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Corps en Immersion

Une actualité dans les arts et les sciences à travers les corps pluriels.

Carte blanche à Zaven Paré

Publié le 5 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans exposit, artiste

Carte blanche à Zaven Paré

Biennale d’art contemporain de Lyon 2013 – Résonance / Focus
[Du 12 septembre 2013 au 4 janvier 2014]

 

Pionnier dans l’utilisation de la robotique pour raconter des histoires, Zaven Paré s’inscrit naturellement dans la thématique de la biennale d’art contemporain de Lyon, 2013, Structures narratives. Ses machines, à mi-chemin entre le monde des marionnettes, des automates et des robots, sont parfois un mélange de mécanique, d’optique, et d’électronique analogique ou digitale.

Ces œuvres, Zaven Paré les a parfois proposées pour la scène, dans les rôles de marionnettes, ou dans des installations d’art contemporain. Elles sont autant de sculptures qui se remarquent ou se fondent parmi les fantômes du musée.

L’artiste présente une vingtaine d’œuvres élaborées entre 1984 et 2013 et les fait dialoguer avec les collections du musée des marionnettes du monde. Ces objets sont une sélection de morceaux choisis : machines, marionnettes, automates ou robots, objets anthropomorphiques, fragments de corps humains ou d’animaux. Ils peuvent se retrouver sous forme de prototypes, de sculptures ou d’installations.

Ici loin de la scène, les marionnettes sont comme des reliques auxquelles cet artiste vient ajouter ses sortes d’ex-votos aux visages éthérés, aux silhouettes mécaniques.
 

Zaven Paré, plasticien et performeur

Zaven Paré occupe une place à part dans le champ de l’art et de la marionnette contemporaine. Inclassable, son travail se situe à la croisée de plusieurs disciplines, réflexions et interrogations.

Ses œuvres s’inspirent à la fois de la littérature, des théâtres traditionnels du monde entier, des réflexions philosophiques et anthropologiques, enrichies des études récentes sur la robotique et la science comportementale.

Adepte de l’idée selon laquelle les machines ont une âme, ses recherches s’inspirent également de la théorie du roboticien Masahiro Mori, selon laquelle lorsqu’une marionnette nous ressemble, elle provoque en nous une sensation de plaisir. Plus une marionnette ou un robot nous ressemble, plus notre réponse émotionnelle à son égard est positive. Cependant, la ressemblance ne doit pas être trop forte sinon un sentiment de dégoût à l’égard de l’objet se développe.

C’est ainsi que dans un jeu artistique d’emprunt, de déconstruction et reconstruction, de récupération et d’hybridation, Zaven Paré assemble des matériaux simples avec les technologies les plus avancées. La sophistication et la complexité des technologies utilisées provoque un effet de contraste avec l’aspect matériel final souvent «brut de décoffrage» des marionnettes. Cette dichotomie nous laisse interrogateurs quant à la présence de l’âme de la marionnette.

 

Horaires d'ouverture :

Du mercredi au dimanche de 11h00 à 18h30.

Tarifs billet d'entrée :

Un musée : 6 € / 4 €

Les deux musées : 8 € / 6 €

Carte musées : 20 €, elle permet un accès illimité aux 6 musées municipaux de la Ville de Lyon pendant un an.

Gratuité : enfant, jeune de moins de 26 ans, demandeur d'emploi (sur présentation d’un justificatif à jour), personne en situation de handicap et son accompagnateur

Audio-guides gratuits

Adresse :

1 place du petit Collège - 69005 Lyon

Carte blanche à Zaven Paré
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Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique

Publié le 4 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans ouvrage

Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique

Faut-il craindre les technologies numériques? Ni plus ni moins que les possibilités de notre propre esprit! Car tout ce que nous faisons avec elles a son modèle dans notre vie intérieure, depuis l'existence d'objets qu'on peut qualifier de "virtuels" jusqu'à des formes de relations virtualisantes et appauvrissantes dont l'origine est toujours à chercher dans une expérience traumatique.
les écrans de nos ordinateurs ne font que démultiplier ces possibilités, tantôt au service de la réciprocité et tantôt au service de l'emprise.
L'étude des technologies numériques à la lumière du virtuel psychique permet enfin de mieux comprende les différents usages des jeux vidéo, leurs utlisations pathologiques parfois qualifiées d'addiction, et leur rôle dans des apprentissages qui mettent le plaisir au premier plan. 
Elle permet aussi de poser les bases d'une thérapie par les avatars.

S. Tisseron, 2012, Rêver, fantasmer, virtualiser - Du virtuel psychique au virtuel numérique, Paris, Dunod, 192 pages,22.00 euros.

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Appel à contributions « Philippe Curval, écrivain et critique de science-fiction » ReS Futurae, numéro 4 (printemps 2014)

Publié le 3 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans appel a communications, Appel à communications

Appel à contributions « Philippe Curval, écrivain et critique de science-fiction » ReS Futurae, numéro 4 (printemps 2014)

Appel à contributions « Philippe Curval, écrivain et critique de science-fiction » ReS Futurae, numéro 4 (printemps 2014)
Direction du dossier thématique : Simon Bréan et Éric Vial.

Échéances :
- envoi des propositions (5000 signes maximum) jusqu’au 1er octobre 2013, à: simon.brean@orange.fr et vialeric@club-internet.fr.
- réponse de ReSF le 1er novembre au plus tard.
- remise des articles le 1er mars 2014 au plus tard.

Les auteurs sont invités à prendre connaissance des consignes d’écriture et de soumission des propositions sur le site de la revue ou sur le carnet de ReS Futurae: <http://resf.hypotheses.org>

PHILIPPE CURVAL, ÉCRIVAIN ET CRITIQUE DE SCIENCE-FICTION

Tirant son inspiration de nombreuses sources, aussi bien le surréalisme et Raymond Roussel que la littérature d’anticipation française et la science fiction américaine, Philippe Curval a développé en soixante ans de carrière un univers personnel où se croisent poésie, érotisme, extrapolation sociale et spéculation scientifique. Pour aborder cette figure majeure de la science-fiction française, trois angles d’approche seront privilégiés :

La science-fiction selon Philippe Curval

Des études pourront porter sur l’œuvre de Philippe Curval. Certains de ses romans, ou de ses recueils de nouvelles, des classiques de la science-fiction française, pourront donner lieu à des travaux monographiques (Le Ressac de l’espaceCette chère humanitéL’Homme à rebours,Regarde, fiston, s’il n’y a pas un extra-terrestre derrière la bouteille de vin…Congo Pantin etc.). Des études transversales pourront être consacrées à ses prédilections thématiques, comme l’anticipation sociale, l’érotisme et l’humour noir : Philippe Curval place les êtres humains au centre de ses récits, mais en faisant subir à leurs physiologies et à leurs psychologies bien des métamorphoses. Il pourra être fructueux, aussi, de se pencher sur la manière dont Curval a su s’approprier et renouveler les objets de la science-fiction, créant des figures originales d’extraterrestres, de mutants et d’intelligences artificielles, ou même des artefacts originaux, tels que la « cabine de temps ralenti » et le « voyage analogique ». Les spécificités de sa vision du futur, de l’Europe ou de la politique énergétique, pourront également être interrogées.

Rencontres, influences, approches comparatistes

La science-fiction, littérature collective, est faite de rencontres et d’influences assumées. Une approche possible de l’œuvre de Philippe Curval pourrait ainsi consister à la situer, selon une approche comparative le plaçant en regard d’autres écrivains de science-fiction ou de littérature générale : Van Vogt pour Les Fleurs de Vénus et Le Ressac de l’espace, Silverberg, Brunner, ou encore de certains courants, comme la « fiction spéculative », à laquelle il serait possible de rattacher Un soupçon de néant ou L’Homme à rebours. Des études pourront également porter sur son rapport à la langue et à l’onomastique, en lien avec le surréalisme et les théories de Roussel sur la création littéraire, en particulier dans ses nouvelles et dans Les Sables de Falun. Il serait utile, à cet égard, d’étudier la façon
dont s’établit la continuité entre ses œuvres nettement rattachées à la science-fiction et celles appartenant plutôt à la littérature blanche (La Forteresse de cotonAkiloë). Enfin, on accueillera avec intérêt une réflexion sur l’influence que pourrait avoir exercée la passion de Philippe Curval pour la photographie et le collage sur sa pratique d’écrivain.

Défense et illustration de la science-fiction

Des études historiques et théoriques pourront venir compléter celles de l’œuvre. Grand lecteur de littérature d’imagination scientifique, Curval devient très vite l’un des familiers de La Balance, la première librairie spécialisée tenue par Valérie Schmidt pendant les années 1950. Il collabore à la revue Fiction, tient la « petite chronique de nuit » dans Galaxie pendant les années 1970, écrit des critiques sur des ouvrages de science-fiction pour Le Monde puis Le Magazine littéraire.

Il dirige à deux reprises des anthologies destinées à favoriser l’éclosion de nouveaux talents français (Futurs au présent, 1978, Superfuturs, 1986) et participe à la création de deux revues spécialisées (Futurs, 1978, Science-fiction 1984-1986). Il serait donc important de disposer d’analyses permettant de prendre la mesure de l’action de Philippe Curval en tant que critique et acteur du champ
littéraire de la science-fiction.

Les auteurs sont invités à prendre connaissance des consignes d’écriture avant de soumettre leur proposition. http://resf.revues.org/244

 

 

Responsable : Simon Bréan et Éric Vial
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LE DÉFILÉ DE COSPLAY

Publié le 2 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement

LE DÉFILÉ DE COSPLAY
Les Utopiales organisent en collaboration avec les associations Univers partagés et Brigade SOS Francophone un après-midi dédié à la culture asiatique, au cours duquel se tiendra un concours de cosplay.
LE COSPLAY, C'EST QUOI?
Le Cosplay (contraction de l'anglais "costume playing") consiste à se costumer en personnage de manga, dessin animé ou jeu vidéo à l'occasion de manifestations dédiées à la bande dessinée, à la culture asiatique ou à la science-fiction. Il s'agit, non seulement de créer un costume le plus fidèle à l'origine, mais également de se glisser dans la peau du personnage en lui "donnant vie" lors d'un passage sur scène. Cette pratique connaît un succès phénoménal au Japon qui organise même un concours mondial chaque été.
C'est l'après-midi du Dimanche 3 Novembre à partir de 15h30 dans la Grande Halle de la Cité Internationale des Congrès de Nantes que se déroulera l'évènement. Le défilé concours de cosplay aura lieu, pour sa part, à partir de 16h30.  
 
Pour s'inscrire au défilé concours de Cosplay, il suffit de remplir la fiche d'inscription et de la renvoyer à Brigade SOS Francophone avant le jeudi 1er Novembre.
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L'Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes.

Publié le 1 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans evenement, science, ouvrage, conférence

Date : jeudi 05 septembre 2013 - Horaire : 18 h 30 - 20 h 00 
Contact : inscriptions au 01 53 01 82 70 ou à musee-conf@cnam.fr
Lieu : Amphithéâtre Abbé Grégoire 
Entrée par le Musée des arts et métiers 
60, rue Réaumur 
75003 Paris 

Métro : Arts et Métiers ou Réaumur-Sébastopol
Bus : 20, 38, 39, 47

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Entre l’atelier de l’artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n’a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d’appliquer la couleur dont il rêve. L’histoire de l’art l’a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n’est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. 

Aujourd’hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d’étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l’invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n’a cessé d’apporter à l’historien de l’art comme à l’archéologue des outils pour mieux décrypter les œuvres, les authentifier, et aider aussi l’artiste à trouver de nouvelles matières.

Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l’ancienne Égypte, qui alliaient le divin et le médical, les investigations scientifiques les plus modernes nous révèlent aujourd’hui l’invisible. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Du Paléolithique aux années 2000, voyage au cœur d’un dialogue essentiel entre la Science et l’Art.

Avec Philippe Walter, directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale (CNRS-UPMC) et Francois Cardinali, journaliste, auteurs de L’Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes (Éditions Michel de Maule). Rencontre animée par Daniel Fiévet, journaliste scientifique et producteur à France Inter.

L'Art-Chimie. Enquête dans le laboratoire des artistes.

Entre l'atelier de l'artiste et le laboratoire du chimiste, il y a des ressemblances, même si le peintre n'a pas toujours recours à des théories complexes pour réaliser le liant qui lui permet d'appliquer la couleur dont il rêve. L'histoire de l'art l'a prouvé : dans leurs pratiques artistiques, les créateurs ont souvent inventé des moyens sophistiqués pour parvenir à leurs fins. Pour autant, avec le temps, il n'est pas toujours facile de reconstituer leurs cheminements et les différentes étapes de leurs réalisations. Aujourd'hui, plusieurs spécialités scientifiques permettent d'étonnantes investigations dans ces ateliers de la création. Depuis l'invention de la chimie proprement dite, au XVIIIe siècle, la science n'a cessé d'apporter à l'historien de l'art comme à l'archéologue des outils pour mieux décrypter les oeuvres, les authentifier, et aider aussi l'artiste à trouver de nouvelles matières. Des peintures pariétales de Lascaux à celles de Léonard de Vinci, sans oublier les fards de l'ancienne Egypte, qui alliaient le divin et le médical, ce livre propose plusieurs pistes pour passer du visible à l'invisible. Il fait aussi état des investigations scientifiques les plus modernes. Ainsi, la composition chimique de certains blancs permet aujourd'hui de dénoncer le faussaire maladroit ou malchanceux. Guidant le lecteur du Paléolithique à nos années 2000, cet ouvrage nous plonge au coeur d'un dialogue essentiel entre la Science et l'Art.

 

P. Walter & F. Cardinali, 2013, L'Art-Chimie : Enquête dans le laboratoire des artistesMichel de Maule, Le Studiolo, 175 pages, 45.00 euros.

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Un dimanche, une pin-up #38

Publié le 1 Septembre 2013 par Anaïs BERNARD dans un dimanche une pin-up

Ling Xiaoyu (série Tekken)

Ling Xiaoyu (série Tekken)

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