L’UMR ADES 7268 a le plaisir d’organiser les 19 et 20 juin 2014 le colloque Immersions et modifications du corps marin, une anthropologie écologique qui se déroulera à la faculté de médecine de Marseille.

Marseille s’est historiquement construite autour de son port et ses échanges maritimes. Des pratiques de loisirs au patrimoine naturel en passant par l’économie, la mer est partie constituante de l’identité de la citée phocéenne. C’est pourquoi le corps marin sera interrogé lors de ces deux journées dans le cadre du colloque « Immersions et modifications du corps marin, une anthropologie écologique ».

Alors qu’un fort sentiment de maritimité se développe dans notre société depuis le XXème siècle, le rapport entre corps et mer semble relativement absent dans les débats. C’est pourquoi ce colloque désire mettre en lumière les connaissances interdisciplinaires sur le corps immergé et modifié par l’élément marin. Il s’agira de questionner l’imaginaire de la mer dans ses usages thérapeutiques ou symboliques, qui oscillent entre méfaits et vertus. C’est sans doute cet imaginaire qui a donné naissance aux travaux de Jacques Rougerie (http://www.fondation-jacques-rougerie.com), qui présentera ses recherches et réalisations en architecture bionique dans le cadre d’une carte blanche. Connaître le corps et le travail en mer à travers la transmission de savoir-faire corporels et sensibles des marins-pêcheurs notamment fera parti d’un des enjeux de ce colloque, tout comme la compréhension des profondeurs marines et la création s’inspirant de cet élément marin.

A travers l’écologie du corps marin, où seront discutées l’immersion et l’hybridation du corps en le milieu aquatique. Le travail, tout comme les activités de loisirs régulières en mer, peuvent engendrer certainesmodifications corporelles et pathologies qui seront discutées en en examinant différents aspects sous un éclairage tout à la fois médical et professionnel. Le dernier point portera sur les représentations actuelles de la mer en occident.

FrancoGrid festival is launched!

Le jeudi 05 juin 2014,

Vernissage mercredi 4 juin 2014 

Né en 1985 au Royaume-Uni, Oliver Beer est diplômé de l’Academy of Contemporary Music et de la Ruskin School of Drawing and Fine Art de l’Université d’Oxford. Sa personnalité et son parcours l’ont amené à s’intéresser très tôt à la relation qui existe entre le son et l’espace, en particulier à travers la voix et l’architecture. Ses recherches se traduisent par des performances fascinantes auxquelles le spectateur participe par sa seule présence, ainsi que des sculptures et des vidéos qui incarnent l’expression plastique, littérale ou métaphorique de cette subtile relation et de l’expérience qu’en fait le corps humain.

On les appelle les lunettes Google, les montres Apple ou Samsung, les bracelets Withings… Derrière ces objets du quotidien réinventés par de grands noms de la planète high-tech se dessine une nouvelle révolution pour l’homme. Passées du bureau à la poche, de l’ordinateur au mobile, les technologies du numérique s’emparent maintenant de notre corps pour nous rendre toujours plus performants et connectés. Elles font de nous de nouveaux humains, intimement liés à des machines et des réseaux, des « cyborgs » qui pensent et bougent différemment, souvent sans même que l’on s’en rende compte... D’Apple à Nike, de Samsung à Fitbit, géants du hi-tech et start up rivalisent d’ingéniosité pour vous proposer l’innovation ou qui changera votre quotidien.
Où vont nous mener ces technologies de l’informatique « corporelle » ? Jusqu’où a-t-on le droit d’améliorer notre corps ? Font-elles de nous des êtres plus responsables, plus à l’écoute de leurs corps, des surhommes façon Terminator ? Ou simplement des « assistés » ? Allons-nous perdre notre cerveau dans le « nuage » auquel nous sommes connectés ? En nous rendant plus performants, plus forts, plus intelligents, ces technologies futuristes nous laissent-elles moins « humains » ? Doit-on se méfier de ces entreprises qui lorgnent sur notre corps et stockent ce que nous avons de plus intime sur leurs serveurs ? 

De Tokyo à Los Angeles en passant par Paris et Sao Paulo, Olivier Levard, journaliste et « geek », a enquêté au plus près de ces nouveaux gadgets, à la rencontre des acteurs qui les conçoivent, mais aussi de ceux qui les adoptent ou les combattent sans relâche. Enthousiaste ou rebelle, quel robot serez-vous ?

 Olivier Levard est journaliste, spécialiste des nouvelles technologies. Il est l’auteur de Facebook mes amis, mes amours… des emmerdes! La vérité sur les réseaux sociaux (Michalon, 2010).

Olivier Levard, 2014, Nous somme stous des robots - L'irresistible fusion du corps et de la technologie, Michalon Eds, 18.00 euros.

Dans cette nouvelle vidéo de Raven Kwok, nommée Portal 1.0 , ce sont simplement quatre boîtes en carton qui se voient sublimés par les projections de graphismes générés en temps réel.

Une projection dressant la carte de démonstration créée en utilisant le logiciel Processing. Le graphisme en temps réel a été projeté sur huit surfaces de quatre boîtes cartonnées, tandis que des effets sonores en temps réel ont été produits en utilisant le logiciel Beads. Cette démonstration a servi d'un test technique antérieur sur d’anciens travaux de l’artiste qu’il est possible de découvrir sur son site.

Le minimalisme a du beau, le simple peut être une force et cet ensemble nous fait rêver de mapper tout ce qu’il est possible de faire bouger.

Mihai Grecu est né en Roumanie en 1981. Diplômé de l'ESAD Strasbourg et du Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains à Tourcoing, il vit et travaille à Paris.

Oscillant entre art vidéo, cinéma et animation 3D, son imagerie singulière met en œuvre, dans une atmosphère déshumanisée, des visions inquiétantes traversées par des objets parasitaires, des architectures modifiées et des personnages-symboles. Son travail a été montré dans des nombreux festivals de film (Locarno, Rotterdam, Festival du Nouveau Cinéma à Montréal) et expositions (Dans la nuit, des images - Grand Palais, Paris / Labyrinth of my mind - Le Cube, Issy-les-Moulineaux / Video Short list : Machines à Rêve - Passage du Retz, Paris / Studio - Galerie Les filles du Calvaire, Paris).

A découvrir de toute urgence au lien ci-dessous.