evenement

De jour comme de nuit

Les 5 & 6 octobre 2013.

Nuit blanche le jour.

Nuit et jour : étendre la Nuit Blanche dans le temps et dans l’espace. Ne plus attendre la nuit comme ce moment où la vie bascule, s’endort ou se réveille, dédoublée par son ombre, éclairée de côté, au coin des rues et au détour des places. Nuit propice aux rencontres qui ne supportent pas une lumière aveuglante. Car il y a une beauté du jour. Dans sa propre clarté ou transparence qui ne cache rien de ses misères et de ses joies. Jour sans fard et sans secret, évidence dans laquelle nous sommes.

NB6 proposera cette année aux artistes de travailler des œuvres qui ne refuseront pas le jour, qui feront toute sa place à sa blancheur. Mais œuvres qui le soir commenceront à plonger dans la nuit, empruntant ce passage incertain qui rythme nos vies : continuité, alternance, de la couleur de l’aube et du crépuscule, diurne et nocturne. Mais aussi continuité dans l’espace.
Non plus des points isolés mais une ligne mobile qui traverse la ville pour mieux en affirmer son unité. Une ville comme un tout qui efface ses frontières, ses replis. Une ville qui est la même d’un bout à l’autre. NB6 empruntera la ligne de Mettis, voyage intérieur, vagabon- dage, petite odyssée citadine.

La Nuit Blanche qui se veut être une manifestation artistique dédiée à la création contemporaine proposera cette année parmi ces thématiques celle des jeux-vidéos. L'évènement aura lieu sur SC2, à savoir une soirée dans la fac de la ville orchestrée par le duo Pomf et Thud.

En effet, durant près de 5h, le célèbre duo de casters proposera aux spectateurs un show avec comme invités le célèbre joueur Zerg ukrainien Dmytro “Dimaga” Filipchuk et le joueur terran français Antoine "Dayshi" Stievenart où games fun avec le public et BO9 s'enchaîneront toute la nuit. Il ne vous reste donc plus que quelques jours pour affûter vos BO et venir affronter ces deux joueurs. Une star “locale”, à savoir le joueur zerg Pierre-Yves “Pouilleux” Petit sera également de la partie. L'évènement se déroulera dans l'amphithéâtre du Campus du Saulcy à Metz, l’entrée est gratuite.

Retrouvez aussi des oeuvres: interactives comme Water Light Graffiti d'Antonin Fourneau, The Vinyl Rally de Lucas Abela, Giganto-machie du Collectif One Life Remains; imsersives comme The Walking Ghosts Hall d'Akroe, 180 secondes de Baptiste Verdoliva & Maud Lucien ou encore Wet Sounds où Cabaret Contemporain & Impulse Production vous proposeront de vivre  un véritable concert sous l'eau; et hybrides avec Machine2Fish de Quentin Destieu, Sylvain Huguet & Romain Senatore. L'occasion aussi de découvrir FabLab un laboratoire temporaire de fabrication numérique.

Toute la programmation au lien ci-dessous.

GAME OLDER

OCTOBRE 2013

L’espace, le temps, le corps, l’autre et l’esprit sont autant de mondes inconnus décryptés lors de la Nuit des Chercheurs à Metz, par les chercheurs de l’Université de Lorraine et du CNRS.

Dans une scénographie faite de jeux de lumières et de transparences, colonisant sur 300m² les espaces du Théâtre du Saulcy et de la Maison de l’Étudiant, la Nuit des Chercheurs à Metz propose au public de déambuler dans un cadre convivial, à la rencontre des chercheurs invités pour l’occasion.

Une quinzaine de projets de recherche, toutes disciplines confondues en sciences exactes, humaines et sociales, y sont représentés de manière abordable, dans un souci de clarté et d’accessibilité. Sur scène se succèdent projections, one-man-shows de doctorants et création d’un spectacle de danse résultat de la rencontre entre un chercheur et une chorégraphe. Pour compléter l’accueil du public, un espace buvette et petite restauration est installé sur le lieu de la manifestation.

« À la rencontre des chercheurs : déambulez de découvertes en découvertes » 18h - 23h

Dans une scénographie faite de jeux de lumières et de transparences, colonisant sur 300m² les espaces du Théâtre du Saulcy et de la Maison de l’Étudiant, la Nuit des Chercheurs vous invite à déambuler dans un cadre convivial, à la rencontre de ceux qui explorent les mondes inconnus. Prenant pour fil conducteur cinq thématiques – l’espace, le temps, le corps, l’autre et l’esprit – une quinzaine de recherches en sciences exactes, humaines et sociales y sont ainsi présentées de manière abordable.

La recherche fait son show (sur la scène du théâtre)

20h30 & 22H00 Fluctuations (20’)

La rencontre d’un physicien et d’une chorégraphe ouvre les portes de l’espace-danse, révélant la compétition entre ordre et désordre. Mise en corps et en mouvements d’une recherche fondamentale pour cinq danseurs accompagnés d’un musicien, sur fond d’un programme aléatoire générant images et sons.

Compagnie Mirage & Institut Jean Lamour, Université de Lorraine/CNRS

21h00 La philo en petits morceaux

Une série de films d’animation sur la philosophie des sciences, faite de petits trésors d’inventivité, explique de manière ludique et lumineuse les concepts incontournables pour penser la science.

Vidéoscop & Archives Henri Poincaré, Université de Lorraine/CNRS

21h30 Ta thèse en 180 secondes

Petites conférences théâtralisées, réels one-man-shows, les doctorants ont chacun 180 secondes, et pas une de plus, pour présenter de manière accessible leur recherche.

22h30 Autoportrait d’un schizophrène (22’)

Comment restituer cinématographiquement le point de vue d’un malade atteint de schizophrénie ? Le réalisateur Eric Duvivier s’y est employé à la fin des années 70, pour le compte de la firme pharmaceutique Sandoz. Le résultat, surprenant, entre art psychédélique et réalité médicale, est servi par l’interprétation magistrale de Pierre Clementi. Analyse en direct lors d’une ciné-conférence.

UMR SAGE, Université de Strasbourg/CNRS & CREM, Université de Lorraine, avec le concours du CERIMES

Informations pratiques :

Lieu : Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy & Maison de l’Étudiant

Adresse : Ile du Saulcy - Metz

Horaires : 18h-23h

Entrée libre et gratuite

Programme en image ci-dessus
Plus d’informations au lien ci-dessous

Du 19 au 22 septembre 2013,
Tarifs: 15 euros / 12 euros (réduit) / 10 euros (abonnées, adhérents)
Réservez vos places.

Que reste-t-il du film une fois qu'il a été vu ?" Pour fouiller dans les mémoires, ildi ! eldi créent un ciné club performatif d'un genre nouveau, qui croise cinéma et théâtre. En complicité avec Olivia Rosenthal, ils entreprennent de nous raconter leurs souvenirs de deux chefs-d’œuvre du septième art : les Parapluies de Cherbourg, de Jacques Demy, et Alien, de Ridley Scott.

Ils ne sont pour rien dans mes larmes (Ciné Club 1)
Toutes les femmes sont des aliens (Ciné Club 2)

"Les choses s’impriment deux fois : une fois sur la pellicule, une fois dans le spectateur", écrit Serge Daney. On pourrait ajouter que, une fois imprimées dans le spectateur, elles s’insinuent en lui pour bientôt participer à sa mémoire intime.

Que reste-t-il d’un film quand on l’a oublié ? Ou quand on ne l’a pas oublié ? Voilà le genre de questions auxquelles s’intéresse Le Nouveau Ciné Club, une série de performances imaginée par le collectif ildi ! eldi. Dans son ouvrage Ils ne sont pour rien dans mes larmes, la romancière Olivia Rosenthal pose la question : "Quel film a changé notre vie ? ".

C’est en lisant ce livre que Sophie Cattani et Antoine Oppenheim ont eu l’idée de créer une rencontre - différente à chaque performance - entre le théâtre et le cinéma. Avec ces deux premières créations et en complicité avec Olivia Rosenthal, ils interrogent notre mémoire du cinéma.

Que ce soit en racontant Les Parapluies de Cherbourg  de Jacques Demy ou Alien (une tétralogie réalisée à partir d’une idée originale de Ridley Scott), ils se livrent à un exercice qui est aux confins de l’analyse filmique, de la confession intime et du résumé halluciné.

Distribution :

Création : collectif ildi ! eldi
Textes : Olivia Rosenthal
"Les larmes" est tiré de Ils ne sont pour rien dans mes larmes, Verticales, 2012.
Mise en scène et interpétation : Sophie Cattani et Antoine Oppenheim
Vidéo : Antoine Oppenheim, Colas et Mathias Rifkiss
Lumières : Ludovic Bouaud.

Horaires :

Ciné Club 1

19 septembre / 20h30
21 septembre / 15h
22 septembre / 19h

Ciné Club 2

20 septembre / 19h30
21 septembre / 20h30
22 septembre / 15h

Entre l’atelier de l’artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n’a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d’appliquer la couleur dont il rêve. L’histoire de l’art l’a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n’est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. 

Aujourd’hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d’étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l’invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n’a cessé d’apporter à l’historien de l’art comme à l’archéologue des outils pour mieux décrypter les œuvres, les authentifier, et aider aussi l’artiste à trouver de nouvelles matières.

Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l’ancienne Égypte, qui alliaient le divin et le médical, les investigations scientifiques les plus modernes nous révèlent aujourd’hui l’invisible. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Du Paléolithique aux années 2000, voyage au cœur d’un dialogue essentiel entre la Science et l’Art.

Avec Philippe Walter, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (CNRS-UPMC) et Francois Cardinali, journaliste, auteurs de L’Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes (Éditions Michel de Maule). Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique et producteur à France Inter.

Entre l'atelier de l'artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n'a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d'appliquer la couleur dont il rêve. L'histoire de l'art l'a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n'est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. Aujourd'hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d'étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l'invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n'a cessé d'apporter à l'historien de l'art comme à l'archéologue des outils pour mieux décrypter les oeuvres, les authentifier, et aider aussi l'artiste à trouver de nouvelles matières. Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l'ancienne Egypte, qui alliaient le divin et le médical, ce livre propose plusieurs pistes pour passer du visible à l'invisible. Il fait aussi état des investigations scientifiques les plus modernes. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet aujourd'hui de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Guidant le lecteur du Paléolithique à nos années 2000, cet ouvrage nous plonge au coeur d'un dialogue essentiel entre la Science et l'Art.

P. Walter & F. Cardinali, 2013, L'Art-Chimie : Enquête dans le laboratoire des artistes, Michel de Maule, Le Studiolo, 175 pages, 45.00 euros.

Rendez-vous mondial des chercheurs travaillant sur les interactions homme-machine, l’édition 2013 de la conférence ACII est organisée par le Département d’informatique de l’UNIGE (Faculté des sciences) et le pôle de recherche national en sciences affectives, avec le soutien de Genève Tourisme. Cet événement se déroulera du 2 au 5 septembre 2013, au Centre de conférences international de Genève.

Le domaine de l’informatique affective et de l’interaction intelligente vise à développer des systèmes qui prennent en compte les réactions émotionnelles de l’utilisateur d’un système informatique, de manière à faciliter l’interaction humain-machine en la rendant plus proche de l’interaction humain-humain.

Les travaux dans ce secteur sont très interdisciplinaires, menés par des chercheurs en psychologie, informatique, neurosciences, littérature et philosophie, ingénierie, sciences sociales, éthique, art. Les résultats sont utilisés dans une large gamme d’applications, telles que l’identification d’états critiques durant la conduite ou autre opérations dangereuses, l’animation par ordinateur, la réhabilitation, l’apprentissage, le jeu, l’étiquetage et la gestion de données multimédia, le marketing et la publicité, la littérature et les arts, etc.

L’impact scientifique de cette conférence est très important, puisque c’est la seule conférence entièrement dédiée à un domaine en plein essor et dont les résultats de la recherche ont des retombées dans de nombreux secteurs tant en sciences humaines et techniques, que dans l’économie. Le choix de Genève pour ACII 2013 contribuera au rayonnement de la recherche genevoise et suisse dans ce domaine.