normandie, proposé par la Plateforme 2 Pôles Cirque en Normandie / La Brèche à Cherbourg – Cirque- Théâtre d’Elbeuf ; L’Estran Guidel 

Accueil en résidence : Abbaye de Noirlac – Centre culturel de rencontre / CENTQUATRE-PARIS / Centre des arts d’Enghien-les-Bains, scène conventionnée d’intérêt national – Art et création.

Avec le soutien du ministère de la Culture- DGCA.

commentaires

F(H)OMMES

Publié le 5 Novembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

F(H)OMMES
jeudi 19 mars 20h30 / Reporté : jeudi 19 novembre 20h30
 
Dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie du Coronavirus-COVID-19, Le Cube se voit contraint de reporter la performance F(h)omme au jeudi 19 novembre 20h30.
 
 
Quelle place les machines laisseront au corps biologique, aux émotions, à l’intelligence ? Dans le futur, les humains devront-ils se réinventer ?
F(h)ommes est une chorégraphie pour deux danseurs, deux musiciens et un objet-machine, qui interroge le devenir de la condition humaine face au progrès des technologies numériques et la place qu’elles occupent dans notre quotidien.
Les machines sont omniprésentes dans nos vies et influencent irrémédiablement nos façons de communiquer, de penser et d’agir. Programmé, piloté ou en totale autonomie, jusqu'où l'objet-machine présent sur scène exercera-t-il son emprise sur les êtres humains ?

La chorégraphie d'Herwann Asseh se révèle ici tour à tour instinctive, animale, mécanique ou à l'état de transe. Sur scène, les deux danseuses-interprètes Suzie Babin et Nina Chati sont accompagnées par la musique électronique jouée en live par Romain Dubois et Xavier Guillaumin. A leurs côtés, posée discrètement sur une table, la lampe robotisée baptisée ADEL (Autonomous Dancing Expressive Lamp) symbolise les machines et l'intelligence artificielle qui envahissent nos vies. Programmé, piloté ou en totale autonomie, jusqu'où cet objet du quotidien exercera-t-il son emprise sur les êtres humains ?

Le Cube
20, cours Saint Vincent
92130 Issy-les-Moulineaux
FRANCE

commentaires

FÉMININE BUT ELASTIC

Publié le 22 Octobre 2020 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

FÉMININE BUT ELASTIC

Féminine but Elastic
Jeudi 5 novembre 20h30 / Reporté : jeudi 5 novembre 20h30
 
Dans le cadre des mesures de lutte contre la pandémie du Coronavirus-COVID-19, Le Cube se voit contraint de reporter la performance "Féminine but Elastic" au jeudi 5 novembre 20h30.
 
 

Un corps et ses multiples possibilités de s'étirer ou se contracter pour s'adapter aux demandes des médias. Une femme, un vidéoprojecteur, et quelques objets. C'est tout. Et ce n'est pas aussi simple.

Feminine, but Elastic (Féminin, mais élastique) est une pièce de théâtre physique qui a pour thème central l'influence des médias sur le comportement des femmes dans le monde occidental. Le spectacle est un dialogue entre un travail corporel solo et un dispositif multimédia manipulé en temps réel pour faciliter le voyage de la comédienne dans un univers féminin, mais élastique. Le résultat est un collage de modèles féminins qui peut constituer une femme peut-être parfaite, mais surtout irréelle.

La compagnie Poulpe Électrique a été créée en 2015 avec l'objectif de travailler des sujets contemporains à travers un dialogue critique et poétique entre le corps en mouvement et les arts numériques. Les artistes qui la constituent ont déjà un parcours de travail avec des compagnies en France (Omproduck, Nyktalop Mélodie) et à l'étranger (Energinmotion Physical Theatre, Théâtre de L'Ange Fou).

 

Le Cube
20, cours Saint Vincent
92130 Issy-les-Moulineaux
FRANCE

commentaires

L Louise

Publié le 17 Octobre 2020 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

L Louise

L Louise
Spectacle du Créa-Théâtre
Du 23 au 25 octobre 2020
Le 23 octobre à 13h30 et 19h00, le 24 octobre et le 25 octobre à 16h00
Gratuit, sur réservation au +32(0)69 88 91 40 ou maisondelamarionnette@skynet.be

 

Création / performance réunissant marionnette géante, corps en mouvements, musique et projection.
L Louise est inspirée de la vie et l’oeuvre de Louise Bourgeois.
À partir de la sculpture emblématique Spider, il s’agira de questionner l’impact de l’enfance, la filiation, le rôle de la mère, de la femme, de l’artiste.
Une performance qui fait se frôler marionnettes, manipulation danse / mouvements et arts numériques.


Conception : Françoise Flabat
Danse : Camille Mariage
Images, et vidéos, motorisation : Nicolas-Adrien Houtteman
Marionnettes : Christine Corman et Françoise Flabat
Régie technique : Fred Berthe
Photos et teaser : Alex Quintin


Une production du Créa-Théâtre, avec le soutien du Centre de la Marionnette de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Fabrique de Théâtre Service Provincial des Arts de la Scène.
Diffusée dans le cadre de l'événement LUMEN#5, du projet N.A.P.P. et de L'Art dans la Ville.

 

Centre de la marionnette
Rue Saint-Martin 47
7500 Tournai - Belgique

commentaires

*MAGH

Publié le 6 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

*MAGH

Collaboration Caliban Midi – K. Danse / Création en chantier 2019-2020-2021

Jean Marc Matos – Thomas Peyruse

Première sortie de résidence exploratoire : 2 (14h) et 3 (20h30) octobre 2020, Théâtre le Ring, Toulouse

Danse et robotique

3 humaines – 1 machine animée semi-autonome.

*Magh, création des chorégraphes Jean-Marc Matos et Anne Holst, en collaboration avec le roboticien Thomas Peyruse, met en scène trois interprètes-danseuses Lisa Biscaro Balle, Ambre Cazier et Marianne Masson en présence d’une machine atypique. Une occasion unique pour questionner notre relation comme humain, corps, face à cet objet capable de consommer de l’énergie pour se mouvoir, cet animal éternel. La pièce s’attache à explorer de nouvelles poésies sur cette relation dystopique Humain vs Machine.

Comment faire dialoguer ces différentes intelligences ? Celle de la matière, du corps, de l’animal avec celle de la machine. Comment construire ce dialogue entre le « vivant » et l’immortalité de la machine ? Comment explorer les relations « physiques » de réciprocité, fusion et conflit ?

À l’heure de l’intelligence artificielle, il s’agit de bousculer l’interface corps-machine.

Propos :

La rencontre inédite entre trois humaines et une machine flexible dotée d’un caractère très moyennement souple.
La « grâce », le contrôle, la surveillance et la réification du corps contraint.

Trois femmes/personnages hybrides prises entre désir, peur, résistance, et quête de sens dans un espace sous tension.

Un projet de double écriture centrée sur le fonctionnement mouvementé d’une machine dite « vivante » (dotée de comportement autonome) et d’une danse de « résistance / cohabitation » avec le machinique.

Le projet

Dans ce rapport à la science et à la technologie numérique, qui s’incarne directement par la danse dans la série des récents spectacles (tels Myselves, Deux Pandores, RCO, BodyFail, …), le projet *MAGH s’inscrit dans le prolongement des réflexions engagées depuis plusieurs années par Jean-Marc Matos, cherchant à souligner les difficiles relations que les corps entretiennent avec les « machines », les concrètes autant que les abstraites, sur les plans d’une écologie sociale, psychologique, poétique, critique …

S’agissant ici de la rencontre entre écriture chorégraphique et objet scénique robotisé, l’œuvre propose au spectateur une expérience perceptive où se pose de manière aiguë le problème de notre relation en devenir avec l’intelligence artificielle et les technologies ubiquitaires.

Le spectateur est à la fois voyeur et observé, par des corps en état de permanente surveillance, contraints, assujettis, conformes, … laissant se développer le potentiel subversif, entrevu derrière la capacité à « danser », au-delà du dessein normatif du modèle habituel humain-machine. Les corps se faisant eux-mêmes expressifs apparaissent les plus aptes à délivrer une part d’indicible et de provocation. Mais rien n’est si sûr : nous sommes aussi amenés à faire nôtres les règles mêmes du contrôle.

Cette confrontation Humain-Machine renvoie à toute une tradition du corps mécanique, de l’automate (Heinrich Von Kleist, Loïe Fuller, le ballet triadique du Bauhaus, le ballet Petrouchka, Coppelia, les œuvres de Rebecca Horn, etc.). … Mais aussi aux « 3 grâces » ! Entre « humanité » et « marionnette – théâtre d’objet », entre rencontres avec une altérité menaçante et résistances compulsives, le projet donne lieu à un spectacle, une performance, et une installation plastique participative.

Sans être nécessairement dans une position uniquement frontale, Jean-Marc Matos révèle avec ses différentes productions les mécanismes de contrôle et de manipulation à l’œuvre aujourd’hui dans le monde, qui conditionnent nos gestes et comportements quotidiens (…)

*Magh serait l’origine étymologique commune des mots Makhana, Machine, Magie, et peut-être du verbe anglais May.

commentaires

Danse NeurAle 2.0

Publié le 2 Septembre 2020 par Anaïs BERNARD dans performance, Arts vivants, Artiste

Danse NeurAle 2.0

Cette performance de Bødy Hacking, Danse NeurAle 2.0, a été développée en collaboration avec Theoriz Studio pour créer une manifestation visuelle et audible des processus physiologiques vitaux de Lukas Zpira alors que son corps réagit à sa performance réelle en temps réel.
En contrôlant sa fréquence cardiaque, sa respiration et ses schémas cérébraux d'ondes alpha, il est capable de déclencher et de modifier des algorithmes fractals qui produisent une sortie audiovisuelle complète. Les réponses involontaires et autonomes du corps de Lukas au stress fournissent le matériau de base pour l'expérience que vous voyez projetée, mais la transformation de ces images et de ces sons en quelque chose d'autre est le résultat de son influence consciente sur ces réponses vitales en se concentrant dans un état méditatif pour les changer volontairement.
Les images et les sons produisent une œuvre d'art singulière qui est une métaphore de l'expérience physique et psychique de l'interprète.

 

Héritier du mouvement body art et pionnier d'une avant-garde du genre, Lukas Zpira, essayiste, réalisateur et photographe, a commencé à intégrer dans sa pratique depuis la fin des années 90 les nouvelles technologies comme les implants sous-cutanés.
Fondateur du hacktivisme bødy, l'artiste français a commencé à s'intéresser aux différentes problématiques du corps connecté et aliéné dès le début de sa carrière. Corps télécommandé, marionnette de chair moderne dominée par la pression de l'information et l'omniprésence des technologies de contrôle et des communications contemporaines.

commentaires
1 2 > >>