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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

H OM E MRO PH ISM

Publié le 3 Février 2015 par Anaïs BERNARD dans artiste

H OM E MRO PH ISM

H OM E OMOR PH ISM est une performance hypnotisante et psychédélique de projection 3D géométrique, réalisée dans le Digital Dome de l’Institute of American Indian Arts. Une création étonnante imaginée par designers turques du Ouchhh Studio.

 

Un homéomorphisme, également appelé une transformation continue, est une relation d'équivalence et de la correspondance un-à-un entre deux points dans des figures géométriques ou des espaces topologiques qui est continu dans les deux sens.

De nombreuses formes observées dans la nature peuvent être liées à la géométrie. Conformément à la géométrie classique, les formes que l'on trouve dans la nature sont constituées de lignes et de plans, des cercles et des sphères, des triangles et des cônes. Ces formes sont en fait une abstraction puissante de la réalité, nous avons donc besoin objets primitifs pour donner une forme et comprendre la structure complexe qui existe dans la nature.

Notre point de départ était la topographie et les points pertinents de l'objet primitif de chevauchement. L'inspiration vient de l'extrême diversité des reliefs du Nouveau-Mexique (qui est divisé en quatre régions; Grandes Plaines, Montagnes Rocheuses, Plateau du Colorado, du bassin et de la province Range), l'évolution générale de la topographie et homéomorphisme.

 

Dôme A Performance / V au Nouveau-Mexique

Direction & Animation: Ouchhh

Directeur: Ferdi Alici

Concept de développement: Eylul Duranagac, Ferdi Alici, Selay Karasu

Chef de projet: Selay Karasu

3d plomb: Bahadir Dagdelen

A / V Artistes: Bahadır Dagdelen, Eylul Duranagac, Ferdi Alici, Selay Karasu

Documentation: Selay Karasu

Sound Design : Ali Can Okan, Hakan Ozkan, Mehmet Unal

échantillons sonores: Ryoji Ikeda-Data.Matrix

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Appel à contributions: Le non-humain en bande dessinée

Publié le 2 Février 2015 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Appel à contributions: Le non-humain en bande dessinée

Le dimanche 24 mai 2015 aura lieu la troisième édition du cras (ou Colloque de Recherche en Arts Séquentiels) sous le titre Le non-humain en bande dessinée. 

À l’occasion de ce colloque, nous vous invitons à réfléchir sur la représentation de l’intentionnalité non-humaine (animale, machinique, surnaturelle, etc.) dans la bande dessinée ; à vous intéresser, non seulement à des personnages non-humains, mais aussi — et surtout — à ce qui motive leur caractère non-humain et aux procédés artistiques qu’il engage.

Ci-dessous, nous vous proposons quelques pistes de réflexion, que vous êtes libres — mais pas tenus — d’emprunter :

Le personnage non-humain est-il plus fréquemment représenté dans la bande dessinée que dans les autres arts ; et dans celle destinée à un jeune public que dans celle destinée à un public adulte ? L’utilisation du personnage non-humain vise-t-elle la représentation allégorique de l’humain, ou essaie-t-elle de rendre compte d’une altérité ? S’inscrit-elle dans une démarche de simplification de la représentation, ou sert-elle de prétexte à la réalisation de prouesses techniques ? Quelle incidence a-t-elle sur la reconnaissance des personnages ? Produit-elle un effet d’identification ou de distanciation ? 

Comment distingue-t-on entre zoomorphisme et anthropomorphisme ? Quelles caractéristiques humaines sont projetées sur le non-humain ; ou non-humaines, sur l’humain ? Ces projections produisent-elles un effet effrayant ? Comique ? Pourquoi, par exemple, s’amuse-t-on des robots sentimentaux de Tom Gauld, de Chris Ware et de Liniers, ou encore du Dieu alcoolique de Winschluss ? 

L’animal anthropomorphe cohabite-t-il avec l’humain (comme dans Elephantmen de Richard Starkings), ou se substitue-t-il à lui (comme dans Maus d’Art Spiegelman, Fritz the Cat de Robert Crumb, Mouse Guard de David Petersen ou Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido) ? Que penser de l’univers alternatif Earth-C, habité par des animaux anthropomorphes, dans le multivers de DC ? Des variantes animales de superhéros, comme Krypto le superchien, Beppo le supersinge, Streaky le superchat ou Comet le supercheval dans l’univers DC, ou les personnages éponymes de Lockjaw and the Pet Avengers de Chris Eliopoulos et Ig Guara dans l’univers Marvel ?

Utilise-t-on le personnage non-humain pour contourner le problème éthique que poserait la représentation de la violence exercée sur un humain, ou la violence exercée sur un non-humain est-elle également problématisée ? Le non-humain (par exemple, un zombie, ou un robot) est-il un ennemi ? Une victime ? L’humain est-il représenté du « bon » côté et le non-humain, du « mauvais », ou inversement (comme dans Usagi Yojimbo, de Stan Sakai, où tous les personnages sont des animaux anthropomorphes, excepté le vilain Lord Hikiji, qui est humain) ? Quelle considération le non-humain a-t-il pour l’humain ? En ce qui concerne les personnages divins ou cosmiques, par exemple, qu’est-ce qui différencie Wick dans Next Testament, de Clive Barker, Mark Miller et Haemi Jang, du Docteur Manhattan dans Watchmen d’Alan Moore et Dave Gibbons ? 

Que mange l’animal anthropomorphe ? Comment sont représentés les prédateurs ? Les proies ? À quels critères de beauté l’humain dont s’éprend le non-humain répond-il ? Un personnage non-humain présenté comme « séduisant » est-il davantage anthropomorphisé que les autres ? Qu’en est-il de la représentation de l’exploitation sexuelle du non-humain ; par exemple, de la muse Calliope dans The Sandman de Neil Gaiman ou des androïdes dans Sky Doll d’Alessandro Barbucci et Barbara Canepa ?

Quels rapports peut-on établir entre la représentation du compagnon animal dans la bande dessinée franco-belge (par exemple, Idéfix dans Astérix, Spip dans Spirou et Fantasio, Milou dans Les Aventures de Tintin et Milou, Jolly Jumper et Rantanplan dans Lucky Luke, etc.) et dans le comics américain (Dogbert dans Dilbert, Garfield et Odie dans Garfield, Hobbes dans Calvin & Hobbes, Snoopy et Woodstock dans Peanuts, etc.) ?

Comment accède-t-on à l’intériorité de personnages non-humains dépourvus de la parole ? Par l’intermédiaire d’un phylactère représentant leurs pensées, comme dans les exemples mentionnés ci-dessus ? Par celui de véritables dialogues rendus possibles par un moyen ou un autre à l’intérieur même de la diégèse, comme dans la série We3 de Grant Morisson et Frank Quitely, où Bandit (un chien), Tinker (un chat) et Pirate (un lapin) sont transformés en cyborgs et reçoivent chacun un implant leur permettant de parler un anglais rudimentaire ?

La focalisation interne sur un personnage non-humain donne-t-elle lieu à l’utilisation de procédés plus élaborés (comme dans Hawkeye #11, de Matt Fraction et David Aja, où les événements sont rapportés du point de vue de Lucky, un chien) ? 

Que représente La Cage, de Martin Vaughn-James ? Les planches où apparaissent jumelles, microscopes, appareils photo, magnétophone et casques d’écoute renvoient-elles méta­phoriquement à l’intériorité d’un lieu-personnage ? 

Le personnage non-humain peut servir à thématiser l’altérité, ainsi que la marginalité : c’est notamment l’intérêt des personnages mutants de la série X-Men dans l’univers Marvel, des personnages déformés par la maladie dans Black Hole de Charles Burns ou du personnage de Ron Lithgow, dont la conscience a été transférée dans un corps extraterrestre, dans la série Concrete de Paul Chadwick. Or, à ces exemples d’une marginalité due à un caractère non-humain peuvent s’ajouter des cas où la marginalité d’un personnage humain est représentée métaphoriquement par une apparence non-humaine : ainsi pourrait-on s’intéresser, par exemple, à celui du personnage de Peter, à tête de grenouille, dans Bottomless Belly Button de Dash Shaw, ou à celui du personnage éponyme de la série Li’l Depressed Boy, qui a l’apparence d’une poupée de chiffon.

Pour participer 

Nous vous invitons à nous envoyer une proposition de contribution d’ici le lundi 9 février 2015 au colloqueras@gmail.com, dans laquelle vous vous présenterez brièvement et exposerez — en trois cents à cinq cents mots — votre problématique

Cette dernière devra mettre en évidence 1. quel rapport l’objet de votre réflexion entretient avec la thématique du colloque, 2. quelles questions suscite cet objet, 3. au moyen de quelle hypothèse vous souhaitez répondre à ces questions et 4. par quels moyens vous souhaitez vérifier cette hypothèse.

Veuillez indiquer clairement le titre de votre communication, ainsi que les œuvres sur lesquelles vous souhaitez travailler. 

Votre proposition sera soumise anonymement à notre comité scientifique, qui l’évaluera en fonction 1. du respect de la thématique du colloque, 2. de la qualité de votre argumentation et 3. de la qualité de votre expression écrite. 

Si votre proposition est retenue, vous disposerez, le jour du colloque, de vingt minutes pour présenter votre communication et de dix minutes pour répondre à des questions. 

Avec votre collaboration, une version écrite de votre communication pourra faire l’objet d’une publication dans un dossier thématique sur Pop-en-stock !

Le colloque aura lieu à Montréal ; nous préciserons où exactement aussitôt que possible.

Nous espérons que vous répondrez à cet appel et que nous aurons l’occasion de vous entendre le 26 mai prochain !

Pour obtenir plus de renseignements, contactez-nous au colloqueras@gmail.com et consultez notre site internet au colloqueras.wordpress.com, ainsi que notre page Facebook au www.facebook.com/colloqueras

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Musii, système de musique interactive pour un éveil sensorielle.

Publié le 1 Février 2015 par Anaïs BERNARD dans technologie

Musii, système de musique interactive pour un éveil sensorielle.

Musii est un objet gonflable souple qui émet des sons et s’éclaire de différentes couleurs quand on le touche. Il permet à tout non-musicien, l'expérience de jouer un instrument de musique tout en offrant une stimulation sensorielle tant visuelle que tactile.

Musii est simple à utiliser et ne nécessite aucune formation ou équipement supplémentaire pour fonctionner.

Combinant un ensemble de technologies à la pointe de l'art, Musii est un produit passionnant invitant les participants de tous niveaux à faire de la musique et de la couleur par le toucher et le mouvement

Avec sa vaste bibliothèque de paysages sonores notre système musical innovant, il est impossible de frapper une fausse note ou jouer de temps.

Un certain nombre de personnes peut jouer harmonieusement comme un groupe ou un individu peut devenir un orchestre.

Cette instrument comprenant des capteurs permettant l’interaction se révèle être un outil thérapeutique polyvalent et utile. Nous avons développé cette approche pour faire de la musique et lui a donné une forme physique tactile qui permet à l'utilisateur de voir et sentir le faisceau lorsqu'ils sont en interaction avec.

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Un dimanche une pin-up #112

Publié le 1 Février 2015 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Rubi (WET)

Rubi (WET)

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