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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

HYBRIDITÉS POSTHUMAINES

Publié le 12 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans Ouvrage, ouvrage

HYBRIDITÉS POSTHUMAINES

Fin des grands récits, fin du monde, fin de l'homme : nous n'en finissons plus de penser les fins et d'interroger ce faisant les conditions de notre présence. C'est qu'il faut encore des humains pour penser le posthumain… Si le principe de comparaison laisse entendre qu'hybrider, c'est penser, une approche de ces figures et structures hybrides semble propre à la compréhension des systèmes et des communications dans lesquelles nous nous inscrivons.

Isabelle Boof-Vermesse est maître de conférences en littérature américaine à l'université Lille 3, spécialiste des littératures de genre notamment le roman policier et californien.
Hélène Machinal est professeur à l'université de Bretagne Occidentale, spécialiste de littérature fantastique, dur roman policier et de la fiction spéculative au XIXe siècle.
Matthieu Freyheit est maître de conférences en études culturelles à l'Université de Lorraine. Il travaille sur la fiction d'aventures, les cultures de jeunesse et les humanités numériques.

 

Isabelle Boof-Vermesse (dir.), 2018, Hybridités posthumaines - Cyborgs, mutants, hackers, Paris, Orizons: Comparaisons, 266 pages, 26.00 euros.

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Festival Instants Vidéo

Publié le 11 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans festivals

Festival Instants Vidéo

31e  Festival Les Instants Vidéo
Novembre 2018 - Marseille et ailleurs


Une manifestation des arts vidéo, numériques et poétiques totalement gratuite pour les humains qui refusent de consommer de la culture gonflée aux hormones numériques pour s’adapter au goût du marché de l’art.
Un festival qui ne contient ni colorant, ni coagulant, ni adjuvant, ni adjudant.
Une manifestation qui hurle ses joies et ses colères.
Nous sommes tous des étrangers indésirables !
Quand les frontières fabriquent des maisons closes continentales, quand les corps à corps tuent à tort et à travers, les voix des poètes-artistes-spectateurs-planétoyens s’élèvent : Humains de tous les pays, Caressez-vous! Les Instants Vidéo appellent tous les artistes, intellectuels, organisateurs de manifestations culturelles à se mêler de ce qui les regarde : la défense de la dignité !
Créons partout des ZAD (Zone Artistique à Défendre) où chacune et chacun pourra expérimenter d’imprévisibles nouvelles relations humaines, où nos dignités retrouveront la puissance nécessaire pour secouer les formes d’humiliation et de dépossession que la société de la marchandise instille dans nos manières d’être.
Revendiquons la semaine de 40h (minimum) d’amour et de création artistique pour tous.
Femmes et hommes, devenons des casse-rôles ! Démontrons poétiquement que le rêve révolutionnaire de Mai 68 n’était qu’un tout petit projet timoré. Réalisons l’impossible.
L’intergalactique sera le genre humain !

 

Itinéraire local et international
Des expositions, des projections, des performances, des rencontres, des concerts, des débats et des ébats et d'un opéra en 3 actes et 3 jours.


Marseille

Aajt
Mercredi 7 novembre
Discussion / Projection (15h30 - 17h30) /
Installation (17h30)


Sara
Jeudi 8 novembre
Vernissage Installation (16h)


Adpei
Jeudi 8 novembre
Projection Discussion (14h00 - 15h30) /
Projections / Vernissage (17h30)


Friche la Belle de Mai
Exposition du 9 novembre au 2 décembre


Projections / performances, concert et opéra
du 9 au 11 novembre


La Machine pneumatique
Exposition du 9 novembre au 2 décembre
Projection / concert le 16 novembre (19h)


Vidéodrome 2
Mardi 20 novembre
Projections (18h30 et 20h30)


Marseille Tours Détours
Canebière (28 octobre)
Friche la Belle de Mai (9 novembre)


Art-Cade (Galerie des Bains Douches / Vitrine)
Exposition du 9 au 25 novembre (24h/24h)


Autour de Marseille
(Puyricard, Aix-en-Provence)
Puyricard (salle des Fêtes)
Samedi 13 octobre à 16h45
Projection / Discussion


Aix-en-Provence (Ecole Supérieure d’Art)
Mercredi 14 novembre à 18h
Projection / Discussion


VisualcontainerTV
International Videoart webchannel
du 9 novembre au 5 décembre (24h/24)

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APPEL DE CANDIDATURES - RÉSIDENCE CRÉATION D’ŒUVRES IMMERSIVES

Publié le 10 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans appel à résidence

APPEL DE CANDIDATURES - RÉSIDENCE CRÉATION D’ŒUVRES IMMERSIVES

Date limite de dépôt : 3 décembre 2018

Le présent appel s’adresse aux artistes de toutes disciplines, ayant complété une formation théorique et pratique en création immersive à la Société des arts technologiques (SAT) (audio spatialisé et/ou visuels immersifs) ou chez un partenaire reconnu, ou ayant déjà réalisé une ou des œuvres immersives pour la Satosphère ou pour tout autre environnement en 360 de type dôme numérique.

Les candidatures des équipes de création auront de meilleures chances de retenir l’attention du jury si les membres démontrent :

  • des expériences complémentaires ;
  • une autonomie dans la réalisation d’œuvres similaires ;
  • une polyvalence en rapport avec la création d’oeuvres proposée.

L’équipe doit également présenter un portfolio conjoint démontrant sa capacité à réaliser le projet de création.

 

LES TYPES DE PROJET ADMISSIBLES
Toutes les approches artistiques visant à définir ou à redéfinir la création de contenus immersifs sont éligibles au présent appel de projet.

Les projets recherchés visent la création d’œuvres immersives dédiées à la Satosphère (dôme de la SAT) et doivent exploiter en partie ou en globalité les particularités de ce dispositif, soit :
Une expérience audiovisuelle immersive originale pour le spectateur ;
L’espace virtuel environnemental ou de scénographie augmentée ;
Le système de spatialisation sonore omnidirectionnel et tridimensionnel en temps réel ;
La gestion en direct des contenus audiovisuels et de l’espace interactif ;
La modularité de l’espace tridimensionnel et de l’écran sphérique ;
Les œuvres explorant la singularité et l'innovation dans le cadre des recherches* mises en place par la SAT sur l'expérience immersive seront privilégiées :

Utilisation et contrôle d’une grande quantité de sources sonores tridimensionnelle via SATIE, (Spatial Audio Toolkit for Immersive Environments) ;
utilisation de l'outil d'Édition in Situ d'environnement immersif de la SAT dans certaines phases de la création: prototypage d’environnement immersif, édition d'environnement existant, moteur d'interaction ;
Utilisation de senseurs, caméras, pointeurs, outils de positionnement ou de capture de mouvement à des fins d'interactivité, de gestion performative ou d'édition en temps réel de scènes 3D immersives ;
Utilisation de caméras sphériques 360, de micros ambisoniques ou autres méthodes de captation A/V immersives ;
Utilisation originale de méthodes de mapping/cartographie performative en temps réel ;
La réalité augmentée ou mixte ;
L’haptique, l’olfactif, le tactile, le culinaire, ou l’interaction avec les autres sens.
Sont aussi valorisés, les projets bonifiant, par une intégration particulière à la création, un ou plusieurs éléments enrichissant l'expérience immersive publique mettant en lumière les particularités de ce médium.

Les œuvres finales doivent être d'une durée de 30 à 40 minutes.

 

Toutes les informations au lien ci-dessous.

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Rencontre: Interactions corps – sons numériques

Publié le 9 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans conférence, Evenement

Todor Todoroff & Laura Colmenares Guerra – eVanescens project 2012

Todor Todoroff & Laura Colmenares Guerra – eVanescens project 2012

Cette rencontre propose une introduction à des démarches et recherches audio artistiques des plus singulières et les plus diversifiées, conviant les participants à rendre leur curiosité audible et leur écoute active. Plusieurs artistes issus d’horizons différents, sont invités à présenter leur démarche exploratoire illustrée par une sélection de leurs œuvres autour de la thématique Interactions corps/sons numériques.

Depuis plusieurs années, le corps est de plus en plus sollicité par des dispositifs numériques interactifs qui peuvent prendre diverses formes hybrides (installations, performances, œuvres connectées…). Ceux-ci permettent au participant – créateur ou visiteur – de devenir physiquement actif en déclenchant des sons traités selon plusieurs variables et en explorant, de manière sensorielle, des nouveaux univers techno-artistiques. Le corps devient alors un véritable instrument multimédiatique remettant le geste au centre du processus créatif.

Une rencontre organisée en partenariat avec Transcultures, modérée par Philippe Franck (directeur de Transcutures et du festival City Sonic) avec la participation de Stéphanie Laforce (musicienne-créatrice sonore/intermédiatique), Todor Todoroff (compositeur, artiste numérique), Cendres la Rouge (metteur en scène, membre des Métalus à chahuter), Maxime Van Roy (étudiant à l’école des arts visuels de Mons Arts2).

Informations
16 novembre 2018 – 17:30
Centre de la marionnette
Rue Saint-Martin 47, 7500 Tournai
gratuit
 

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Rossum’s Universal Robots

Publié le 8 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans Arts vivants

 Rossum’s Universal Robots

En 1920, Karel Capek écrit une pièce visionnaire, une sorte de fable futuriste, Rossum’s Universal Robots, où il imagine une humanité gouvernée par l’intelligence artificielle. Science-fiction à l’époque, de plus en plus réalité aujourd’hui, pour tous ceux qui s’intéressent à ce que devient notre société, cette pièce est un passage obligé ! C’est dans ce texte, tombé dans l’oubli et remis en lecture à la Maison du Livre, qu’apparaît pour la première fois le terme « robot », du tchèque robota qui signifie « corvée ».

On est surpris de voir combien les thématiques abordées par l’auteur sont nombreuses et sont encore toutes d’une actualité brûlante. Lutte des classes, individu vs machine, condition humaine mais aussi création et responsabilité des créateurs… sont autant de questions et d’idées qui traversent ce récit. Celui-ci, rédigé dans une période troublée post-Première Guerre Mondiale, souligne les préoccupations de l’époque. Alors, la technologie offrait à la fois la promesse d’un monde meilleur, mais aussi un nouveau niveau de pouvoir destructeur. Ce constat, posé à l’aube du 20ème siècle, est on ne peut plus d’actualité aujourd’hui en 2018.

Totalement novateur, R.U.R. démontre que la technologie peut créer de nouveaux problèmes plus importants, tout en rendant apparemment la vie plus facile. Jacques Neefs nous propose une mise en espace et en voix de ce texte méconnu, avec une belle distribution.

Dates:

Jeudi 15 novembre à 10h (représentation scolaire) et à 19h (représentation tout public)

Vendredi 16 novembre à 10h (représentation scolaire)

Lundi 28 janvier à 19h (représentation tout public)

P.a.f. : 4 euros – 2,5 euros (tarif réduit) – 1,25 euros (article 27)

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RIVER OF DEATH / ON THE GROUND

Publié le 7 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans Evenement

RIVER OF DEATH / ON THE GROUND

La Société des arts technologiques (SAT) présente “River of Death / On the Ground”, réalisé par Caleb Wood et Richard Reed Parry. La vidéo d’animation présente 2 morceaux issus de Quiet River of Dust, le premier album solo de Richard Reed Parry, le multi-instrumentaliste polymathe au cœur d’Arcade Fire.

L'album en deux parties représente les deux côtés d'un fleuve mythologique où les parents vont pleurer leurs enfants morts - un espace liminal entre les vivants et les morts. Le concept est introduit avec "Sai No Kawara (Rivière de la Mort)". "On the Ground" est quant à lui inspiré par les voix de fantômes que Parry a entendu dans une forêt japonaise et qui lui ont rappelé le groupe musical folklorique de son père, Friends of Fiddler's Green.

Cette œuvre vidéo sera projetée chaque jour (entrée libre) pendant les heures d’ouverture du Labo culinaire (3è étage).

Venez y faire un tour !

Du 6 au 24 novembre - Mardi au samedi - 17h à 22h
Au foyer de la Satosphère
1201 St-Laurent - 3è étage - Entrée libre 

Le concert immersif Quiet River of Dust 
Du 13 au 17 et du 20 au 24 novembre, 19 h

The Quiet River of Dust est un concert immersif, décliné du nouvel album solo du même nom, conçu par Richard Reed Parry, le multi-instrumentaliste polymathe au cœur d’Arcade Fire. Il présente une collection de chansons réunissant des éléments des œuvres précédentes de Richard avec l’esthétique de la musique folk de son enfance, et des éléments peut-être négligés dans sa carrière jusqu’à présent – explorant les coins doux, tranquilles, et hypnotiques du monde sonore. On y retrouve notamment les denses textures instrumentales et orchestrales d’Arcade Fire et de Bell Orchestre, ainsi que la musique instrumentale intime qui repousse les limites de ses compositions néo-classiques Music for Heart and Breath.

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FIGURES DU POST-HUMAIN. LITTÉRATURE, CINÉMA, BD.

Publié le 6 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans Appel à communications

FIGURES DU POST-HUMAIN. LITTÉRATURE, CINÉMA, BD.

Colloque International
Centre d’Études en Humanités de l’Université du Minho (CEHUM)
13-14 juin 2019 auditorium ILCH

Dans Nous, animaux et humains, Tristan Garcia soutient que la conception de l’humain impliquée dans l’humanisme moderne subit actuellement une crise profonde où se croisent deux tendances opposées. D’une part, une tendance interne qui morcelle le « nous » humain en de multiples « nous » communautaires (ethnies, religions, genres, etc) ; d’autre part, une tendance extensive qui élargit le cercle du « nous » à d’autres espèces animales, voire à la totalité du vivant. Une troisième tendance existe, celle qui concerne le triomphe de la technologie. La connexion du « nous » avec ses constants et (d’aucuns le pensent) inexorables devenirs, est de plus en plus intime et imperceptible. Il en va ainsi du techno-numérique qui est en train de redéfinir les frontières de l’humain au moyen d’une re-sémantisation du monde. Et si on ajoute le développement impressionnant de l’Intelligence Artificielle (IA), par exemple, il n’a jamais été aussi urgent de repenser la question de l’humain mais aussi et surtout du post-humain.

Par conséquent, cette tendance qui intègre dans la sphère de l’humain ce que l’humanisme moderne en excluait, ne concerne pas uniquement les êtres vivants. Sont également concernées les machines de plus en plus présentes dans notre vie. Entre vivants et machines s’intensifient des formes variées d’interaction, d’interdépendance, de continuité, d’hybridation (cyborgisation, bionique, robotique). Le développement frappant des biotechnologies, des nanotechnologies, de l’IA, des sciences cognitives, est une réalité qui contribue puissamment à la redéfinition et à la réinvention de l’humain moyennant, par exemple, la manipulation génétique ou la numérisation de l’esprit.

Sur fond des avancées de la technoscience, en particulier dans des domaines comme la génétique et l’éthologie, le post-humanisme et des courants satellites prévoient une (trans)mutation réelle de l’être humain capable de surmonter définitivement son extrême vulnérabilité physique et génétique ainsi que ses limitations cérébrales. L’h+ déclare l’obsolescence de l’Homme tel que nous le connaissons et proclame l’accélération de l’évolution moyennant une réforme anthropotechnologique des caractéristiques de l’espèce pouvant aboutir à l’abandon du corps biologique et à sa substitution par le corps mécanique ou par le corps virtuel. Le post-humain sera donc, dans le sillage de la réalité augmentée, un humain augmenté dont la jeunesse et la vigueur sont à très longue durée, qui n’a pas de maladies, qui se (re)crée lui-même ainsi que sa progéniture, qui s’habilite à l’amortalité (comme dirait Aymeric Caron, indéfectible défenseur de la cause animale, « la vie est ce qui ne veut pas mourir »), qui maîtrise ses émotions et ses passions, qui est plus apte au plaisir, à l’art, à la contemplation; bref, un humain élevé à l’échelle supérieure de l’excellence techno-numérique, dont on est loin encore d’en discerner l’impact et la portée.

Tout ceci implique, bien évidemment, un élargissement des frontières de l’humain dans le sens d’une perfectibilité croissante. Si quelques-unes des implications de cette redéfinition profonde s’avèrent nettement positives et exaltantes (pensons à l’emploi de l’IA au service de la santé), d’autres, au contraire, ne vont pas sans susciter des réserves et du scepticisme. La post-humanité ne signifie-t-elle pas la suspension de ce que nous considérons
spécifique et constitutif de la condition humaine ? Où passe la ligne de partage entre perfectibilité et monstruosité ? Comment formuler la coexistence de l’humanité avec des formes supérieures d’hégémonie technologique ? Comment penser l’humanisation des animaux, soutenue par les défenseurs de la cause animale, dans le contexte du projet post-humaniste lequel se fonde moins sur la fragilité de la vie et le partage du sensible que sur le pouvoir de la science et de la technologie ? Le post humanisme ne serait-il pas un nouvel anthropocentrisme aux accents théotechnologiques postulant l’invulnérabilité et/ou la mutabilité illimitée de la vie humaine ?

Organisé dans le cadre du Projet Seuil Homme/Animal/Machine, ce Colloque souhaite discuter les enjeux du post-humanisme autour de cette question : comment la fiction littéraire, filmique et bédéesque configure-t-elle les effets culturels des avancées scientifiques ? Et cela de façon décisivement interdisciplinaire et intermédiale. Raison pour laquelle seront considérées prioritaires les communications focalisant les figures du post-humain en deux (ou trois) des médias en jeu – littérature, cinéma, bande dessinée –, tout en privilégiant les connexions entre eux.

Conférenciers invités :
Edwige Armand (Université de Toulouse – Jean Jaurès, présidente de l’Association
Passerelle AST)
Pedro Moura (UAlg, ESAD-IPL, CEC-FLUL, CEHUM)

Soumission de propositions de communication:
Afin de soumettre votre proposition de communication, sous forme d’un résumé de 200-300 mots accompagné d’une brève notice biobibliographique, nous vous prions de nous joindre à l’adresse électronique suivante : coloquioLCBD@gmail.com
Les propositions de communication devront nous parvenir jusqu’au 15 janvier 2019. Les communications ne dépasseront pas 20 minutes.
Les textes des communications seront soumis à révision par les pairs (peer review). Ceux qui seront sélectionnés feront objet d’une publication.

Langues de Communication :
Portugais, Français

Calendrier : 
15 janvier : date boutoir pour soumettre des propositions de communication (20 minutes
maximum) (résumé de 200-300 mots).
25 janvier : réponse de l’Organisation.
5 février : programme provisoire.
31 mars : inscription au colloque.
1 juin : programme définitif.
13-14 juin : Colloque.

Comité Scientifique :
André Corrêa de Sá (Un. de Santa Barbara, Califórnia)
Anne Simon (EHESS)
Cândido Oliveira Martins (FacFil)
Charles Feldhaus (Un. E. Londrina)
Dorothea Kullman (Un. Toronto)
Eunice Ribeiro (UMinho)
Helena Pires (UMinho)
Iolanda Ramos (FCSH)
Irène Langlet (Un. Limoges)
José Almeida (FLUP)
Miriam Ringel (Un. Bar-Illan)
Nuno Simões Rodrigues (FLUL)
Pedro Moura (FLUL)
Xaquin Nuñez (UMinho)

Organisation :
Ana Lúcia Curado
Cristina Álvares
Isabel Cristina Mateus
Sérgio Sousa

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RÉALITÉ INSTABLE ET SAVOIRS MOUVANTS - RACCOMMODER LE TISSU DU MONDE

Publié le 5 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans festivals

RÉALITÉ INSTABLE ET SAVOIRS MOUVANTS - RACCOMMODER LE TISSU DU MONDE

Le réel est devenu instable, il glisse entre nos doigts.

Par où l’attraper quand, dans le flux des réseaux sociaux, tout est surface et mousse d’une vague qui en remplace une autre à peine celle-ci formée.

Rêvé comme place du village global, lieu de partage de connaissances et conscience artificielle d’une humanité enfin réunie, Internet s’énonce désormais aussi comme (auto)propagande pour une image égotique de soi et du monde.

Par où l’attraper quand les sciences dévoilent une complexité de plus en plus grande et que les biotechnologies ouvrent à des possibles déconcertants, terreaux de tous les fantasmes utopiques et dystopiques.

La crise de la science occidentale, entre fake news et réémergence des savoirs vernaculaires, empiriques et situés, énonce aussi —surtout— une soif de réappropriation et de partage de savoirs pluriels.

Par où l’attraper quand les certitudes et les catégories s’effondrent, quand Je est, littéralement, un Autre qui cohabite dans le même corps avec des bactéries, quand les identités sont fluides et les genres multiples.

Au moment où nous redécouvrons l’interdépendance systémique du vivant et du système Terre, où nous n’avons plus de lointains, seulement des prochains, que ce soit en terme de territoires ou de vivants, des algues et micro-organismes, aux plantes, aux animaux et à nos « frères humains » qui vivent dans le même temps que nous, mais aussi à ceux d’avant nous et à ceux d’après nous, comment réhabiter le monde et nous-mêmes ?

Cette édition 2018 des Rencontres Bandits-Mages, du 12 novembre au 2 décembre, repose sur une sélection d’œuvres issues des résidences de création au sein du réseau EMAP.

Qu’elles explorent un réel tangible, imaginaire, fantasmé, inconscient, fabulatoire ou spéculatif, toutes ces œuvres, à l’esthétique et au propos très différents, convergent dans l’idée du soin, au sens de « prendre soin ». Dans les corps et dans la psyché, dans le logos et l’iconos, elles vont sous la surface, associant individualité et collectif pour raccommoder le tissu du monde.

aqua_forensic de Robertina Šebjanič & Gjino Šutić est une observation factuelle de la pollution chimique des eaux douces aussi bien que salées et de l’effet pervers des soins médicamenteux portés aux humains qui empoisonnent les créatures aquatiques. Quelle violence nous fait prendre autant d’antidépresseurs ?

Avec ArchaeaBot, Anna Dumitriu et Alex May explorent le registre spéculatif et confient à une nouvelle forme de vivant hybride, associant archaea (les plus anciennes formes de vie sur Terre) et robot, le soin de poursuivre l’évolution dans un environnement d’après le monde tel que nous le connaissons.

The Siren’s Dream d’Aleksandra Niemczyk, installation filmique à partir de l’œuvre de la peintre surréaliste Leonora Carrington, plonge dans l’inconscient et dans les visions psychiques et symboliques engendrées par des traumatismes et des crises émotionnelles.

Dans une approche queer, l’identité de la personne est au cœur du film-performance de Faster Than Light de Kentaro Kumanomido & Thomas Anthony Owen.

Chloé Galibert-Laîné & Kevin Lee présentent une étape de travail de The Bottled Songs of Lost Children sur le terrorisme dans les médias et les réseaux sociaux. Déconstruction de la sémiotique de ces images et vidéos de propagande, de leur circulation et re/dé-contextualisation, l’œuvre porte un regard réflexif sur la recherche universitaire en sciences humaines et sur l’attraction-répulsion que ces images suscitent.

Graeme Cole expose Universal Ear, une installation filmique, dans laquelle le personnage de Harley Byrne espère enregistrer et rendre disponible en ligne « toutes les musiques du monde », l’utopie de la collection et de la préservation intégrales.

Paula Pin, dans une installation-atelier de bio-DIY permet une acculturation et une réappropriation des savoirs en matière de biotechnologies.

La circularité du lieu de l’exposition, l’ancien Château d’eau de Bourges, devient métaphore du passage fluide de la matière à l’inconscient, de l’individu à la collectivité, d’une science vernaculaire à une techno-science de pointe, de soi à l’autre, quelle que soit la nature de cet autre, vivant et non vivant, humain et non humain, dans une technozoosystémie.

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ILLUMINATION FRANKENSTEIN: VOYAGE AU COEUR DU MYTHE

Publié le 5 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans Evenement

ILLUMINATION FRANKENSTEIN: VOYAGE AU COEUR DU MYTHE

Illumination Frankenstein: Voyage au cœur du mythe propose une nouvelle forme de conférence : une conférence immersive. Celle-ci vous plongera, tout au long du récit de la sociologue Céline Lafontaine en collaboration avec Yan Breuleux et Luc Courchesne, dans l’univers des archives associées au mythe. Grâce à la création d’un environnement visuel et sonore à 360° dans la Satosphère, vous aurez l’impression de vous retrouver au milieu de cette histoire du 19e siècle, plus particulièrement celle de la vie de Mary Shelley et de son œuvre. Le récit biographique (vie de Mary Shelley), la trame littéraire (le roman Frankenstein) et l’interprétation sociologique s’entrecroisent à travers le regard que porte Céline Lafontaine sur les échos contemporains de ce mythe moderne.

Cette conférence-événement est organisée à l’occasion du 200e anniversaire de la publication du célèbre roman Frankenstein. Deux cents ans après sa mise au monde littéraire, l’éclairage prémonitoire que le roman prophétique jetait sur la modernité à son commencement rayonne toujours sur le temps présent et amène une réflexion sur la conquête, la manipulation et la dévastation du monde vivant.

 

Du mardi 6 au jeudi 8 novembre 2018 - 19h
Satosphère
13 ans et plus

Durée : 1 heure
Billet: 25$ à la porte / 25$ + frais web (lien billetterie à venir)
Tarif étudiant : 13,50$ à la porte / 13,50$ + frais web 

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LUMEN #3 - Marionnettes & arts numériques

Publié le 4 Novembre 2018 par Anaïs BERNARD dans festivals

LUMEN #3 - Marionnettes & arts numériques

Cette rencontre propose une introduction à des démarches et recherches audio artistiques des plus singulières et les plus diversifiées, conviant les participants à rendre leur curiosité audible et leur écoute active. Plusieurs artistes issus d’horizons différents, sont invités à présenter leur démarche exploratoire illustrée par une sélection de leurs œuvres autour de la thématique Interactions corps/sons numériques.

Depuis plusieurs années, le corps est de plus en plus sollicité par des dispositifs numériques interactifs qui peuvent prendre diverses formes hybrides (installations, performances, œuvres connectées…). Ceux-ci permettent au participant – créateur ou visiteur – de devenir physiquement actif en déclenchant des sons traités selon plusieurs variables et en explorant, de manière sensorielle, des nouveaux univers techno-artistiques. Le corps devient alors un véritable instrument multimédiatique remettant le geste au centre du processus créatif.

Une rencontre organisée en partenariat avec Transcultures, modérée par Philippe Franck (directeur de Transcutures et du festival City Sonic) avec la participation de Stéphanie Laforce (musicienne-créatrice sonore/intermédiatique), Todor Todoroff (compositeur, artiste numérique), Cendres la Rouge (metteur en scène, membre des Métalus à chahuter), Maxime Van Roy (étudiant à l’école des arts visuels de Mons Arts2).

Du 12 au 16 novembre 2018
Le Centre de la Marionnette et ses partenaires proposent 5 jours d’échanges, de découvertes, de rencontres et d’expérimentations entre arts de la marionnette et arts du numérique
 
Temps Mort / Idle Times, d'Alex Verhaest
Exposition
Du 6 au 28 octobre 2018
Pendant les heures d'ouverture du Musée des arts de la Marionnette
Temps mort / Idle Times emprunte à l'atmosphère de la peinture des primitifs d'Europe du Nord. Des insectes qui s'animent, des micromouvements sur les portraits trahissent la part vidéo de ces natures mortes.. .. Une série d'œuvres sur le suicide et l'assassinat d'un ' pater familias ' absent.

 
Moving face avec Polona Cerne et Nicolas Adrien Houtteman
Workshop
Du 12 au 16 novembre 2018 // 50€ par personne
Au Centre de la Marionnette
Ce workshop combinera nouvelles technologies et sculpture.
Durant ce workshop les participants réaliseront un masque en bois en utilisant des techniques de superposition. Ce masque intégrera des moteurs des lumières ou des capteurs afin de le rendre interactif.

 
Ce qui nous lie, de Stéphanie Laforce
Installation sonore interactive
Du 14 au 16 novembre 2018 - Performances 14/11/2018 à 16H00 & 15/11/2018 à 19H00
Au Musée des arts de la Marionnette
Une installation sonore faite d'un ensemble d'élastiques traversant les espaces et soulignant l'architecture. Le public est invité à manipuler le dispositif. Les élastiques sont rendus musicaux par l'intermédiaire d'un système numérique créé par l'artiste.

 
Makey Makey - Stéphanie Laforce
Workshop
Du 14 novembre 2018 - De 10H00 à 11H30 & 14H00 à 15H30
Au Centre de la Marionnette
Deux ateliers d’initiation ouvriront l’accès à la culture et aux nouvelles technologies par la découverte de l’oeuvre "Ce qui nous lie". Les participants découvriront également le boitier Makey Makey. Ce boitier permet de transformer n’importe quel objet en conducteur d’électricité. En tenant un câble ou un objet relié au Makey-Makey et en touchant un autre objet, un courant d’électricité passe et est reconnu par l’ordinateur comme un interrupteur permettant de déclencher un son, une note préenregistrée.

 
3 ballons bruyants - Casque d'exclusion sonore - Maxime Van Roy
Installation
Du 14 au 16 novembre 2018
• 3 Ballons Bruyants
Le spectateur est invité à évoluer dans un espace triangulaire délimité par trois ballons retranscrivant des bruits de ballons.
• Casque d’exclusion sonore 
Plongez dans une oeuvre constituée d’un casque émettant un son, qui de manière assez paradoxale, exclu les autres sons. Maxime Van Roy est étudiant à Arts2 et est soutenu par Transcultures dans le cadre du programme Emergences numériques et sonores.

 
Interactions corps - sons numériques
Rencontre
Le 15 novembre 2018 de 17H30 à 19H00
Au Centre de la Marionnette
Cette rencontre propose une introduction à des démarches et recherches audio artistiques des plus singulières et les plus diversifiées, conviant les participants à rendre leur curiosité audible et leur écoute active. Plusieurs artistes issus d’horizons différents, sont invités à présenter leur démarche exploratoire illustrée par une sélection de leurs oeuvres autour de la thématique Interactions corps/sons numériques. Une rencontre organisée en partenariat avec Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores. Modérateur : Philippe Franck, directeur de Transcultures et du festival City Sonic, historien de l’art, critique culturel et créateur sonore.

 
Uber Beast Machine - Variations / Michael Cros
Résidence
Du 5 au 16 novembre 2018 - Sortie de résidence le 15/11/2018 à 16H30
Au Centre de la Marionnette
En 2097, un duo de chercheurs mène une série d’expérimentations sur différentes formes de vie. Ils étudient une créature électrique et végétale qu’ils ont appelé Über Beast Machine. Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Comment interagit-elle avec son environnement ? Michaël Cros met en jeu des corps, qu’ils soient seuls ou en relation avec leur environnement. Il associe pour cela les arts de la marionnette, la danse contemporaine et les arts numériques.

 
Antinea - Cendres la Rouge
Spectacle
Le 15 novembre 2018 - 20H
Tarif plein : 9€ / Tarif réduit : 6€
Au Conservatoire de Tournai
Entourée d'un orchestre d'une quinzaine de petits squelettes qui se démènent sur leurs instruments, une femme - Antinéa - se dévoile.
Des squelettes d’animaux improbables, transformés en automates ou en marionnettes, dialoguent avec des comédiens complices… Que ce soit lors de lectures, d’expositions-parcours ou de spectacles envoûtants, la Cie Cendres la Rouge propose des univers oniriques, tour à tour drôles et poétiques.

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