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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

HALLOWEEN PARTY

Publié le 24 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

HALLOWEEN PARTY

!!! MAYDAY MAYDAY MAYDAY !!! 

De retour le samedi 28 octobre sur 2 étages avec notre classique party d’Halloween avec 11 Djs et Vjs.
Qui y survivra ?

► LINE-UP SATOSPHÈRE - Deadboy + Kris Guilty + Gene Tellem + Push 1 stop + Création Ex Nihilo + VJ Captain Cruiser

► LINE-UP REZ-DE-CHAUSSÉE - (Ghost Club Records) Prince Club + DJ NAV + LUST + Invité spécial...
 

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HARMONIELEHRE

Publié le 23 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans film, evenement

HARMONIELEHRE

Retour du film immersif et musical Harmonielehre qui vous plongera au cœur de l'oeuvre du compositeur américain John Adams ! À travers la captation de l'Orchestre symphonique de Montréal et de son chef Kent Nagano à la Maison symphonique, vous serez propulsés dans un monde imaginaire, entre le subconscient du compositeur et la grandeur de la Satosphère.

POURSUIVEZ VOTRE AVENTURE MUSICALE AVEC L'OSM

Les détenteurs de billets d'Harmonielehre pourront bénéficier d'une réduction de 40% pour les billets du concert "Kent Nagano dirige Rachmaninov et Adams" présenté les 1, 2 et 4 novembre à la Maison symphonique !

Du 17 au 27 octobre 2017 - 19h
Billet régulier : 26,25$ ( incluant frais web et taxes ) - Achetez en ligne ici (et à la SAT)
Durée : 40 min

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HALLOWEEN GAMES

Publié le 22 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans evenement

HALLOWEEN GAMES

Jeudi 26 octobre 2017 - de 18:00 à 22:00
 

Au menu de cette nocturne, pas comme les autres : des projections horrifiques, des jeux vidéo à vous faire trembler les os, de la réalité virtuelle à vous retourner la cervelle, et d’horribles tables thématiques…

16h-18h : TOUT PUBLIC   /    18h-20h : +16 ANS

Public abonné à partir de 16 ans sur présentation d’une pièce d’identité

Adresse
1, place Malraux
57100 Thionville
France

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Anamorphose, Singulière Perspective

Publié le 21 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans exposit

Anamorphose, Singulière Perspective

Anamorphose, Singulière Perspective, donne à notre perception un nouvel élan visuel, libéré du rapport entre le concret et l’abstrait. La relation « physique-optique » se laisse emporter par la façon dont une image apparaît à notre conscience cherchant un point de vue réaliste. Fanette Guilloud et Olivier Ratsi nous proposent un travail sur l’anamorphose d’une grande intensité.
La perception touche notre intime, notre rapport au réel. Les deux artistes invités nous incitent à effectuer une gymnastique visuelle de notre acuité à voir, soulevant un questionnement de nos certitudes visuelles.  
Cette déformation réversible est toujours actuellement au centre de la réflexion sur le monde qui nous entoure. Illusion ou vérité, les œuvres nous questionnent sur une notion propre à chaque individu sur sa conception du réel.
C’est à travers notre regard que nous rendrons visibles ces anamorphoses. Chacune sera unique car chaque regard aura une définition singulière des œuvres présentées lors de cette exposition.
Nous vous proposons de dépasser la réalité suggérée et de vous approprier des visions différentes.
Tour de passe passe, magie, théorie mathématique, illusion d’optique… l’anamorphose nourrit et subjugue de par ses diversités de perspectives plus ou moins singulières.

Une co-production Puzzle – Centre Jacques Brel

 

Informations pratiques de l’exposition :
du jeudi 28 septembre au vendredi 10 novembre
du mardi au vendredi de 12h à 18h - les samedis et dimanches de 14h à 18h
entrée libre

Accessibilité : l’ensemble des espaces de Puzzle est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Visites commentées : les dimanches 1er octobre et 5 novembre (14h et 16h)

 

PROJECTION
Bending Space, Georges Rousse and the Durham Project
56 minutes, 2016, réalisé par Penelope Maunsell et Kenny Dalsheimer
Caverne (Médiathèque)

Ce documentaire capture le génie de l’artiste français Georges Rousse et suit l’artiste ainsi que deux cents bénévoles lors d’une résidence d’art public en septembre 2016 à Durham (Caroline du Nord, USA). Le film relate l’aventure de Georges Rousse à travers Durham (capitale du tabac impactée par les scandales du tabac et la fermeture de la plupart des manufactures), faisant ainsi revivre d’anciennes usines désertées à travers la réalisation d’œuvres.
Bending Space révèle le processus complexe de création des anamorphoses, signature de Georges Rousse.  La couleur et la forme deviennent finalement de magnifiques photographies en couleurs grand format exposées dans des galeries et musées du monde entier. Le film témoigne de l’énergie qui est déclenchée lorsqu’un photographe remarquable et une communauté épris d’art unissent leurs forces.

Du jeudi 28 septembre au vendredi 10 novembre
En continue du mardi au samedi et les dimanches 1er octobre et 5 novembre
aux horaires d’ouvertures de la Médiathèque.

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IMPACT, Festival des nouvelles technologies et des arts numériques

Publié le 20 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals

IMPACT, Festival des nouvelles technologies et des arts numériques

Du 3/11 au 21/11/2017  Théâtre de Liège 
Festival des nouvelles technologies et des arts numériques


À l’heure où la technologie et la culture digitale investissent tous les secteurs de la société et où l’art adopte de plus en plus leur utilisation, le Théâtre de Liège et ses neuf partenaires de l’Euregio Meuse-Rhin lancent IMPACT. Ce nouveau projet d’envergure s’est donné comme objectif principal de mettre sur pied le premier pôle euregional et transectoriel de coopération, de recherche et de développement, de production et de diffusion dans le champ des nouvelles technologies et des arts de la scène. Rassemblant chercheurs, artistes et entreprises issues du secteur des nouvelles technologies et des Industries Culturelles, son travail pointu s’échelonnera sur trois années.
Création, formation et diffusion en seront les maîtres mots. IMPACT vous dévoilera, en septembre prochain, la programmation complète de son premier festival, avec des projets portés par des artistes belges – fruits directs de la collaboration avec des entreprises locales – ainsi que des spectacles internationaux. Dès maintenant, deux noms vous sont dévoilés : le sublime 887 de l’acteur, auteur et cinéaste québécois Robert Lepage qui crée et porte à la scène une oeuvre originale bousculant, par l’utilisation de technologies de pointe, les standards en matière d’écriture scénique.
Des créations d’artistes visuels, performeurs, danseurs, chorégraphes, plasticiens et acteurs jalonnent ce passionnant temps fort, mais aussi des conférences, des démonstrations, des installations, des journées consacrées aux professionnels, des ateliers pour enfants qui se succèdent, pour s’achever, à Liège, en un formidable rendez-vous avec Cold Blood, le spectacle de Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael. Ils nous kidnappent dans des mondes oniriques où les chorégraphies sont exécutées essentiellement avec les doigts.
Quand la science-fiction prend des allures de réalité.

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En chair et en son

Publié le 19 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans spectacle, festivals, Ateliers

En chair et en son

Pour la 3ème édition des rencontres internationales Danse butô et musique acousmatique, l'événement a été organisé par Aventures Électroacoustiques, Motus, Le Cube, en partenariat avec l’Association Franco-Japonaise TENRI et l’Agence Fabian Fischer
Né au Japon dans les années 60, le butô est une danse subversive qui se caractérise par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme. La musique acousmatique, genre musical permis par les techniques électroacoustiques, développe le sens de l’écoute, de l’imagination et de la perception mentale des sons par leur diffusion via des haut-parleurs. Danse butô et musique acousmatique procèdent d’un même désir de retour à l’essence des choses : la chair, le son, d’une même volonté de transgression des genres.

Pour sa 3ème édition, le festival En chair et en son investigue de nouvelles situations de création à travers de nouvelles rencontres inédites : placer le corps du danseur butô au cœur du dispositif de projection des sons numériques «acousmonium» et le confronter à cette musique de l’imaginaire qui ouvre de nouvelles voies de recherche et d’expression.

Avec :
Masaki Iwana, Moeno Wakamatsu ,Juju Alishina , Sylvia Hanff (Pologne), Tamara Pitzer (Allemagne), Dominique Starck, Marlène Joebstl (Autriche), Alyona Ageeva (Russie)…
Et :
David Fenech, Pierre Boeswillwald, Vincent Laubeuf, Bruno Capelle, Alexandre Bellenger

Suite à un appel à participation, 18 danseurs et compositeurs de plusieurs pays travaillent par binômes et présentent leur travail lors de ces 3 journées.

Jeudi 26 octobre
20h — 22h30 : ouverture du festival (session 1)

Vendredi 27 octobre
17h (session 2) et 20h (session 3)

Samedi 28 octobre
17h (session 4) et 20h (session 5)


Ateliers butô

Mercredi 26 octobre
de 14h à 16h
Atelier butô pour les jeunes de 8 à 13 ans animé par Elizabeth Damour
20€ par participant

Vendredi 27 octobre
de 14h à 16h : BUTOH OF THE PRIMORDIAL SPACE
Atelier butô ouvert à tous (en anglais) animé par Sylvia Hanff
20€ par participant

Samedi 28 octobre
de 13h à 16h : SILENCE
Atelier butô (ouvert à tous) animé par Maite Soler
30€ par participant (3h de stage)

Renseignements et inscriptions : contact@en-chair-et-en-son.fr

 

Tarifs :

Une session : 16 euros / réduit : 12 euros
Pass journée : 26 euros / réduit : 20 euros
Pass festival : 60 euros / réduit : 45 euros

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BAM Festival #4

Publié le 18 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans festivals

BAM Festival #4

Le BAM a pour ambition de rendre les nouvelles technologies accessibles à tous. Actif depuis 2014, il s’est donné pour mission le développement, la production, et la diffusion des arts numériques à Liège. Entre des expositions inédites, des performances innovantes, des workshops à la pointe, le BAM propose une vision tangible totalement gratuite de l’actualité des arts numériques à travers le monde.
BE THERE !

Nous sommes heureux de vous inviter à la 4ème édition du Festival BAM qui se tiendra le week-end du 20-21 octobre à Liège. 

Une exposition originale, des performances innovantes à des ateliers de pointe, le Manège de la Caserne Fonck se transforme en plateforme d'explorations visuelles et d'expériences sonores avec des projets audacieux d'artistes de l'art / culture numérique contemporain. 

Et parce que notre vif souhait est de diffuser les arts numériques dans la ville et de rendre les nouvelles technologies accessibles à tous, il y a un accès total et gratuit pendant tout le festival! 

EXPOSITION

• Cinzia Campolese (CA) - Série Spéculaire_Focal Point • Olivier Ratsi (FR) - Perspicere • Benjamin Muzzin (CH) - Full Turn • Barthélemy Antoine-Loeff & Antoine Meissonnier (FR) - VAUS • Camille Scherrer (CH) - Dans les bois • Stéphane Francq (BE) ◢ A / V SPECTACLES • Michela Pelusio (IT) et Glenn Vervliet (BE) - SpaceTime Helix • Gauthier Keyaerts (BE) - Fragments • Stroon et Stix (SK) • Patrik Lechner (AT) nouvelle création • Hoaxident (EU) nouvelle création • AUTRES • Démonstration vidéo mapping • Pancake Bo

 

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Puissances esthétiques du virtuel : dispositif, forme, pensée.

Publié le 18 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Puissances esthétiques du virtuel : dispositif, forme, pensée.

Colloque International, Université Paris-3 Sorbonne Nouvelle, IRCAV
Du 28 au 30 mars 2018 (INHA, Paris)
Date limite d’envoi des propositions : vendredi 10 novembre 2017
English version below
 
Qu’est-ce que le virtuel et qu’est-ce que l’esthétique du virtuel, au-delà même de leur manifestation à travers l’innovation technologique et de leur incarnation par le biais des nouveaux médias ? Quelle est leur généalogie et quelle est cette pensée du réel et de l’art qui s’incarne au juste avec les avancées technologiques, quels sont leurs enjeux aussi bien esthétiques, qu’éthiques, politiques, médiatiques et plus profondément philosophiques ?
L’intégration massive des dispositifs virtuels dans tous les domaines de la société ou le « mouvement général de virtualisation » (Pierre Lévy) affecte non seulement son fonctionnement mais aussi la pensée même de son organisation, reconfigure les rapports entre les médias et la politique (post-truth politics), entre les procédés de création et ceux de communication, réinvente l’idée même de l’enseignement et de la transmission du savoir (« l’intelligence inventive se mesure selon la distance au savoir », Michel Serres, Petite poucette) et influe directement sur le domaine de l’industrie et de l’esthétique cinématographique et celui des arts de façon plus générale. Si toute rupture dans la manière de faire de l’art nécessite une rupture dans la manière de le penser (Jacques Rancière, Malaise dans l’esthétique), pourrait-on alors essayer de concevoir l’impact du virtuel avec sa juste part de virtualité, en définissant le double mouvement d’interdépendance entre la technologie et le concept même en tant qu’idée philosophique forte : une pensée à l’origine de la technique, une technique au service de l’établissement et de la mutation de la pensée ?
Il semble donc nécessaire de définir et d’historiciser aujourd’hui cette notion esthétique complexe qui s’étend au-delà ou en-deçà de son attachement direct aux nouvelles technologies. Le but de ce colloque est de mieux cerner le concept de virtuel, notion très riche et pour cette raison encore très incertaine, afin de tracer une cartographie conceptuelle de ses problématiques philosophiques et théoriques pour mieux s’orienter dans l’esthétique, les technologies et les arts contemporains.
Le premier axe de réflexion concerne donc la question de l’origine philosophique du virtuel. La notion de virtuel, qui dérive du latin virtus, la vertu et la force, est originellement associé en philosophie au terme de puissance. La tradition classique se base sur la conception du terme Dynamis d’après Aristote, qui désigne toute forme de pouvoir, de force. Telle puissance, passive (pathètikè) ou active (poiètikè) est toujours liée à l’acte (energeia), le passage d’un état potentiel à un état actuel. La puissance est du côté de la matière, tandis que l’acte se réalise dans la forme - l’essence qui précède la puissance, l’idée de forme étant déjà inscrite dans cette dernière (doctrine du « premier moteur immobile », origine comme acte pur). Deleuze, et avant lui Bergson, renverse la position classique et remplace "puissance" par "virtuel", en proposant la double opposition célèbre : « si le réel s’oppose au possible, le virtuel, quant à lui, s’oppose à l’actuel » (Différence et Répétition). Deleuze dote ainsi le virtuel « de pleine réalité, en tant que virtuel » et propose de considérer tout objet comme ayant « une de ces parties dans le virtuel », qui loin d’être indéterminé constituerait plutôt une dimension objective à l’origine du procédé d’actualisation. Plus récemment, Pierre Lévy oriente la réflexion sur la définition du mouvement concomitant, celui de virtualisation et le définit en tant que problématisation c’est-à-dire qu’« au lieu de se définir par son actualité (une "solution"), l’entité trouve désormais sa consistance essentielle dans un champ problématique. » (Pierre Lévy, Sur les chemins du virtuel) Le virtuel est donc tour à tour puissance, pleine réalité, problématisation. Ainsi nous voudrions retracer une généalogie du concept de virtuel à travers la définition des problématiques philosophiques qui le composent et auxquelles il se rapporte.
Le deuxième axe propose de réfléchir sur la définition de l’esthétique du virtuel de manière générale et sur l’esthétique virtuelle cinématographique de manière plus particulière. Trois questions esthétiques majeures attirent notre attention : le thème de la fiction, la préexistence du virtuel dans le cinéma argentique (et, de manière plus large, dans les arts plastiques) et la nécessité d’une meilleure définition des formes filmiques contemporaines ainsi que de formulation d’un nouveau vocabulaire cinématographique lié au développement des nouvelles technologies.
            La question de la fiction se pose comme un des vecteurs principaux de virtualisation. De quelle manière les dispositifs virtuels, en tant que moyens de productivité autonome, redéfinissent le concept de fiction au niveau esthétique ? Comment la fiction audiovisuelle de nos jours manifeste une ouverture d’espaces de liberté encore inexplorés par le récit traditionnel?
            La généalogie de l’esthétique du virtuel se pose aussi dans le cinéma argentique ou, de manière plus large, dans l’art objectal. Suite à des travaux de Lev Manovich, par exemple, qui considère Vertov comme « un important cinéaste de bases de données », mais aussi à partir de réflexions plus abstraites autour de la définition même de l’image cinématographique, nous aimerions réfléchir sur les prémices des manifestations techniques, plastiques et conceptuelles du virtuel au cinéma avant même l’apparition des nouvelles technologies.
            Enfin, on observe aujourd’hui l’insuffisance du vocabulaire d’analyse filmique, l’extrême malléabilité de l’image modifiant la notion même du plan, refusant son autorité en tant qu’unité fondamentale du cinéma. Peut-on encore évoquer les termes de « travelling », de « point de vue », de « plan-séquence » en rapport aux images générées par l’ordinateur ? Quelle est l’instance énonciatrice de ces images ? Quel type de définitions pour de nouvelles formes filmiques virtuelles ou les formes qui leur sont apparentées ?
Le troisième axe concerne plus directement les dispositifs virtuels de production, de diffusion et de conservation, cette dernière constituant une des préoccupations actuelles d'une importance primordiale tant du côté institutionnel qu'artistique, tandis que la toute récente polémique créée au Festival de Cannes autour du film Okja de Bong Joon-ho financé par la plate-forme américaine de vidéo à la demande Netflix, pose directement la question de la réorganisation de la filière cinématographique dans son ensemble et confirme la nécessité de revoir la définition du dispositif cinématographique (Gaudreault, Marion, Soulez), de l’industrie cinématographique et de son économie. Quels sont donc les enjeux aussi bien esthétiques, éthiques que politiques d’une nouvelle économie virtuelle ?
 
Ce travail de réflexion commune sera finalisé par une publication des actes du colloque.
Les propositions de communication en français ou en anglais (de 500 à 800 mots maximum) sont à envoyer à l’adresse suivante colloquevirtuel@gmail.com et doivent s’inscrire dans une des catégories théoriques proposées, sans pour autant être tenues de respecter les sous-catégories, présentées à titre indicatif. Merci de bien vouloir indiquer la catégorie choisie ainsi que de nous faire parvenir un bref cv de 10 lignes.

Date limite: le 10 novembre 2017.


Catégories de réflexion du colloque :
I.      Histoire, archéologie et politique du concept de virtuel.
-        Proposition d’historisation et de définition du concept de virtuel en philosophie depuis ses origines, recherche des concepts apparentés qui contribuent à sa constitution et à sa diffusion.
-        Retour sur la notion de virtuel à partir de la réflexion de la philosophie contemporaine (Kierkegaard, Bergson, Bloch, Deleuze, Serres, Lévy, Souriau, Simondon, Châtelet, etc.)
II.   Vers une esthétique du virtuel.
-        Théories et analyse de la dimension esthétique du virtuel.
-        Problèmes du vocabulaire esthétique du virtuel (qu’est-ce qu’une forme virtuelle, etc.)
-        Définition de l’art virtuel, question de la perméabilité des frontières (réalité virtuelle et augmentée, créations numériques, GIF, site internet évolutif Gorgomancy de Chris Marker, cinéma 4 D, etc.)
-        Virtualité de la fiction dans les médias et les arts. Le concept de post-vérité.
III.  La virtualisation des formes filmiques. Esthétique du virtuel au cinéma.
-        Histoire esthétique et technique de l’évolution du virtuel au cinéma (cinéma virtuel, motion capture) versus esthétique du virtuel (présence du virtuel dans le cinéma argentique).
-        Redéfinition des formes filmiques contemporaines à partir de la notion et des innovations techniques et conceptuelles du virtuel.
-        Evolution technique et son influence sur l’esthétique du film. 
-        Repenser le vocabulaire de l’analyse filmique à l’aune du virtuel : problèmes de vocabulaire (notions de plan, de plan-séquence, de montage, de mixage d’images, de l’instance qui « filme » ou génère des images, etc.)
IV.    La virtualisation de l’objet film, de son dispositif et de l’institution cinématographique.
1.     Théories d’éclatement des dispositifs, problèmes d’exploitation et de diffusion.
-        « Cinéma éclaté » comme virtualisation du dispositif.
-        Recherche de la définition-limite pour penser la distance entre le dispositif « d’accueil » et celui faisant partie intégrante de l’œuvre.
-        Recherche autour des problèmes éthiques que pose le procédé de virtualisation de l’objet film et de la filière cinématographique.
2.     Problèmes de conservation.
-        Déterminer les enjeux et les problèmes liés à la conservation des archives cinématographiques et audiovisuelles numériques (INA, La Cinémathèque Française, Centre Pompidou, BnF, etc.) et des œuvres numériques.
 
Bibliographie indicative, non exhaustive.  
Aristote, Métaphysique, présentation et traduction par Marie-Paul Duminil et Annick Jaulin, Paris, Flammarion, 2008.
Henri Bergson, La Pensée et le mouvant, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2005 (1934).         
Etienne Souriau, Les différents modes d’existence, Paris, PUF, coll. « MétaphysiqueS », 2009 (1943).
Gilles Deleuze, Différence et répétition, Paris, PUF, coll. « Épiméthée », Paris, 2003 (1968).
Michel Serres, Atlas, Paris, Julliard, 1994.
Pierre Lévy, Qu’est-ce que le virtuel ?, Paris, La Découverte, 1995.
Lev Manovich, Le langage des nouveaux médias, Dijon, Les Presses du réel, 2010 (2001).
David Rodowick, The Virtual life of Film, Harvard University Press, Cambridge, MA: Harvard University Press, 2007.
Angel Quintana, Virtuel?, à l'ère du numérique, le cinéma est toujours le plus réaliste des arts, Paris, Cahiers du cinéma, 2008.
André Gaudreault et Philippe Marion, La Fin du cinéma ? Un média en crise à l’ère du numérique, Paris, Armand Colin, 2013.
Jacques Aumont, Limites de la fiction, Considérations actuelles sur l’état du cinéma, Paris, Bayard, 2014.
Notices « Virtuel » de Aurélie Ledoux, et « Fiction » de Serge Chauvin, dans le Dictionnaire de la pensée du cinéma, Antoine de Baecque, Philippe Chevallier (dir.), PUF, 2012.
 
Comité scientifique :
Jacques Aumont
Jean-Michel Durafour
Antoine Gaudin
Olga Kobryn
Massimo Olivero
Guillaume Soulez
Angel Quintana
 

Avec le soutien de :
IRCAV (Institut de Recherche sur le Cinéma et l’Audiovisuel), Université Sorbonne Nouvelle - Paris III 
Call for papers
 
International Conference, Université Paris-3 Sorbonne Nouvelle, IRCAV
28-30 March 2018 (INHA, Paris)

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Mondes (im)possibles

Publié le 17 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Mondes (im)possibles

Appel à contribution: Mondes (im)possibles


Revue de Philologie et de Communication interculturelle
ISSN 2558-8478
ISSN-L 2558-8478
Sortie prévue décembre 2017
Numéro coordonné par Adela Livia Catana et Daniela Mirea


La Revue de Philologie et de Communication interculturelle lance un appel à contribution pour son 3eme numéro intitulé  Mondes (im)possibles. Le comité de rédaction  invite tous les chercheurs intéressés par le sujet à envoyer leurs propositions aux responsables de ce numéro à paraître au mois de décembre 2017.  Plusieurs axes de recherche sont envisagés :
- Fictions et mondes possibles
- Utopies, dystopies, eutopies
- Mondes contrefactuels
- Mondes parallèles
- Sémantique des mondes possibles
- Existant et non-existant
- Le statut ontologique du non–existant
- Rêve et réalité
- Les contes de fées
- Science-fiction et fantasy...


Ces axes ne sont pas exclusifs, toutes les contributions traitant le sujet proposé seront bienvenues.
La rubrique Varia publie des articles hors-thème dans le domaine des Lettres, de la Communication interculturelle, de la Didactique des Langues.  Les approches interdisciplinaires sont encouragées.
 
Modalités de soumission:
Les contributions, inédites et rédigées en français, anglais et roumain, sont à envoyer conjointement avant le 1er novembre  2017, accompagnées d’une brève notice bio-bibliographique et du laboratoire d’affiliation de l’auteur (e) à :
Adela Catana, adela.catana@yahoo.com
Daniela Mirea, daniela_mirea@yahoo.com


Le résumé de l’article sera rédigé en anglais et sera accompagné de cinq mots-clefs.
Les articles feront l’objet d’une évaluation à double insu par des pairs.
Les auteurs sont censés suivre le protocole de rédaction consultable à l’adresse :
www.llcs.journal.mta.ro


RESPONSABLE : Academie Technique Militaire
URL DE RÉFÉRENCEhttp://www.llcs.journal.mta.ro
ADRESSEBucarest

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Les Bords de la fiction

Publié le 16 Octobre 2017 par Anaïs BERNARD dans ouvrage, Ouvrage

Les Bords de la fiction

On le sait depuis Aristote : ce qui distingue la fiction de l’expérience ordinaire, ce n’est pas un défaut de réalité mais un surcroît de rationalité. Elle dédaigne en effet l’ordinaire des choses qui arrivent les unes après les autres pour montrer comment l’inattendu advient, le bonheur se transforme en malheur et l’ignorance en savoir.
Cette rationalité fictionnelle a subi à l’âge moderne un destin contradictoire. La science sociale a étendu à l’ensemble des rapports humains le modèle d’enchaînement causal qu’elle réservait aux actions d’êtres choisis. La littérature, à l’inverse, l’a remis en cause pour se mettre au rythme du quotidien quelconque et des existences ordinaires et s’installer sur le bord extrême qui sépare ce qu’il y a de ce qui arrive.
Dans les fictions avouées de la littérature comme dans les fictions inavouées de la politique, de la science sociale ou du journalisme, il s’agit toujours de construire les formes perceptibles et pensables d’un monde commun. De Stendhal à João Guimarães Rosa ou de Marx à Sebald, en passant par Balzac, Poe, Maupassant, Proust, Rilke, Conrad, Auerbach, Faulkner et quelques autres, ce livre explore ces constructions au bord du rien et du tout.
En un temps où la médiocre fiction nommée « information » prétend saturer le champ de l’actuel avec ses feuilletons éculés de petits arrivistes à l’assaut du pouvoir sur fond de récits immémoriaux d’atrocités lointaines, une telle recherche peut contribuer à élargir l’horizon des regards et des pensées sur ce qu’on appelle un monde et sur les manières de l’habiter.

 

Jacques Rancière, 2017, Les Bords de la fiction, Le Seuil: coll. "La Librairie du XXIe siècle", 208 pages, 21.00 euros.

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